Lu sur
Résistance inventerre : "Comme si les fraudes ne suffisaient pas, la réglementation européenne autorise désormais toutes les dérives.
C’est une
affaire dont la presse n’a pas fait ses choux gras. En décembre, la
police italienne a démantelé un énorme trafic de faux produits bio. Les
margoulins, soupçonnés d’être liés à la mafia, avaient trouvé la
combine : acheter en Roumanie des céréales et des fruits secs bon
marché, transformés en produits bio grâce à de faux documents, et
revendus quatre fois plus cher à des grossistes qui n’y voyaient que du
feu. Neuf pays européens, dont la France, ont profité de ces
marchandises pleines de pesticides, dûment étiquetées « bio ».
Depuis
cinq ans que durait le trafic, des milliers de tonnes de faux produits
bio auraient ainsi été écoulées pour un paquet d’oseille, au moins 220
millions d’euros. Parmi les fraudeurs, cinq dirigeants italiens
d’entreprises agroalimentaires et – ça ne s’invente pas – deux
responsables d’organismes de certification censés contrôler la filière
bio…
Lire la suite
ici