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Lucien Léger affronte l'Etat
DANS NOTRE NUMÉRO hors-série de juillet dernier, Philippe Charon évoquait la démarche effectuée par Lucien Léger et son conseil auprès de la Cour européenne des droits de (homme (CEDH). portant sur la violation de deux des principaux articles de la charte européenne des Droits de l'homme signée par la France. Philippe écrivait ainsi: « Ayant lu le mémoire ampliatif qui soutient cette demande, je crois pouvoir dire que la France ne pourra pas échapper à une énième condamnation. Il ne reste plus qu'à espérer que la CEDH qui a pourtant retenu l'urgence de la requête tranche au plus vite ce contentieux qui n'a que trop duré.»


Nous venons de prendre connaissance de la décision de la CEDH, intervenue le 21 septembre dernier. La requête portée par Lucien Léger est déclarée recevable. Il s'agit de (ultime étape d'un parcours juridique qui, depuis de nombreuses années, a exploré toutes les voies et épuisé tous les recours autorisés par le système judiciaire français. Les griefs que Lucien Léger oppose à l'État peuvent se résumer fort simplement. Ils concernent les articles 5 et 3 de la Convention européenne des droits de l'homme, qui respectivement prohibent la détention arbitraire et la torture, les peines ou traitements inhumains ou dégradants. Dans le cas de Léger, les mots sont lourds de quarante armées de détention, quarante années durant lesquelles l'État français a vainement tenté de briser un individu. Il est temps que la France réponde de son acharnement pénal. Sur la sellette, l'État français n'a rien perdu de son assurance, et se récrie des accusations portées contre lui. Nous avons sous les yeux la décision rendue par la CEDH faisant état des observations françaises quant à la plainte de Lucien Léger. On affirme avoir toujours respecté avec le dernier scrupule la bonne conformité des décisions par rapport à la loi.
C'est plausible. L'imbroglio juridique recèle assez d'articles pour, selon les circonstances, en fournir un qui justifiera le tout, et un autre qui légitimera son contraire.
En l'occurrence, pour expliquer le refus constant de libérer Lucien Léger, l'État français se cramponne au motif que Léger refuse obstinément d'avouer sa culpabilité dans les faits qui lui ont valu sa condamnation. Ainsi, il est dit le plus naturellement du monde que sa dénégation permanente révèle un manque d'autocritique, une absence de travail sur soi, d'évolution, en somme une personnalité inapte à la remise en liberté. Poussant le raisonnement jusqu'à ses dernières limites, affirmation est faite que la personnalité de Léger serait seule en cause, malgré le projet de réinsertion défendu depuis près de vingt ans. Que le gouvernement, dans sa divine certitude que son bras de justice frappe toujours légitimement, ne puisse admettre qu'un condamné contredise pendant plus de trente-neuf ans le jugement dont il a fait (objet, cela n'a rien d'étonnant (hélas). Mais qu'à mots à peine couverts, il suspende la libération de Léger à (obtention d'aveux, qu'il soumette ainsi le détenu au chantage permanent, cela soulève le coeur! L'intransigeante attitude de Léger doit-elle exaspérer le martial orgueil de nos justiciers républicains! De là à comprendre que ces dignes monarques, en retour, s'arrogent le droit absolu de punir perpétuellement un homme pour ses protestations d'innocence...
Quant à l'accusation de torture et de traitement inhumain, le gouvernement français ne se sent pas le moins du monde concerné. At=on parlé de peine de mort lente? L'État estime que le grief relève d'une critique générale de la peine perpétuelle - ce en quoi nous lui donnons raison -, et en profite pour demander à la cour de le déclarer, en l'espèce, irrecevable. Passons cette esquive. L'État renchérit. La peine n'est pas prohibée, elle « s'effectue normalement ». Les tourments de Lucien Léger - que l'on n'a tout de même pas le toupet de contester - « ne sont que la conséquence de décisions parfaitement justifiées ». Voilà toute la défense du gouvernement. Légalité de la condamnation, légalité de l'examen des recours, des demandes de libération conditionnelle, légalité des refus, etc. Léger sera heureux d'apprendre qu'il souffre dans l'ordre de la loi.
Quarante années de détention. L'État français a construit seul cette aberration. À l'heure des explications, il contemple son oeuvre en examine les différents rouages: tout est en ordre. Tout est normal. C'est d'ailleurs le privilège de cette justice-là, de se nommer encore « justice » quand elle repose sur des bases erronées, falsifiées, ou grotesques. Et c'est ainsi qu'il n'y a pas si longtemps, elle tranchait des têtes. C'est ainsi qu'aujourd'hui elle encage. Ce n'est pas abominable, c'est légal. L'expression d'une telle force serait, aux mains d'un individu, considéré comme crime et jugé comme tel. Aux mains de (État, voilà le droit.(1)
Je souscris personnellement à la conclusion de mon ami Philippe Charon, et ne doute pas que l'État français sera condamné. Mais la CEDH, qui a mis plus de deux ans à juger de la recevabilité de la requête déposée par Lucien Léger, s'engage maintenant dans une autre procédure dont nul ne peut estimer la durée. Cela risque d'être fort long. N'oublions pas, et c'est une autre crainte, que la France, même condamnée, n'est pas tenue de libérer Léger. Le temps presse. Une vaste campagne de sensibilisation de l'opinion publique est plus que jamais d'actualité.

