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lu sur hns-info. : " La répression dans l’Etat du sud mexicain a causé la réaction de manifestants dans les principales villes de l’Europe et des États-Unis, en plus de celles de fonctionnaires des Nations Unies. Au Mexique la pression augmente pour qu’Ulises Ruiz démissione La prise policière et militaire d’Oaxaca a provoqué une grande vague d’indignation dans le monde et des mobilisations de dizaines d’organisations civiles et syndicales dans tout le pays. La répudiation de l’occupation d’Oaxaca par des policiers fédéraux et des militaires pour "récupérer" la place prise il y a cinq mois par l’Assemblée Populaire des Peuples d’Oaxaca (APPO) a dépassé les frontières méxicaines et s’est exprimée aux États-Unis et en Europe au moyen de rassemblements de protestation en face des consulats et des ambassades du Mexique à Madrid, à Barcelone, à Rome, à Berlin, à Hambourg, à Munich, à Paris, à Marseille, à Toulouse, à Munster, à Londres et au moins dans 14 villes étasuniènes, parmi lesquelles se détachent Chicago, Philadelphie, San Francisco, Los Angeles et New York. Toutes ces actions de protestation s’ajoutent à l’appel que firent dimanche le bureau au Mexique du Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits Humains et du rapporteur spécial de l’ONU pour les Droits Humains et Libertés Fondamentales des Indigènes, ainsi que Amnistie Internationale, pour arrêter des présumées violations aux droits humains durant l’opération policière qui a commencé dans la nuit de vendredi.
Pendant ce temps, dans le District Fédéral, la Coordination Nationale des Travailleurs de l’Education(CNTE, une faction dissidente du syndicat national auxquel la Section 22 oaxaqueña est affiliée) a menacé de réaliser des "actions de déstabilisation" dans tout le territoire national au cas où le gouverneur priiste Ulises Ruiz reste en place et que le gouvernement du président Vicente Fox maintienne la présence de forces fédérales dans cette ville. Une première action serait un arrêt de travail de 400 mille professeurs dans environ 30 mille écoles. Pour l’instant, dans l’Etat de Michoacán, ont été annocés le départ de 3 mille maîtres a été annoncée vers Oaxaca pour soutenir les actions de résistance de l’Assemblée Populaire des Peuples d’Oaxaca (APPO) et une grève illimitée dans 10 mille écoles de l’Etat. Tandis que dans le District Fédéral, au Chiapas, à Tlaxcala, à Jalisco, à Quintana Roo et à Chihuahua, des centaines de personnes ont marché en solidarité avec l’APPO et pour exiger du gouvernement de Fox l’arrêt de la stratégie de violence contre ce mouvement civil.
Hier, la Police Fédérale Préventive continuait d’occuper le centre de la ville d’Oaxaca, tandis que les militants de l’APPO se concentraient dans un parc proche du Zocalo et montaient de nouvelles barricades dans les rues adjacentes.
Dans la nuit de lundi plusieurs affrontements ont été enregistrés et hier a été confirmé la mort d’au moins une personne par la police, traversée par une grenade de gaz lacrymogène.
Dans la ville de Mexico, le Frente Amplio Progresista que composent les partis qui ont postulé pour la présidence à Andres Manuel Lopez Obrador (PRD, PT et Convergencia) a annoncé qu’il se joindra aux mobilisations qui font pression pour obliger Ulises Ruiz à quitter son poste. Lopez Obrador a pris la tête hier d’un rassemblement en soutien à l’APPO durant lequel il a réitéré sa condamnation de l’usage de la force publique dans Oaxaca et a prévenu que la présence de policiers fédéraux et de troupes militaires dans cet Etat "ouvre la porte à une plus grande violence et à plus de victimes". La veille, il a qualifié d’"inadmissible" le le prix en vies de l’opération du week-end dernier et a exhorté à ne pas permettre que des minorités privilégiées ferment les voies démocratiques qui impulsent des changements urgents pour le pays : "nous ne pouvons pas rester les bras croisés tandis que sont réprimés d’autres Mexicains qui luttent pacifiquement pour la démocratie et la justice".
De son côté, le Sous-commandant Marcos a réitéré le soutien total de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale à l’APPO et a annoncé la fermeture de routes pour aujourd’hui dans l’Etat voisin du Chiapas en demande du départ d’Ulises Ruiz, du retrait immédiat des forces fédérales d’occupation, de la liberté immédiate et inconditionnelle de tous les détenus, de l’annulation de tous les ordres d’arrestation et de la condamnation des assassins.
Mexico, D.F., Gerardo Albarrán de Alba, Pagina/12 (Argentine), 01 novembre 2006. Traduction : Fab, santelmo@no-log.org
Commentaires :
Anonyme |
La police fédérale a été repoussée, l'université a été reprise par les oaxaqueneros !
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à 18:15