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Le jury du conseil de disipline a prononcé un blâme pour les deux étudiants. Bernard LAKS -- président du conseil et prof de sciences du langage -- a du se rendre à l'evidence, malgré son énervement et sa volonté de faire des exemples : ce conseil de discipline n'était que pure bouffonerie ! Les pressions sur les témoins des accusés (soulignant tous la brutalité de l'armée de vigiles de monseigneur GUINOT), les témoignages des 10 vigiles mis en avant, et les contradictions de ces derniers, n'auront pas suffi à combler l'absence de preuves.
La petite mafia du temple nanterrois (en restructuration profonde) est sorti visiblement énervée de n'avoir pas pu condamner plus lourdement ces deux étudiants aux positions antisécuritaires. Pendant ce temps, Olivier AUDEOUD -- président de l'université -- s'empiffrait de petits fours et de champagne à la Bibliothèque Universitaire : gageons qu'il ne soit étouffé au vu de la décision du conseil de discipline, lui qui invectivait quelque temps auparavant les vigiles par des "il faut tous les coincer ces petits merdeux, tous !"
Un petit rassemblement d'une quarantaine de personnes s'est tenu tranquillement devant le bunker du batiment B : discussions, petit infokiosk, chants et notes de trompette, petites siestes... sous l'oeil haineux des vigiles, de leurs appareils photos et caméra numérique (et oui ! ça se passe comme ça à la fac de Nanterre... on fiche et filme les étudiantEs ! !).
Fac de Nanterre : autoréduction au Resto-U
Une petite troupe de personnes ont mangé gratuitement (ou presque) au Resto Universitaire de la fac de Nanterre. De peur que la nourriture soit jetée et javelisée (pour que les vilainEs clochardEs ne puissent pas y gouter) comme à son habitude en fin de service, les personnes présentes juste avant la fermeture ont décidé de ne pas payer directement le CROUS qui augmente tous les ans ses tarifs de manière indécente, mais de payer les cuisinierEs exploitéEs en liquide. Il s'agissait aussi de dénoncer la restriction du Resto U aux seulEs étudiantEs qui doivent présenter obligatoirement leur carte pour manger (nouvelle mesure de contrôle ! !).
Les vigiles ont été appeler, ainsi que la BAC et même le commissaire de police ! ! ! Ils attendaient la petite troupe à la sortie, l'ont fait poireauter et mis quelques coups de pression. Une personne de la petite troupe s'est entendue dire par le commissaire que la prochaine fois il irait en prison parce qu' elle n'a pas le droit de rentrer dans le Resto U sans être étudiant (c'est un délit), et parce qu'il ne faut pas payer directement les cuisinierEs exploitéEs (c'est un délit)... et patati et patata...
Tout c'est bien finit : relachéEs sans contrôle !
Mais c'est toujours amusant qu'une trentaine de répressifs (en gros 10-12 vigiles + 5-6 de leurs chefs + une dizaine BAC bien arméEs) sont venus assisté à ce grand événement qu'est une bouffe gratuite ! ! !
Commentaires :
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NoNO |
réaction?si quelqu'un pouvait réagir ca m'interresserai
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ANANAN 05-10-04
à 18:06 |
Bien sur qu'il faut faire quelque chose mais pas n'importe quoi.Bien sur que ces nouvelles mesures securitaires sont revoltantes et qu'il ne faut se laisser faire, mais Proudhon lui meme recommendait d'alterner les phases de destruction avec celle de reconstruction. Toutes mes amities pour les 2 etudiants antisecuritaires et leur idee mais detruire pour detruire se rapproche plus du chaos que de l'anarchie. Par contre opposer une resistance de principe aux forces de l'ordre et aux vigiles de la fac est une idee aui trouve beaucoup plus de repondant dans le provocateur ne que je suis. "Nous on est la pour la revolution, nous on pret a casser des prisonss" comme dit la chanson d'un groupe de mes amis. Plus question de se laissez faire a l'heure securitaire, n'oublie jamais les flics vont essayer de nous briser et de nous mettre la pression car c'est le role de ces chiens du pouvoir, le notre est simple resister et petit a petit les virer!! Cela dit ce n'est que mon avis et un avis c'est comme un trou du cul, tout le monde en a un. Tchao. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 05-10-04
à 21:09 |
Re: Bien sur qu'il faut faire quelque chose mais pas n'importe quoi.Justement, il se trouve que dans ce cas là ce n'était pas détruire pour détruire puisque ce mur (comme les autres construits au fur et à mesure) rentre entièrement dans une logique de cloisonnement des espaces et donc des individus. Il permet la suppression d'un long couloir, forcément lieu de passage, de rencontres, de rassemblement.
Pour les vigiles ou les flics, la résistance de principe, ça veut dire quoi? Mais à part ça, la question du sabotage doit peut-être se poser, je ne crois pas que ce soit là détruire pour détruire. Pourquoi pas essayer de modifier directement notre environnement, ça a peut-être un sens aussi? Répondre à ce commentaire
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Em 05-10-04
à 21:12 |
Re: Bien sur qu'il faut faire quelque chose mais pas n'importe quoi.detruire! detruire ! oui ,
mais detruire un mur, c'est forcement sain. Répondre à ce commentaire
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ANANAN 08-10-04
à 12:23 |
Re: Bien sur qu'il faut faire quelque chose mais pas n'importe quoi.Détruire un mur est toujours utile, mais il nefaut pas y foncer dedans la tête la première, c'est une technique de flics. Ils peuvent le faire car ils sont couvert par le pouvoir et qu'ils sont, pour l'instan, en position de force. Il faut utiliser notre tête pour saboter les fondamentations de ces cloisonnements, détruire juste le mur les incitera juste à construire un plus résistant, cependant si on mine les pilliers de cet édifice, il s'écroulera sur eux et nous pourrons alors rebatir quelque chose de mieux, du moins c'est ce que nous esperons tous.
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à 17:12