Lu sur
le Monde diplomatique : "Imagine-t-on une société informatique à Paris, ou de pneumatiques en Picardie, dont le directeur et le sous-directeur seraient français, et travaillant selon les conventions françaises (horaires, salaires, congés...), tandis que le reste du personnel, des Indiens, des Afghans, des Bulgares, exercerait selon les normes indiennes, afghanes, bulgares ?
Ce fonctionnement, pourtant, avec le registre international français (RIF, voir article ci-dessus), députés et sénateurs viennent de le légaliser pour les navires, dans une relative indifférence. A tort : « C’est une directive Bolkestein à l’échelle mondiale, résume Philippe Mühlstein, membre du conseil scientifique d’Attac. Avec le recours aux pavillons de complaisance, aux paradis fiscaux, aux marchands d’hommes, la libéralisation a trente années d’avance sur les océans. Mais les syndicats, dans tous les secteurs, auraient intérêt à suivre ce qui se passe dans ce domaine... »
Lire la suite
ici