Les défenseurs de l’ordre existant et de la paix sociale s’obstinent à
rejeter les expressions de révolte anarchiste de nos chapelles malgré
les temps qui courent, où la conflictualité sociale est sur le point de
déborder du fleuve. Les discours faciles, bourreaux de l’insurrection
émergent de partout. Ceux qui manquent de perspective et qui n’ont
aucune critique propre n’ont d’autre choix que de réduire ce qu’ils ne
peuvent contrôler en une simple mode. Il est vrai qu’à certains moments,
certaines expressions de révolte peuvent se reproduire entre elles sans
aucune perspective, seulement par simple imitation ou encouragées par
le raz-le-bol de survivre à ce spectacle mercantile qu’ils appellent
vie. Mais même ainsi, certains aspects restent positifs, et ça n’est pas
la révolution qu’ils se représentent dans leurs schémas rigides, mais
des moments de rupture qui peuvent dévier vers une insurrection
consciente d’elle-même, et qui prennent forme dans le processus
d’insurrection même.
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