L'En Dehors

Je viens de le lire, c'est très bon, et facile à lire vite.

Mais surtout ne pas simplifier en croyant que ce livre dénonce le ... capitalisme. Il dénonce quelque chose de bien plus grave, commun au capitalisme et aux socialismes : l'industrialisme, avec son culte du progrès, son obsession productiviste,sa croyance aux bienfaits automatiques de la science...

Les marxistes comme les libéraux mènent la planète au chaos.La gauche est ridiculisée pages 118-119, du fait de son culte de la croissance, qu'elle partage avec la droite!

Le problème est bien plus ancien et bien plus grave que le seul capitalisme.pp.9 et 76, il montre que nous sommes dans la merde depuis que le peuple admire les riches , au lieu de les égorger au plus vite. Les "riki", mot francique qui signifie à la fois "riche" et "puissant", aiment parader, en jeter plein la vue, se "distinguer" (livre de Bourdieu), et cette soif d'ostentation pourri le monde depuis 4000 ans, depuis au moins qu'existent des débiles (mais malins) qui ont mis en place des sociétés pyramidales avec eux tout en haut. Le peuple est assez con pour jalouser, envier ces cons.

Même aujourd'hui, la gauche ne sait pas que le gateau est empoisonné, et excite le peuple pour qu'il demande sa part, comme si le gateau dont s'empiffre les riches était un bon gateau.

Kempf s'étend longuement sur le livre de Thorstein Veblen : "Théorie de la classe de loisir" publié en 1899, pour insister sur ce fait fondamental : les gens se laissent domestiquer (au sens situ de Riesel) par la société de consommation car il veulent IMITER, ils sont drogués par le syndrome mimétique, ils sont hypnotisés par le mode de vie des riches, ils n'ont qu'un idéal, gravir l'échelle sociale, imiter les riches.

La planète va vite crever parce que près de la moitié de l'humanité vit en Asie, et que Chine et Inde sont en pleine accélération du délire mimétique. Ils vont faire sauter tous les verrous écologiques en quelques années. Le nombre de bagnoles en Chine vient d'augmenter de 130% !

Il n'y aurait de l'espoir que si tous les chinois devenaient soudain des ... hippies, boycottant la société moderne, fuyant les villes, pour vivre en auto-suffisance à la campagne avec que des moyens artisanaux connus de leurs grands parents, en se jurant de ne plus jamais regarder la télévision. Car le mal s'est introduit au fond des campagnes avec l'arrivée de l'électricité, puis de la télé !

En France, les gens se ruent sur les revues pipoles, ils aiment se gaver d'images sur la vie des riches, et la chaine aux records d'audience, adaptée à la connerie des gens, TF1, surfe sur cette tendance.(....)

Kempf a raison de bien insister sur les riches. Lire les sociologues Pinçon-Charlet (Monique et Michel) pour comprendre la débilité des riches, et de Villette et Vuillermot="Portrait de l'homme d'affaire en prédateur" La Découverte 2005, pour avoir les noms et activités sordides de ces salauds. (...)

On manque de livres en France pour actualiser Veblen (1899 !)...

Qui connait des bouquins qui analysent l'imaginaire des riches, ce qui les fait rêver, ce qui les anime, à quoi ils jouent quand ils sont pétés de tunes ?

En tout cas, rien de plus con de s'en prendre au seul "capitalisme", c'est bien plus grave que ça. Abattre le capitalisme, si c'est pour nous rejouer le coup de l'apologie marxiste des forces productives, cela servira à rien, on continuera à aller droit dans le mur des limites écologiques de la planète en continuant à faire l'apologie du progrès, de la science et de l'industrie.

L'occidentalité est un totalitatisme. Il faut se débarasser de la civilisation occidentale, et même de toute civilisation. Car toujours, une civilisation s'étourdit d'orgueil, de monuments stupides, toujours ce truc d'en jeter plein la vue pour régner, fantasmer sur sa puissance. Il faut redécouvrir l'art convivial et communautaire de vivre sans CIVIS, sans POLIS, sans ETAT, sans chefs ni hiérarchie. L'humilité de ce mode de vie en multiples micro sociétés autarciques, à échelle humaine, garantira sa sustentabilité écologique, et le problème soulevé par Kempf sera ainsi résolu...

(...)

(...). Ils sont dangereux non seulement parce qu'ils polluent et exploitent les prolos, vieille rengaine marxiste(mais les artisans hautement spécialisés qui travaillent pour Bernard Arnault se vivent pas comme prolos !), mais surtout parcequ'ils tirent toute la société moderne vers le haut du goût de la parade et de la distinction. Plus on les voit dans les médias, plus ils sont nuisibles en tant que modèles de mode de vie imbécile, mode de vie qui, parce que imité, mène la planète à la catastrophe...