André Sulfide

1. Lire, relire l'Unique et sa propriété, de Max Stirner.

Le Monde libertaire #1374 du 4 au 10 novembre 2004

Ecrit par libertad, à 21:52 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  JOURDANET
20-01-05
à 15:53

OUI LIBEREZ LUCIEN LEGER

C EST PARFAITEMENT ABUSIF 40 ANNEES DE PRISONS CEST INHUMAIN
LUCIEN LEGER DOIT ETRE LIBERE
IL A TROP LOURDEMENT PAYE SA PEINE SI TANT EST QUIL ETAIT COUPABLE ? CE QUI N A JAMAIS ETER FORMELLEMENT PROUVE
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  Pèredefamille
01-09-05
à 10:27

Et la vie du gosse ? Légèr ement coupée , non!?

Il  va de soir  que les  P. Henry    et autres   Lucien  sont tous  des  innocentes  victimes  de l'horreur  répuiblicaine .   Cette  antienne   une fois   formulée,  de quoi s'agit-il?

Les  media  célèbrent   la sortie de  prison de  l’assassin d’enfant  L . Léger .  

Europe1 mercredi soir 31.08.05  pousse   jusqu’à  offrir tribune    au comité de soutien du monstre   afin que  ces  sensibleristes  dévoyéss’épanchent en  reproches  filandreux  d’un  pathos    à  prétention  humaniste,contre la société « coupable « d’avoir  ainsi  brimé cet  humanoïde  au nom de la loi  . .

 

   Quant  au garçonnet   assassiné  qui entame  sa   40 °  année   de  cimetière   sur les  environ  80  années probables de vie   que  l’assassin lui a  volées ?

….Et   quant  au  chagrin  de  même durée  et à perpétuité  des parents ,s’ils  ont survécu à l’atroce  deuil de leur enfant   ?  

Rien … » il est mort  , hein. , ce  gosse » . Point  barre   à son sujet.

 

« Aors que ce  malheureux Lucien, il  a besoin  qu’on l’aide à se reconstruire «    (sic)

  pour être  mieux  à même de recouvrer   le  fonctionnement  de  ses tares  de monstre ? Comme la plupart des assassins pervers que sont les meurtriers d’enfants   ou de  J-F  de rencontre ?

 

Théophraste,entends-tu  déraper   tes  infects  successeurs !?

  Que  n’as-tu    établi  une  table des lois de déontologie   journalistique !!!

 

Et toi  Député   ,  entends-tu l’indignation  démocratique  du peuple ,dont  tu  a   délibérément  violé  la volonté   majoritaire ?

En  votant ,sans mandat pour ,( même pas  en programme  électoral )   la  garantie de  vie  puis la libération , y compris pour ce  genre d’assassin  pervers , souvent récidiviste ?

