Photo l'AcrateLors de la manifestation contre la COP 21 organisée dimanche 29 novembre 2015, on pouvait remarquer avenue de la République, à quelques centaines de mètres de la place de la République un groupe de flics habillés en noir, la tenue des Blacks blocks en somme mais avec un brassard "Police". On notera même à l'occasion que l'un d'eux, au dernier rang, à côté d'un policier au crane rasé, ne porte aucun brassard mais une belle cagoule noire. N'est-il plus interdit de se promener dans l'espace public en masquant son visage ?
Dans quel but étaient-ils là ? Habituellement ce genre de bataillon policier a pour fonction de s'infiltrer parmi les manifestants pour mieux les interpeller en flagrant-délit. Or il n'en fut rien ce jour-là puisqu'il n'y eu aucune "destruction" et les arrestations eurent lieu par les robocops une fois la nasse refermée comme le montrent plusieurs vidéos. Dès lors à quoi servaient-ils dans la planification de la préfecture de police ?
Un brassard de police ça s'enlève très facilement et alors qu'est-ce qui différencie un "anarchiste autonome" avec sa fiche S, d'un policier en civil déguisé en Black block ?
Je n'ai pas encore la réponse. Peut-être le Préfet de police la connait-il ?
Imaginons que pour énerver les manifestants rassemblés pacifiquement sur la place, vous ouvriez, sans raison semble-t-il, la rue de la République, alors que toutes les autres sont fermées. C'est ce qui se produisit.
La foule s'engouffra en masse dans cette rue, puis au bout de 100 mètres vous bloquez la rue. Que se passe-t-il ? les premières échauffourées, la foule est chauffée à blanc.
Quant au fameux groupe signalé plus haut en costume de combattants, ne lui était-il pas assez facile, d'aller jeter quelques pots de fleurs sur leurs collègues CRS ou garde-mobiles ? Vétilles bien peu dangereuses pour des hommes super équipés.
On entendit dès lors quelques cris d'orfraies prononcés par Valls et Hollande : violation du sanctuaire de la Place de la République par des irresponsables de l'anti-France.
Éléments de langage préparés à l'avance par quelques communicants pour justifier la répression des opposants et l’État de siège.