Tapki, j'ai du enlever certains passages qui ne peuvent être publiés sur un site public

Takpi, il est clair qu'il faut mener une lutte que j'appelle anti-hiérarchiste. Sur mon blog, j'ai tenté de définir cela pour englober d'autres phénomènes d'organisations pyramidales que le capitalisme et pour réunir tous les adversaires des anarchistes sous une seule banière, celle de leur plus petit dénominateur commun, la hiérarchie.

Hiérarchisme: Action de ou tendance à construire des rapports de pouvoir, de domination entre humains. Ces rapports sont souvent fondés par influences matérielles, intellectuelles, affectives, psychologiques, médiatiques et/ou charismatique.

Hiérarchiste: Personne se réclamant du hiérarchisme ou agissant dans un cadre hiérarchique, soit par soumission ou par quête de pouvoir, construisant ou reproduisant volontairement des rapports de domination. Le hiérarchiste est toujours lui-même, quelque soit sa place dans la hiérarchie, soumis à une idéologie.

On compte aujourd'hui de nombreuses expressions du hiérarchisme dans la société humaine. Quelques-unes des plus développés (liste non-exhaustive):
Le capitalisme, l'électoralisme, l'étatisme, le cléricalisme, le sexisme, le nationalisme, l'élitisme...

dommage cela m'intéresse grandement, je pourrais les lire en privé stp???
merci :)

je reviens de la librairie...    pas donné le bouquin.... plus de 15 dollars...


y a quelques temps j avais envie de reprendre le concept du bookcrossing, mais dans une version anar...

La pensée ne cessera pas plus que la sensation.
Mais le pouvoir des pensées et des idées, la domination des théories et des principes,
la souveraineté de l'esprit, bref - la hiérarchie durera aussi longtemps que dureront
les curés, c'est à dire que les théologiens, les philosophes, les hommes d'Etat,
les philisptins, les libéraux, les maitres d'école, les laquais, les parents,
les enfants, les époux, Proudhon, George Sand, Bluntschli, etc ... auront la parole.

La hiérarchie durera aussi longtemps que l'on croira à des principes, qu'on y pensera,
serait-ce meme pour les critiquer, car la critique la plus impitoyable elle-meme,
minant tous les principes existants, croit finalement encore au principe.
S.
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Oui, ce livre à l'air d'une belle critique, mais il croit encore au principe.

L'humanité a un but, et celui-ci n'est pas absurde. (le suicide est un but absurde).
La terre et la nature doivent nous survivre, à toi et à moi qui ne sommes rien en
comparaison.
Nous devons rester pauvres, car etre riche c'est mal, et être pauvre c'est moral.
(à ce niveau là les chrétiens ont un ou deux millénaires d'avance sur feuerbach)

Vivre sans chef, voila un beau principe.
Le jour ou un vieux compagnon m'a rigolé au pif lorsque j'ai émis l'hypothèse
que les "structures hiérarchiques de dominances"(1) étaient partout présentes,
y compris au groupe et dans toutes les orgas anarchistes.
(FA,CNT(au pluriel),AL,ajouter votre orga ici).

J'ai d'abord cru avoir dit une connerie, puis il a rajouté :
EVIDEMMENT ! naïf que tu es !

(1) voir tous les ouvrages de henry laborit et surtout : éloge de la fuite.

Mais ne vous inquiétez pas, tout va s'arranger, vous n' aurez plus ces pensées négatives sur le monde, fini le bad trip quotidien, car voilà la clef du bonheur...
http://www.comao.com/index.html

en amont de la hiérarchie, il y a l'inégalité de la possession des biens matérielles, que les sociétés "contre l'Etat" décrites par Pierre Clastres savent, savaient, juguler pour que perdure l'égalité sociale.

Dans les autres sociétés qui sont à l'origine de la dérive vers l'Etat, il y a présence de cette mystérieuse pulsion pour l'enrichissement.

Pourquoi les gens veulent imiter les riches ?

Car ce phénomène a commencé bien avant qu'existe la publicité !

Donc bien avant qu'on excite les pauvres , pour leur faire désirer la consommation, et les hypnotiser avec la vie "fabuleuse" des riches, il y avait des gens captivés par l'envie de l'"ascension sociale".

Pourquoi ?

Il y a 4000 ans ou plus, déjà, les riches, les princes, savaient qu'il suffisait d'en jeter plein la vue pour que le peuple séduit, ébloui par tant de richesses, se laisse guider...

d'où vient cet sorte d'instinct mimétique, cette tendance à vouloir imiter les plus riches que soi ? au lieu de les tuer, et de remettre ainsi en place l'égalité et le goût pour la vie modeste, tranquille, sans travail, propre à toutes les sociétés d' avant l' Etat ?

