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Le « fauchage d’OGM à la française » s’exporte en Catalogne

Lu sur Samizdat.net : "Pourtant considérée,en Europe, comme le fief des organismes génétiquement modifiés avec plus de 30 000 hectares cultivés, l’Espagne pensait bien être à l’abri d’actes d’opposition aux recherches sur les plantes transgéniques. Un état de grâce qui a, semble-t-il, pris fin le 5 juillet 2004.

A en croire les chercheurs qui nous ont témoigné de cet évènement, les membres d’un syndicat minoritaire de paysans de Lléida (nord est de l’Espagne) n’ont laissé aucune chance aux plants de blé dur qu’ils avaient implantés dans le but de mesurer l’intérêt d’un transfert de gènes pour obtenir des végétaux valorisant mieux les apports azotés.

Erreur, fougue ou zèle,…une parcelle voisine, pourtant non transgénique, a connu le même sort. Le lendemain, le 6 juillet 2004, Josep Tarrago, directeur général de l’Institut régional de recherche technologique et agro-alimentaire (Irta) découvre les parcelles fauchées.

Ce chercheur s’avoue inquiet, cela d’autant plus qu’il comprend mal la logique de cette action.

« Il y aura certainement de nouveaux arrachages » prévoit Josep Tarrago (FarmersTV.com) « Pourquoi s’attaquer à ces parcelles d’expérimentation alors qu’en Espagne, il y a déjà plus de 30 000 hectares de mais OGM cultivés » s’interroge Josep. Le contexte est, en effet, fort différent de celui de la France mais les influences sont certaines. « La plateforme anti-OGM de Catalogne me semble très fortement inspirée par José Bové et par les mouvements français de faucheurs d’OGM » poursuit-il. « Cependant, il faut bien savoir que ce syndicat est très minoritaire et son envergure est seulement régionale même s’il appartient à une Fédération nationale. A ma connaissance, c’est la première fois qu’une telle destruction est commise en Espagne. Nous avons été très surpris par cet action car, depuis cinq ans que nous conduisons de tels essais, nous avons toujours veillé à être transparents et à bien informer nos concitoyens de toutes les expérimentations menées. »

Durant les jours qui ont suivi le fauchage, le directeur de l’Irta a décidé de jouer la carte de la concertation mais sans réel succès. « Nous avons échangé des messages par voie de presse » se souvient-il. « Nous avions proposé une sorte de pacte de non-agression car je pense qu’un Institut de recherche et de développement ne doit pas entrer dans une telle controverse. Notre mission doit se limiter à apporter des réponses objectives aux questions d’ordre scientifique qui se posent. Les anti-OGM n’ont semble-t-il pas accepté notre proposition. Peut-être ne le pouvait-il pas sans risquer de perdre la face médiatique ? »

Le directeur de l’Irta a finalement déposé une plainte. Il souhaite rester confiant mais il sait que ce qui s’est passé le 5 juillet 2004 a de fortes chances de se renouveler. « Il y aura certainement de nouveaux arrachages » prévoit Josep. « Il faudra faire avec ! Nous devons poursuivre nos travaux. Je reste toutefois confiant car nous avons reçu un soutient unanime de la communauté scientifique catalane. »

Source : http://www.infogm.org

Ecrit par libertad, à 21:40 dans la rubrique "International".



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