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L'En Dehors


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La triste farce de la "victoire du non" (2)
Deuxième partie de l'article : Une «grande victoire symbolique» ? Un «immense espoir» ?

D'ailleurs les anarcho-électoralistes d’Alternative libertaire dévoilent de façon bien naïve le manque d’ampleur de leur vision politique lorsqu'ils écrivent sans rire que la «victoire du Non» serait une «petite victoire sociale» et une «grande victoire symbolique».

Voilà à quoi en sont réduits des révolutionnaires aujourd'hui : à se réjouir de victoires électorales, qui plus est «symboliques», ou de l'«immense espoir» (LCR) soulevé par les résultats d'un référendum-plébiscite qui s'est retourné contre Chirac. D'ailleurs nos révolutionnaires ne parlent plus guère, dans leur propagande quotidienne, de détruire l'Etat bourgeois, de former des conseils ouvriers, de supprimer le salariat, la monnaie et la hiérarchie, de réorganiser la production et la vie sociale sur des bases radicalement différentes : ils préfèrent évoquer une «rupture avec le capitalisme» (LCR) tout comme Mitterrand avant 1981 ou menacer de «faire trembler le capitalisme» (Alternative libertaire).

Lors de l'émission Transeuropéennes, mardi 31 mai, Alain Krivine, dirigeant de la LCR, a tranquillement expliqué : «ce que les gens veulent, c'est une France solidaire qui permette le plein emploi et une juste redistribution des richesses». C'est peut-être ce que «les gens» veulent, mais si c'est tout ce que des révolutionnaires ont à proposer aux travailleurs quand ils ont l'occasion inespérée d'exposer leurs idées et leurs propositions à la télévision, franchement ils feraient mieux de se taire plutôt que de servir de porte-voix aux prolétaires les plus modérés…

Quant à la prétendue «autre Europe sociale, démocratique, écologiste et féministe», ce n’est qu’un rideau de fumée ; c'est mentir de prétendre qu'elle pourrait jaillir des urnes et, de surcroît, d'un soutien «critique» aux politicards de gauche.

C'est mentir de faire croire qu'elle pourrait venir d'une «Assemblée constituante (5)», élue à la proportionnelle, qui par ailleurs donnerait une représentation solide au Front national et à ses 5 millions d'électeurs, sans compter toutes les autres forces réactionnaires qui pourraient librement s'y exprimer, si l’on reste dans le cadre de la démocratie bourgeoise traditionnelle.

C'est mentir d'affirmer que cette «autre Europe» pourrait être facilitée par la tenue d'un «nouveau Forum social européen» qui permettrait à toutes sortes de politiciens de gauche discrédités de se refaire une virginité.

Les militants d'extrême gauche ont bien peu confiance en la force et la justesse de leurs idées pour croire qu'une pseudo-victoire électorale pourrait «gonfler le moral des classes populaires» (Alternative libertaire). C'est exactement le raisonnement que tenaient d'ailleurs la LCR ou l’OCI (ancêtre du PT actuel) en 1981 quand ils expliquaient que la venue de Mitterrand au pouvoir allait soulever l'espoir des «masses» et que celles-ci «déborderaient les appareils». On a vu le résultat : croissance exponentielle du chômage, casse de la sidérurgie, des mines, des chantiers navals, de l'automobile, dégradation générale de tous les prétendus «services publics», attaques systématiques contre les travailleurs immigrés, essor du Front national et de l'expression publique des idées et comportements racistes, etc.

Les ouvriers et les employés qui ont voté non sont peut-être momentanément contents d'avoir filé une baffe à Chirac et à certains représentants de la classe dominante. Mais ils n'ont pour le moment AUCUNE AUTRE PERSPECTIVE politique que de confier demain le pouvoir à une autre fraction de la classe dominante : la gauche qui a mené une politique anti-ouvrière chaque fois qu'elle est venue au gouvernement.

