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Confusionnisme.info : "
Comme on s’y attendait,
le cortège de tête de la marche républicaine qui s’est déroulée cet
après-midi à Paris a accueilli de bien étranges invités, si l’on
considère que l’un de ses objectifs semblait être de défendre la liberté
de la presse. Dès lors, on se demande bien ce qu’y faisaient le premier
ministre turc Ahmet Davutoglu, dont le pays
jetait le 12 juin dernier le caricaturiste Mehmet Düzenli en prison
; le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, dont le
pays s’est distingué ces dernières années par l’emprisonnement
d’opposants politiques (Pussy Riots et militants antifascistes comme
Alexander Kolchenko
notamment), plusieurs chefs d’État africains dont le président de la
République gabonaise Ali Bongo, le ministre des Affaires étrangères
égyptien Sameh Choukryou ainsi que le premier ministre tunisien Mehdi
Jomaa ; le couple royal jordanien Abdallah II et Rania ; Viktor Orban,
le chef d’État de droite radicale qui dirige la Hongrie,
dont les médias publics sont dirigés par deux journalistes d’extrême droite
; le premier ministre de droite nationaliste israélien Benyamin
Netanyahou mais aussi Mahnoud Abbas, président de l’État de Palestine ou
encore le président ukrainien Petro Porochenko. Autant de pays qui,
comme le souligne Le Monde, sont très mal classés en matière de liberté de la presse, si on en croit
Reporters sans Frontières, qui s’est
« indigné de la présence de représentants de pays répressifs de la liberté d’information ».
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