--> Ils étaient 13 000 avec leurs professeurs dont plusieurs centaines à faire face aux flics
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Rebellyon :
"Une manifestation réussie qui laisse penser que les lycéens ne lâcheront pas facilement. On déplore cependant la stratégie policière qui essaye par tous les moyens de casser ce mouvement. En effet, on peut constater que les flics en civils et autres ont eu une attitude de laisser-faire surprenante vis à vis des personnes qui importunaient (crachat, bagarre) les autres manifestants, tandis qu’ils exprimaient toute la violence dont ils sont capables contre les manifestants les plus engagés...
La deuxième technique qu’ils ont employés pour essayer de casser le mouvement est de diviser par 2 le nombre de manifestants !
Place Bellecour, les gendarmes mobiles et les CRS ont profités de la présence de supporters footeux allemands dont une poignée faisait de la provocation nazie, pour lancer leur machine répressive contre... les lycéens bien-sûr.
Plusieurs centaines d’entre eux ne voulant pas se laisser faire ont fait face. D’un côté, petits caillous et cannettes contre gaz lacrimogène, matraques, boucliers et petite charge. Mais l’énorme présence policière a permis d’arrêter 5 manifestants. A ajouter aux 3 (ceux que j’ai vu) autres manifestants arrêtés le long du parcours pour des broutilles. A noter parmis eux 1 ou 2 anarcho-syndicalistes de la CNT.
Le SO lycéen courait de partout et ne remplissait par ses fonctions premières : protéger les manifestants du cortège contre les provocations (quelles soient policières ou de bandes) et empécher les arrestations. Le SO y gagnerait en considération.
L’AG qui a suivit fut un peu confuse, certains lycéens confrontés pour la première fois à la violence de l’Etat ou des bandes, ne s’étaient jamais posés de questions dessus. L’AG se positionne en faveur de plus de solidarité en cas d’arrestation dans le cortège et exige la libération immédiate de leurs camarades.
Les professeurs présents étaient majoritairement ceux dont leurs syndicats (CNT et SUD) avaient appelés à 3 jours de grèves (mardi pour les lycéens, mercredi pour la recherche et jeudi pour la grève générale).
Malgré l’apparente fermetée du gouvernement, les lycéens ont réexprimés leurs positions adoptées depuis le début du mouvement :
- Retrait total du projet de loi
- Pas de négociation
- Fillon démission :-)
La coordination nationale (la vraie pas celle de la FIDL) dont des lycéens lyonnais ont participé ce WE à Paris, appelle clairement les étudiants à se joindre à eux et à poursuivre la mobilisation sur les 2 premiers points ci-dessus.
A noter l’AG de l’université Lyon2 mercredi 9 mars à l’amphi Lumière entre midi et 14h sur le site de Bron.
Sachant qu’il y a 44 000 lycéens dans l’académie de Lyon, il y avait donc aujourd’hui uniquement à Lyon presque un tiers des lycéens.
Prochain rendez-vous jeudi, 11h devant la manufacture des Tabacs (Lyon3) Métro SANS-SOUCI.
à 20:54