Les travailleurs n'ont pas suffisamment confiance en eux-mêmes pour prendre leurs affaires en main, s'emparer des usines et des bureaux, supprimer toute hiérarchie, se débarrasser de toutes les forces répressives de l'Etat, mettre en place leur propre pouvoir et donner une orientation radicalement différente à toute la production. Les partisans du «non de gauche» ne font que renforcer leurs illusions dans l'utilité et l'efficacité des élections, illusions dont on sait parfaitement qu'elles seront demain trahies.

Les manœuvres de la «gauche du non»

La façon dont la gauche nous explique aujourd'hui la prétendue «victoire du Non» témoigne une fois de plus du nationalisme incurable qui imprègne ses dirigeants. En effet, qu'ont déclaré les dirigeants de la pseudo-gauche du Parti socialiste dimanche 28 mai dès qu'ils ont appris les résultats des élections ? «Je suis fier d'être français» (Henri Emmanuelli), «Notre pays a une haute idée de la politique et refuse une économie de marché sans aucune règle» (Marie-Thérèse Lienemann), «La rupture avec le capitalisme est un songe creux» (Arnaud Montebourg).

Qu'a déclaré le trio Dolez-Filoche-Généreux qui a fait un tour de France et près de 90 meetings pour le «non de gauche». Ils se sont réjoui de l'«allégresse» du «peuple français» qui a manifesté dans les rues «comme en mai 1981». Mais nos trois mousquetaires oublient de mentionner tous les coups portés à la classe ouvrière par la gauche au pouvoir depuis ces mêmes manifestations de liesse. Fidèles à la tradition du nationalisme français le plus arrogant, nos trois «socialistes de gauche» osent écrire que «le non français a créé la possibilité d'une authentique refondation démocratique de l'Europe. Il dit au reste de l'Europe que les pro-européens ont le droit de dire non sans menacer la construction européenne», «La France doit donner l'impulsion nécessaire pour une nouvelle renégociation», etc.
Non seulement nos trois branquignols se gargarisent de mots comme «la France» et la «construction européenne», non seulement ils font le même raisonnement que Chirac en croyant encore que «la France» serait la tête politique de l'Europe, mais en plus ils cachent sciemment que leur construction européenne, qu'elle soit menée par des sociaux-libéraux ou des sociaux-démocrates, est et sera inévitablement une tentative de construire une nouvelle puissance impérialiste aux contours inédits.
Certes, on ignore encore si cette future puissance impérialiste européenne verra vraiment le jour et de quelles institutions politiques définitives elle se dotera, mais l'Union européenne possède déjà sa monnaie unique et devra un jour posséder une armée unique, ultramoderne, prête à intervenir sur tous les continents, si elle veut jouer pleinement son rôle face à l'impérialisme américain et aux puissances capitalistes émergentes en Asie, l'Inde et la Chine.

La pseudo-gauche du PS a déjà concocté un beau programme : l' «unité de toutes les tendances socialistes», l' «unité de la gauche» et une «nouvelle constitution démocratique européenne». En d'autres termes, ils veulent avoir des strapontins dans le prochain gouvernement bourgeois de gauche et prendre part à la direction de l'impérialisme européen en lui donnant une façade démocratique.
Le PCF, quant à lui, continue à se vautrer dans le respect et le culte de l'Etat bourgeois puisqu'il demande à Chirac (à Chirac !) de «porter avec force la voix de notre peuple et de demander la renégociation du traité avec un véritable débat populaire en Europe».

ATTAC n'est pas non plus en mal de chauvinisme puisqu'elle propose de réaliser un tour d'Europe «pour expliquer le non français» comme si les Européens étaient trop cons et avaient attendu les altermondains pour comprendre ce qui était en jeu dans la construction de l'impérialisme européen.

