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L'En Dehors


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Le monde est une marchandise
Il est à nouveau temps d’approfondir les rapports économiques eux-mêmes sur lesquels se fondent l’existence de la bourgeoisie et sa domination de classe ainsi que l’esclavage des travailleurs.
1. Les rapports entre le travail salarié et le capital, l’esclavage du travailleur, la domination capitaliste.
2. Qu’est-ce qui détermine le prix d’une marchandise ?



Nous chercherons à faire un exposé aussi simple et populaire que possible, et sans supposer connues à l’avance les notions même les plus élémentaires de l’économie politique. Nous voulons être compréhensible par les travailleurs, chômeurs et précaires. Il règne d’ailleurs partout en France, l’ignorance et la confusion d’idées les plus étranges au sujet des rapports économiques les plus simples, chez les défenseurs patentés de l’état des choses actuel et jusque chez les soi-disant socialistes et la sociale démocratie des altermondialistes.
Abordons donc la première question : Qu’est-ce que le salaire ? Comment est-il déterminé ?
Si l’on demandait à des travailleurs : A combien s’élève votre salaire ? ils répondraient : l’un : « - Je reçois de mon patron 45 euros par jour », l’autre : « - Je reçois 90 euros », etc. Suivant les diverses branches de travail auxquelles ils appartiennent, ils indiqueraient les diverses sommes d’argent qu’ils reçoivent de leurs patrons respectifs pour la production d’un travail déterminé, par exemple pour la fabrication d’un téléphone portable, ou d’un ordinateur, encore de la cueillette d’un rang de pommiers ou pour remplir n’importe quelle mission d’intérim. Malgré la diversité de leurs déclarations, ils seront tous unanimes sur un point : le salaire est la somme d’argent que le capitaliste paie pour un temps de travail donné ou pour la fourniture d’un travail déterminé.
Le capitaliste achète donc (semble-t-il) leur travail avec de l’argent. C’est pour de l’argent qu’ils lui vendent leur travail. Mais il n’en est ainsi qu’apparemment. Ce qu’ils vendent en réalité au capitaliste pour de l’argent, c’est leur force de travail. Le capitaliste achète cette force de travail pour un jour, une semaine, un mois, etc. Et, une fois qu’il l’a achetée, il l’utilise en faisant travailler la personne pendant le temps stipulé. Pour cette même somme d’argent avec laquelle le capitaliste a acheté sa force de travail, par exemple pour 45 euros, il aurait pu acheter un grille-pain ou une quantité déterminée d’une marchandise quelconque. Les 45 euros avec lesquels il a acheté 7 heures d’utilisation de la force de travail sont le prix des 7 heures de travail. La force de travail est donc une marchandise, ni plus, ni moins que le grille-pain. On mesure quantité de celle-ci avec la montre et non avec la balance.
Leur marchandise, la force de travail, les travailleurs l’ échangent contre la marchandise du capitaliste, contre l’argent, et, en vérité, cet échange a lieu d’après un rapport déterminé. Tant d’argent pour tant de durée d’utilisation de la force de travail. Pour 7 heures de repassage, 45 euros. Et ces 45 euros ne représentent-ils pas toutes les marchandises que je puis acheter pour 45 euros ? Le travailleur a donc bien échangé une marchandise, la force de travail, contre des marchandises de toutes sortes, et cela suivant le rapport déterminé. En lui donnant 45 euros, le capitaliste lui a donné tant de viande, tant de légumes, tant de vêtements, tant d’électricité, tant d’internet, tant de télévision, etc . , en échange de sa journée de travail. Ces 45 euros expriment donc le rapport selon lequel la force de travail est échangée contre d’autres marchandises, la valeur d’échange de la force de travail. La valeur d’échange d’une marchandise, évaluée en argent, c’est précisément ce qu’on appelle prix. Le salaire n’est donc que le nom particulier donné au prix de la force de travail appelé d’ordinaire prix du travail, il n’est que le nom donné au prix de cette marchandise particulière qui n’est en réserve que dans la chair et le sang des hommes et des femmes.

1er volet, à suivre…
Ecrit par , à 21:33 dans la rubrique "Pour comprendre".



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