 

  Heureusement qu’un  an  prochain une majorité  vraiment démocratique votera  nécessairement

d’instituer  l’exécution contre   ce  genre de monstre. (  d’ailleurs exécution douce  par  piqûre  somnifère   … alors que   ces assassins martyrisent leurs petites  victimes )

 

 

Car leur  prétendue part d’humanité  rémanente   «   chez le pire des  hommes «  (sic)  -  argument spécieux  des sensibleristes  religieux  récupéré  par  le  laxisme  régnant en  faveur du délinquant et du  criminel  -  , ce  n’est que leur  apparence humanoïde.

Enveloppant une perversité  irréversible .Malgré  toute  leur capacité-attachée  de simulation d’angélisme  , pour  tromper  des sensibleristes  dévoyés  qui  demandent  à l’être , afin des’octroyer   la   « générosité     de  leur pardonner .  

Parce que  cela  ne leur coûte  rien…  tant  que la  victime  n’est pas de leur  famille, hein…ils  vont pas faire de l’empathie pour  un mort. ! 

Ah les  gentils  libertaires …bien   lucides, et  de  bonne  foi en hypocrisium   massif... 

 

Hj Le  M       parce que  « la seule cause qui vaille  est celle de l’homme   ( H-F ) » DONC   dans  l’équité  de la  peine  nécessaire  en  échange d'une  vie massacrée  et non  dans la  sensiblerie dépravée  envers  l'asssasin

 

 

 

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  Père de famille aussi, pourtant
01-09-05
à 10:49

La vengeance ne rend pas justice à qui que ce soit

Je me fiche totalement de l'avenir d'assassins de ce genre. Je ne les pleurerai pas. Je ne sais pas plus que quiconque si Léger était coupable ou non.
Mais contrairement à ce qui a été développé ci-dessus, je pense que la vengeance ne rend pas justice à qui que ce soit, elle ne permet même pas de se défouler, ni de faire son deuil. Quand cette vengeance est l'oeuvre d'un proche de la victime, je la comprends et ne la condamne pas (que ferais-je à leur place?). Mais lorsque cette vengeance est celle d'un Etat, raisonnable et neutre (en théorie), là, je ne peux la cautionner. Et la peine de mort encore moins, surtout que dans ce cas, on ne peut plus faire machine arrière en cas d'erreur judiciaire.
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  punkcore
01-09-05
à 22:39

le sujet est difficile car la peine de mort est nul car tu descend au niveau du tueur .que faire la moi je le laisserai en prison car il ne faut pas toucher au enfants .par contre si un jour je vois un homme entrain d agresser un enfant je sais pas comment je reagirai ce qui est sure c que ce sera violent mais juste a quel point peut etre jusqua la mort mais j aurai sauvé une vie ,en plus d'un gosse je pense que ca vaut le coup de devenir un meutrier.
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  punkcore
01-09-05
à 22:42

si les flics faisait leur travail il aurai moin de crime degoutant ,o lieu d emmerder les jeunes
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  Anonyme
01-09-05
à 23:04

La vie d'un enfant... Mais est-ce moins grave s'il s'agit de la vie d'un adulte? Je ne pense pas.
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  punkcore
02-09-05
à 01:49

<p>moi je pense que oui car l adulte qui s en prend a un enfant c pa normal c innocent un enfant.</p><p />
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  Anonyme
02-09-05
à 22:39

Re:

Et quand il s'agit d'un adulte, est-ce normal? De quoi est coupable un adulte? De ne plus être un enfant? Et l'enfant à qui l'on tue son père ou sa mère, trouve-t-il cela normal? Non, c'est toujours dégueulasse, quelle que soit la victime.

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  anonyme
13-04-06
à 10:56

Re:

La femme de Lucien Léger a été retrouvée morte dans des conditions non élucidées. Avant sa mort elle se plaignait de recevoir des appels anonymes des véritables assassins de Luc Taron, qui, disait-elle la menaçaient de mort...
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