Une attitude révolutionnaire conséquente consisterait non pas à «expliquer le non français» aux autres Européens mais à construire ensemble, avec toutes les forces révolutionnaires du continent, une analyse et des actions qui puissent contrer la propagande et les mauvais coups des classes dirigeantes européennes. Mais on en est loin…et ce n’est de toute façon pas l’objectif d’ATTAC et des partis de gauche.


Les rabatteurs d'extrême gauche de Fabius, Bové et tutti quanti

Face aux manœuvres politiciennes grossières de la gauche qui aboutiront sans doute à remettre en selle un politicien «social-libéral» (en clair bourgeois) comme Fabius, l'extrême gauche n'a fondamentalement pas d'autre politique à proposer que d'appeler à la victoire de la gauche en 2007, tout en enrobant cet appel de ses habituelles coquetteries hypocrites (il faut un «gouvernement des travailleurs», un «gouvernement anticapitaliste», etc., toutes formules qui ne sont qu’un habillage trompeur des formules de l’Union de la gauche ou de la gauche plurielle).
Les militants du Parti des travailleurs ont certes leurs propres comités, mais soyons sûrs qu'ils appelleront à voter PC-PS. Lutte ouvrière ne s'est pas mouillée dans les comités du non, mais cette organisation a quand même appelé à voter non lors du référendum et appellera certainement à voter PC, voire PS, en 2007, comme elle le fait à presque toutes les élections.

Quant à la LCR, elle a participé aux comités du non aux côtés des opposants du PS et des Verts, et des militants du PCF. Déjà deux jours avant la «victoire» du non certains dirigeants de la LCR confiaient à Libération qu'ils entendaient faire perdurer les comités du non après les élections pour pousser la gauche au pouvoir. Et le mardi 31 mai, face aux accusations de division lancées par l'ex-ministre PS Moscovici, Alain Krivine n'a pu que se défendre en affirmant qu'il était «unitaire pour dix». Unitaire pour dix, d'accord, mais pour quoi faire en dehors de porter les politiciens de gauche au pouvoir ?

D’ailleurs, Clémentine Autain, apparentée PCF, n’affirmait-elle pas le lundi 30 mai, d'un air gourmand et matois, sur I-télé, qu'il ne fallait «pas tout de suite parler des présidentielles de 2007», sinon on allait couler les comités du non ? Bel aveu qui dévoile les arrière-pensées de tous ces prétendus adversaires du «social-libéralisme» auxquels la LCR veut s’allier pour, paraît-il, mieux les démasquer !

Les manœuvriers de la gauche et de l'extrême gauche vont faire monter lentement la mayonnaise avec l'appui des altermondialistes et peut-être même de certains libertaires pour finalement sortir de leur chapeau Fabius (ou Bové, pourquoi pas ?) aux présidentielles. Mais que gagneront les travailleurs à miser sur ces chevaux-là ? D'amères désillusions et de nouveaux coups dans la gueule s'ils ne se mobilisent pour leurs propres intérêts de classe sans écouter les sirènes électoralistes.

La lutte sera longue et difficile, mais elle ne passera ni par les urnes ni par les combinaisons politiciennes que nous font miroiter la gauche et l'extrême gauche.

Y.C., 1er juin 2005


1. A ce propos un camarade de la LCR m’écrit :« Tu es trop critique à l'égard de la LCR quant à l'internationalisme. Le meeting du 8 avril 2005 à la Mutualité était internationaliste (Bloc de Gauche, SSP, Rifundazione et message de Ken Loach), « Rouge » a fait plusieurs articles sur le débat sur la Constitution ailleurs (notamment sur les 200 000 manifestant-es devant le Parlement grec qui ratifiait la Constitution), un camarade va faire un meeting à Barcelone la semaine prochaine, tout comme nos camarades d'Espacio Alternativo étaient venus en France durant la campagne. »
Dont acte.

Néanmoins, la METHODE de pensée et de travail de la LCR n'est pas internationaliste: une telle méthode supposerait d'avoir travaillé ensemble depuis des décennies avec les organisations sœurs de la Quatrième Internationale (au minimum) pour bâtir une analyse, des actions et des campagnes communes. Et loin de moi l'idée de créer une Internationale qui marche au pas sous la férule d'une section ou d’une direction omnisciente...