Car en plus le modèle de vie riche est un modèle qui mène à la catastrophe écologique...

"Car en plus le modèle de vie riche est un modèle qui mène à la catastrophe écologique..."

60.000 milles riches humains sur terre polluraient surement moins que
600 milliards de pauvres.

Le modèle de vie n'est pas la seule explication à nos problèmes,
et ce n'est pas la plus pertinente à mes yeux.

ps : précision utile, je suis pauvre en france, 6040 € sur ma DI 2005.

être riche, c'est être assuréE de satisfaire ses besoins vitaux, et d'avoir les moyens de se reproduire tout en assurant les mêmes conditions à sa descendance...

ce n'est que récemment que les pauvres ont pu prétendre à la satisfaction de certains besoins...

depuis que certainEs grattent la terre que d'autres possèdent, d'aucunEs aimeraient s'émanciper et les autres s'y opposent, question de point de vue...


Le culte de la richesse, comme celui de dieu, est un détournement de l'émancipation humaine, plutôt que de renverser l'ordre inégal, les individus floués désirent s'émanciper par la domination. En provoquant le désir de pouvoir chez les faibles, le pouvoir est accepté ; pourquoi détruire ce qui nous fait envie ?

Les pauvres occidentaux bavent sur les bagnoles et les richesses de leurs idôles (sthaar, divinité la plus répandue du panthéon capitaliste, est un demi dieu qui tire son pouvoir du regard de ses fidèles), les pauvres bavent sur ce qui fait d'eux des esclaves... le luxe et le gaspillage...

Faites le calcul : combien d'entres vous travaillent à des tâches inutiles, produisent des objets inutiles, font couler leur sueur pour des caprices de gestionnaire ? travaillent pour se payer des médocs pour supporter le travail ? travaillent pour payer leur voiture pour aller au travail ? travaillent pour avoir l'impression d'être utile à cette bête immonde (on peut injurier le système, je présume... ;-) ) ? Esseyez d'imaginer, à l'échelle de la société, ce que peuvent représenter ces efforts inutiles, en argent, en ressources, en temps de vie, en guerre...

De toute façon, ça fait belle lurette que le travail ne vaut plus rien, c'est le capital qui rapporte, la spéculation, pas la sueur...   Pourtant, il faut montrer patte blanche et accepter n'importe quel emploi, faire semblant d'être utile, alors que la plupart de nos emploi est nuisible à l'humanité. Travailler pour travailler est une des solutions que les riches ont pour maintenir les pauvres à leur place...

Cela n'échappe pas à Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa quand il affirme qu'il veut revaloriser le travail... de une, il ment, car c'est impossible, et à plus forte raison pour le libéral qu'il est, de deux il annonce un régime dur basé sur la vassalité du salariat.


Ps : vous connaissiez ça ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle

"Le culte de la richesse, comme celui de dieu, est un détournement de l'émancipation
humaine "

Il y aurait donc une "vraie" libération humaine, la seule qui vaille que je me
prosterne à SES pieds, que je m'immole, car devant elle, mon égo ne vaudrait rien.

Tant d'années de perdues à écouter radoter nos pieux athées et libéraux sociaux,
souvent imposables sur la fortune, ya basta !

ps : "vassalité du salariat" est un pléonasme.

Ecoute, si tu veux jouer au plus idiot, je vais gagner, c'est clair, alors pas la peine.


Pour répondre à ta question, je t'en pose une autre ; depuis quand s'émancipe-t-on par un culte ? par un dieu ?

Je ne suis pas en mesure de dire ce qui est émancipant pour telle ou telle personne, en revanche je connais bien ce qui est aliénant. Faire passer une aliénation pour une émancipation peut être nommé détournement.

Puis, pour finir, (tu serais pas prof en rtt par hasard ?) la vassalité que j'évoquais est une caractéristique du salariat et non son synonyme.

merci pour la leçon


Ps: si j

Caspar, une question...

Combien de pauvres pour faire un riche ?

Qand tu auras la réponse, tu pourras la multiplier  par 60'000 riches pour te faire une idée de ce que ça pollue.

Parce qu'il faudrait comparer des populations égales, sinon ça n'a pas de sens.

De plus tu n'as jamais eu que des pauvres ou que des riches ; les unEs existent par les autres.

donc, ce qui détruit la planète, ce ne sont pas les riches, mais ce système qui promet la richesse aux plus serviles.

Tout le monde, dans sa vaine tentative ( il n'y aura jamais une majorité de riches, donc la plupart échoue ) d'enrichissement, brûle à grand feu les ressources qui permetteraient une vie partageuse.

