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Cela devait être dit pour éviter tout malentendu partisan, mais la dernière déclaration (I-télé/Europe1 le 1er avril) de la présidente du MEDEF mérite que l’on s’y arrête,… elle en dit long sur le cynisme du patronal et ces temps de crise.
"Le programme de Jean-Luc Mélenchon est un programme qui installerait une modalité de contrôle de l'économie et pas seulement de l'économie, peut-être comme on n'en a jamais vu".
Madame Parisot craint un « contrôle de l’économie ». Quand on voit les intérêts qu’elle défend on comprend sa crainte. Il est certainement mieux, pour les acteurs économiques qu’elle représente de pouvoir, sans aucun contrôle, de leurs victimes faire leurs petites et grandes affaires. En effet :
Que serait l’économie sans la liberté de licencier, d’exclure du travail, de réduire à la misère celle est ceux qui par leur travail créent la richesse ?Que serait l’économie si les fabricants ne pouvaient plus fabriquer n’importe quoi avec n’importe quoi ? S’il fallait toujours faire attention aux composés des produits, en vérifier la toxicité, mettre en garde le consommateur sur d’éventuels dangers ?
Que serait l’économie si l’on ne pouvait pas polluer sans limite notre environnement, l’air, la mer, la campagne, les villes ?
Que serait l’économie si les possesseurs du capital ne pouvaient plus toucher des rémunérations dépassant l’imagination du citoyen moyen ?
Bref, que serait l’économie si celle-ci sans tenait simplement à satisfaire les besoins des hommes et des femmes de cette planète dans le respect de l’environnement.
"Il y a aussi des phases dans les révolutions qui sont terribles. Je trouve que Mélenchon est beaucoup plus l'héritier d'une forme de Terreur que l'héritier des plus belles valeurs de la Révolution".
Madame Parisot fait dans la peur. La Révolution,… le mot est lâché. Mais faut-il rappeler à cette dame que s’il y a eu des révolutions dans l’Histoire, c’est justement parce qu’il y avait des personnages comme elle qui s’acharnaient à exploiter, à spolier, à diviser, à exclure des populations entières, les réduire à la misère. Que les exploités ne se révoltent pas et ne font pas des révolutions pour s’amuser, mais acculés à des situations impossibles à vivre. Or, et cela n’a pas échappé à cette dame, aujourd’hui, c’est exactement le cas qui produit révolte, voire révolution. On comprend qu’elle soit inquiète. Quand aux « belles valeurs de la Révolution », ces mots dans sa bouche prennent une étrange sonorité. Pour elle, quel sens peut avoir le mot « LIBERTE »,"Il y a des moments où la démagogie flatte des choses tout-à-fait détestables et c'est comme ça que les choses deviennent ensuite incontrôlables, non maîtrisables".
On comprendra désormais que parler de contrôle collectif de l’économie, de sécurité alimentaire, de réduction des inégalités, de salaires et de retraites décents, de