Il n’est guère productif d'inviter une fois ou deux fois par an quelques orateurs (dont les positions politiques, dans le cas du meeting du 8 avril, n’étaient pas du tout claires) dans un pays ou dans un autre, et de juxtaposer à la va-vite des analyses nationales reliées par une vague dénonciation de la « mondialisation néo-libérale ».

Il est quand même incroyable qu'une organisation qui affiche une tradition internationaliste ne s'en serve pas pour raisonner d'une autre façon. LO polémiquait avec la LCR dans les années 70 parce que celle-ci croyait en la factibilité de l'Europe et pas LO. Mandel avait écrit d’ailleurs écrit un livre il y a 30 ans environ qui s'appelait « La réponse socialiste au défi américain » où il avançait quelques hypothèses allant dans ce sens.

Or cette souplesse d’interprétation, plutôt positive, vis-à-vis d'une évolution possible de la réalité européenne n'a pas amené pas la LCR à penser son action dans un cadre européen avec d'autres révolutionnaires, ne serait-ce qu’en se limitant aux sections de la Quatrième Internationale. En clair à créer un parti vraiment européen, fût-il « trotskyste pur jus ».

Ce repli national entraîne d'autant plus la LCR (et ses organisations sœurs) à des calculs strictement politiciens: appartenir à des blocs électoraux nationaux qui sont inévitablement amenés à cogérer la crise. Un exemple : Bertinotti du PRC, Parti de la Refondation communiste, veut revenir au pouvoir avec DS (les Démocrates de gauche, ex-majorité du PCI) en Italie. Donc demain les camarades proches de la LCR en Italie qui militent dans le PRC se trouveront dans la même situation qu'au Brésil, au sein du PT face à Lula et sa politique anti-ouvrière. Pourquoi ne pas anticiper les situations et les difficultés, plutôt de répéter exactement les mêmes erreurs pays par pays ? Ou alors c'est qu'on pense que la lutte pour le socialisme à l’échelle internationale est impossible. Dans ce cas il faut le dire, et faire son congrès de "refondation" idéologique, comme le SPD allemand à Bad-Godesberg, et ne plus se réclamer du communisme.

Avec toute l'offensive idéologique menée depuis deux jours dans les médias sur les prétendues "solutions" apportées au chômage en Angleterre, en Suède, au Danemark, on va avoir besoin d'un sacré paquet d'infos pour contrer cette propagande. Or nous serions EN AVANCE sur cette offensive si nous expliquions depuis des années à quel point les "solutions" dans les autres pays augmentent les « working poors » (les travailleurs qui ont un boulot mais vivent dans la pauvreté), au lieu de simplement défendre les "conquêtes de 36, 45 ou 68" comme le fait l'extrême gauche, y compris la LCR. Si au lieu d'opposer explicitement ou implicitement un modèle « anglo-saxon » (inexistant puisque la situation en Angleterre est très différente de celle des Etats-Unis) à un modèle français, nous raisonnions au-delà des frontières. (Ajout du 2 juin 2005.)

2. Cet article s’attache avant tout à démonter les analyses avancées par la «gauche du non» et l’extrême gauche — et accessoirement celles d’un groupe libertaire qui se complaît dans le tacticisme électoral depuis quelques années (Alternative libertaire), reflétant ainsi des illusions qui dépassent très largement les frontières de cette petite organisation et touchent tout le milieu altermondialo-gaucho-citoyenniste.