[...] Ecoute, si tu veux jouer au plus idiot, je vais gagner,
c'est clair, alors pas la peine.
[...]
ce n'était pas dans mon intention,
mais j'te prends quand tu veux ! ;-)

[...] Pour répondre à ta question, je t'en pose une autre :
depuis quand s'émancipe-t-on par un culte ? par un dieu ?
[...]
Je n'ai posé aucune question.

[...] Je ne suis pas en mesure de dire ce qui est émancipant pour
telle ou telle personne,
[...]
Alors ne me vends pas "la vraie émancipation humaine",
ou la "pas détournée" si tu prefères.

[...] en revanche je connais bien ce qui est aliénant.
[...]
pour toi peut-etre, mais pour moi, surement pas.

[...] Faire passer une aliénation pour une émancipation peut
être nommé détournement.
[...]
Il n'y a détournement que lorsqu'il y a un chemin, une voie,
une direction, un but. Si tu rajoutes "humaine", tout devient clair,
MON bien ou émancipation ne peut découler que de SON bien ou
émancipation. Vieille rengaine thomiste.

[...] tu serais pas prof en rtt par hasard ?
[...]
J'ai eu du mal à avoir mon bac, je prends ca comme un compliment.

[...] la vassalité que j'évoquais est une caractéristique du
salariat et non son synonyme.
[...]
C'est ton avis, très bien. Tu connais déjà le mien :
Le salariat est synonyme d'exploitation, d'esclavage,
et je veux l'abolir.

[...] Combien de pauvres pour faire un riche ?
Parce qu'il faudrait comparer des populations égales,
sinon ça n'a pas de sens.
[...]
A population égale, la réponse est évidente :
60.000 RMIstes francais pollue 1.000 fois plus que 60.000 bushmens!
Et pourtant je ne suis pas sur de savoir les quelles sont les plus
"riches", et ce n'est surement pas à moi tout seul
(ni à toi, ni à l'auteur tout seul) d'en décider pour tous.

[...] "donc, ce qui détruit la planète, ce ne sont pas les riches,
mais ce système qui promet la richesse aux plus serviles.
[...]
Ah mais attention, on est d'accord là !
Mais uniquement parceque les plus serviles sont extremement
nombreux. 6,5 milliards, et je m'inclu dedans.
Les serviles seraient 60.000, il n'y aurait aucun probleme
écologique. Ce n'est pas une promesse (surtout non tenue) qui
peut detruire la terre, ni meme une ultra elite ultra dispendieuse
et ultra poluante, mais la servilité GENERALE de 6,5 milliards de
personnes au principe, appelle le capitalisme, bourgeoisisme,
communisme, ou liberalisme au sens large, et nous pouvons nous
associer.
Mais ne fais pas comme eux, en me vendant le bonheur de l'humanité,
et en pensant que je vais gober, car j'espère bien qu'il y aura un
jour une totalité de riches, dont JE ferais partie de mon vivant,
pas plus tard dans 100 ans, mais maintenant, pas que les
générations futures, mais moi aussi !
Partageons les richesses, pas la misère ! maintenant !

Tout le monde dans sa veine tentative d'aduler les idoles pour son
salut eternel, oubli son interet egoiste (par ex : respirer) et
laisse la divinité Humaine lui pourrir le quotidien, et son
environnement. Que l'humanité veuille se faire sauter la cervelle,
ou généraliser la pauvreté, libre à elle, mais ce sera sans moi,
et sans mes spermatozoides.

Les décroissants oublient toujours commodement de rappeler les
problèmes de surpopulation et les solutions "libertaires"
envisageables.

ouais bon voilà, c'est reparti dans les comptes d'épicerie...

tu posais pas de question, mais j'ai senti le besoin d'une réponse, j'ai fauté par envie de bien faire, désolé.


En fait, bien que j'use d'un verbe choisi, je n'avais pas mis autant de sens dans mes mots... Tu tires trop de conclusions à partir d'approximations lexicales, mais je ne t'en veux pas, moi non plus, j'ai pas le bac.

Il ne faut pas me prendre pour un royaliste parce que j'utilise le mot humain.

Je n'ai rien esseyé de te vendre, j'ai juste esseyé avec le peu qui est mien de définir ce que je parviens à identifier comme ennemi de moi. Les faibles équations que j'ai évoqué n'ont en aucun cas la prétention de servir de règle.

mais si tu as envie, tu peux penser que je suis un cake qui tient salariat comme à son moule...



que penses-tu de bolo'bolo ? (  <--- ça c'est une question ! )

Je ne connaissais pas, ça a l'air très sympa.
j'essaye de le choper gratos sur le net, ou à la biblio s'ils l'ont,
et je le dévorerais peut-etre 7 ou 8 fois s'il me plait.

il me semble que cette version est partielle, mais doit y avoir la majorité, enfin je sais plus trop, mais y a de quoi se faire une idée :  http://www.lyber-eclat.net/lyber/bolo/bolo.html