L'En Dehors

Ils avaient pour mission de procéder à l'évacuation de plus de 1500 campesinos. Depuis un an, la communauté de Nueva Linda est devenue le théatre d'un mouvement de résistance des syndicalistes de la région, la "Coordinadora de Communidades Indigenas y Campesinos del sur de Occidente (CICCSO)". Ceux-ci exigent le retour de leur ami et leader Hector Rene Reyes Perez, qui a été enlevé il y a près d'un an. Depuis lors, ils ont dû assurer la protection des enfants de ce dernier. Au moins neuf campésinos ont été tués et des dizaines blessés lors du raid meurtrier.

D'après la presse nationale, le détachement gouvernemental n'était pas armé lors qu'il est arrivé dans la Finca. Pourtant, lors de la recherche de cadavres le lendemain du massacre, un examen attentif a mis à jour plusieurs cartouches de munitions qui paraissent provenir d'armes de la police ou de l'armée. De plus, des photographies et des témoignages visuels réunis le lendemain révèlent qu'au moins deux hélicoptères militaires fournissait un feu nourri, ainsi que plusieurs tanks. La police persiste à affirmer qu'elle est arrivée sans armes et a été attaquée par "des criminels prêts à tuer" -- selon les termes du Président Berger. Les filles de Reyes ainsi que de nombreuses autres personnes au sein de la communauté affirment que les forces gouvernementales ont débarqué en ouvrant le feu, et il y a même un journaliste dissident de Prensa Libre pour déclarer que "tout allait bien jusqu'à ce que nous entendions  es coups de feu. La police est arrivée dans la Finca est a commencé à tirer." De nombreuses personnes qui se trouvaient sur place témoignent également que la police a violemment attaqué plusieurs habitants. Au moins un corps qui avait été roué de coups a été rapidement enterré avant de pouvoir être identifié, afin d'empêcher l'obtention de preuves de ces actes de violence. »

p@ddy