Les assemblées générales étudiantes appelées à se réunir au Mans ce week-end (23-24 octobre)
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Hacktivist news service : "Alors que 19 sites universitaires sont en grève actuellement, la mobilisation étudiante contre le projet du gouvernement sur les retraites ne cesse de grandir !
Les assemblées générales dans la quasi-totalité des universités aujourd’hui ne désemplissent pas : 1200 personnes se sont réunies hier sur le parvis de Bordeaux 3, 1000 à Montpellier 3 qui a voté le blocage complet après une semaine de blocage partiel (les jours d’assemblées et de manifestations nationales).
La mobilisation des étudiant-e-s s’amplifie de jour en jour et prend aujourd’hui multiples formes, des barrages filtrants à l’entrée des bâtiments comme à Paris 8, Paris 1, Orléans et Pau et Tours, la banalisations des cours, les occupations partielles ou complètes à Nantes, Clermont-Ferrand, Rennes 2 et Toulouse Mirail, et la participation massive aux manifestations dans toutes ces villes.
Pour l’auto organisation du mouvement étudiant !
Les assemblées générales de toute la France sont appelées ce week-end (le 23-24 octobre) à se réunir en coordination nationale au Mans. Cette première coordination marquera l’entrée des étudiant-e-s dans ce mouvement de grande ampleur, et la mise en place d’une plate forme de revendications au niveau national.
Les délégations des 19 sites en lutte actuellement seront rejointes par celle de l’IUFM de Rennes, actuellement occupé après un vote à une très large majorité.
Les coordinations se suivront chaque semaine, accueillant à l’avenir davantage de facs en lutte, qui dirigeront elles mêmes leur mouvement jusqu’à obtenir satisfaction de ses revendications.
Pour la convergence des luttes !
Voilà plus de dix jours que les salarié-e-s sont engagé-e-s dans une lutte interprofessionnelle et intergénérationnelle qui n’a qu’une seule volonté : ne plus reculer. Le caractère inédit de cette mobilisation en France tient du fait de la multiplicité de ses formes, de sa durée et de son écho dans la société. Les étudiant-e-s ont toute leur place dans celle-ci, en apportant leurs propres revendications et leurs propres modalités de lutte. Ce sont dans les assemblées générales que cellesci doivent être discutées et votées. Nous devons oeuvrer aux côtés des travailleurs à généraliser la grève et continuer de nous joindre à eux dans les manifestations nationales des 28 octobre et 6 novembre prochains.
Il s’agit maintenant d’engager l’ensemble des universités dans la bataille contre le projet du gouvernement, en rejoignant les lycéen-ne-s, et les salarié-e-s de tous les secteurs, dans la rue.