Lu sur
Soupapes mélancoliques :
"Regardons ce que l’on voit. Il y a des riches et il y a des pauvres,
beaucoup plus nombreux. Il y a des très riches et il y a des très
pauvres, de plus en plus nombreux. Regardons ce que l’on voit moins
facilement. Ceux qui ont le pouvoir, économique et politique, sont les
riches et leurs amis. Et cela dure, parce que les riches se
reproduisent, culturellement, par leurs études, leur éducation, leur
volonté de rester entre eux, et économiquement par l’héritage. Regardons
maintenant ce que la société ne voit presque plus. L’immense majorité
des riches tirent leur fortune de l’exploitation du travail d’autres
hommes et femmes, qui sont presque toujours des pauvres. C’est-à-dire
ces gens qui ont des difficultés à satisfaire leurs besoins moraux et
matériels essentiels. Les riches, et ceux qui détiennent le pouvoir,
luttent au quotidien pour leur intérêts, ce qui signifie presque
toujours augmenter leurs bénéfices et s’opposer à tout ce qui les
limite. Comme les impôts ou les droits des salariés. Mais ils n’ont pas à
se préoccuper de la stabilité du système économique et politique : en
France, il semble très stable. Les pauvres donnent naissance à des
enfants qui, pour la plupart, seront aussi des pauvres.
Maintenant, essayons de regarder plus en détail.
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