"Lu sur
Indymédia Paris : Nous avons besoin de soutiens demain car m jean pierre brard le maire de montreuil continue de ne vouloir rien entendre ni faire pour aider et reloger les expulsés du passage du gazométre.
Voici le tract et l'appel a la solidarité qui circule sur montreuil n'hésitez pas vous aussi a le relayer le plus largement possible sur toute les listes , comités de soutiens , associations , amis et amies de lutte
Merci d'avance a tous et a toutes
Un logement et des papiers pour tout les expulsés du passage du gazométre a montreuil
Le 11 octobre, une trentaine d'habitants du 2, passage du Gazomètre, la plupart Ivoiriens, ont été expulsés par la police. Pendant cinq ans, la mairie de Montreuil avait systématiquement refusé de les recevoir, alors même qu'ils étaient inscrits comme demandeurs de logement HLM et que tous leurs enfants souffraient de saturnisme.
Aussitôt après l'expulsion, en compagnie de voisins et d'amis, ils sont allés occuper la maison de quartier Lounès Matoub. La mairie a alors fait appel aux CRS qui les ont brutalement chassés.
Les expulsés qui ont campé sur la place de la République ont bénéficié aussitôt d'un magnifique mouvement de solidarité. La mairie, paniquée, a alors multiplié pressions et chantages, menaçant de leur enlever leurs enfants pour les confier à la DDASS, et M. Brard s'est même fendu d'une lettre ouverte calomniant les expulsés en les accusant d'être manipulés
Effrayés, ceux-ci ont fini par accepter le marché de dupes proposé par la mairie : deux familles obtenaient un appartement alors que la veille, la mairie exigeait qu'ils acceptent trois nuits d'hôtel aux quatre coins de l'Ile de France généreusement offertes par la DDASS Six familles se voyaient proposer trente-cinq nuits d'hôtel payées par le Conseil Général, et quatre célibataires des places dans… un foyer pour clochards.
Jean-Pierre Brard, après avoir fait donner la police contre les expulsés et diffamé leur collectif de soutien a montré jusqu'où il pouvait aller dans la manipulation et le cynisme.
Face à la mobilisation du collectif et des habitants de Montreuil, et se rendant compte qu'il fallait biaiser, il a, dans un second temps, fait semblant de coopérer. Mais le « comité de suivi » monté pour l'occasion n'a servi qu'à lui permettre de s'emparer des dossiers de régularisation des habitants du Gazomètre, en vue d'un traitement au cas par cas. Malgré la certitude qu'une telle solution condamnait la plupart des habitants à l'expulsion du territoire, malgré les demandes répétées afin que le dossier soit traité collectivement, M. Brard a choisi de mettre un terme à cette histoire de la pire manière qui soit : en livrant les dossiers à la préfecture, dans la hâte et sans préparation.
Il le clame et l'assume : c'est sa décision, son choix. Qu'il sache que chaque refus de régularisation, chaque expulsion d'un habitant du Gazomètre lui sera désormais imputable. Il en portera la responsabilité.
Le collectif de soutien réaffirme qu'il n'y aura de solution que globale, sur la base d'une régularisation et d'un relogement de tous les habitants.
Afin de refuser la division, le collectif et les familles invitent les Montreuillois à répondre présent à la première convocation individuelle et à se rendre sur le parvis de la préfecture de Bobigny pour demander la régularisation globale des habitants du Gazomètre. Soyons prêts
Des papiers pour tous
Pour le logement non plus, rien n'est réglé Le 18 novembre, les trente-cinq nuits d'hôtel viendront à échéance et aucun relogement définitif ne leur est encore proposé.
Nous devons retrouver l'extraordinaire mouvement de solidarité qui s'est manifesté au lendemain de l'expulsion. Tous ensemble, exigeons de la préfecture le relogement de tous les expulsés
Des papiers et un logement pour tous
RASSEMBLEMENT DEVANT L'HOTEL OÙ SONT LOGÉES LES FAMILLES, LE 18 NOVEMBRE A 18H, AU 37, BOULEVARD DE CHANZY, DERRIÈRE LA CROIX-DE-CHAVAUX
métro croix de chavaux
Le collectif de soutien aux expulsés du Gazomètre