Pour ce qui est des anarchistes traditionnellement abstentionnistes (Fédération anarchiste, CNT-Vignoles, CNT-AIT, OCL, etc.), leur radical anti-étatisme originel et leur antinationalisme affiché auraient dû, en principe, les préparer, plus que d’autres, à une pratique sérieuse de l’internationalisme, en tout cas au minimum au niveau européen. La lecture de leur presse et de leur propagande montre qu’à ce niveau-là ils sont apparemment incapables, et ce depuis des décennies, de construire un réseau international d’analyse et d’action. Connaissant peu ces milieux, il m’est impossible d’en distinguer clairement les raisons profondes, mais le constat est accablant depuis l’échec de la Première Internationale, il y a plus d’un siècle maintenant.

3. Un autre camarade de la LCR s'est dit choqué à la lecture de ce texte par l'amalgame injuste qui serait fait entre la gauche bourgeoise et son organisation. On comprend mal son indignation alors que, depuis des années, le slogan favori de la LCR est justement : «100 % à gauche !», qu’elle lutte pour une « vraie gauche » et que l'on a vu au cours de la «campagne pour un non de gauche» Olivier Besancenot parader aux côtés des Buffet, Melenchon et autres politiciens de gauche sans leur adresser de critiques fondamentales.

4. A propos de ce qui est en train de se dérouler dans les nouveaux pays de l’Union européenne, ceux qui lisent l'anglais découvriront avec profit le numéro 2 de la revue Prol-position sur le site du même nom. Ils vérifieront qu’un petit groupe révolutionnaire peut parfaitement recueillir des informations utiles sur les luttes ouvrières en Pologne, en Roumanie, en Tchéquie, etc., et réfléchir à la portée des migrations des travailleurs d'Europe de l'Est et à leurs effets sur une puissance impérialiste comme l'Allemagne par exemple, en dépassant les généralités sur l’Europe «libérale» (c’est-à-dire impérialiste) et les polémiques dignes de spécialistes du droit constitutionnel qui ont entouré le texte du TCE.

5. Ceux qui invoquent la nécessité d'une nouvelle «Constituante», mythe vieux de déjà deux siècles, et qui jouent sur la fibre jacobine française très présente chez les «souverainistes de gauche», ne se rendent même pas compte que cette Assemblée a joué son rôle lors d'une révolution…bourgeoise et antimonarchique !

Mais finalement, quelque part, ce n'est pas très différent de ce que raconte Lutte ouvrière quand elle explique que les conseils ouvriers ressembleraient aux conseils municipaux actuels...

On retrouve dans ces deux argumentations la même incapacité de puiser dans les expériences révolutionnaires d'autres pays que la France, par frilosité, par un prétendu souci pédagogique et/ou par incapacité de produire des analyses politiques solides en commun avec des militants révolutionnaires d'autres pays.

A ce propos, il est d’ailleurs caractéristique que les militants français continuent de vivre dans la nostalgie du Mai 68 français, mouvement dont la radicalité et l’importance sont finalement assez réduites quand on les compare aux riches dix années du Mai rampant italien ou à la radicalité bien supérieure des occupations d’usines et des commissions de travailleurs au Portugal durant les années 1974-1975.
Mais l’intelligentsia «soixanhuitarde» qui a intégré la direction des médias et des élites politiques de gauche est tellement imbue d’elle-même et a tellement influencé la vision que l’extrême gauche française a de son histoire que les militants, quarante ans après, n’ont pas encore intégré dans leur raisonnement que ce qu’il est convenu d’appeler la «contestation des années 60» a en fait d’abord commencé aux Etats-Unis et que ses pointes les plus radicales sont apparues en Italie et au Portugal, ce qui relativise beaucoup la signification historique de Mai 68. Et si l’on ajoute à cela ce qui se passa notamment dans des pays comme la Tchécoslovaquie et le Mexique, on peut alors donner au Mai français des proportions plus exactes et surtout moins chauvines.

POUR TOUT CONTACT :

Email : yvescoleman@wanadoo.fr.

Site : mondialisme.org puis cliquer sur Ni patrie ni frontières (revue de débats et de traduction)

Ecrit par , à 13:25 dans la rubrique "Actualité".



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