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L'En Dehors


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La souffrance animale
Lu sur AVEA : "L'être humain assujettit les animaux pour son plaisir et ses intérêts. Il les considère en fonction du seul bénéfice qu'il en tire. Depuis leur naissance jusqu'à leur mort, il les «modèle» en fonction de ce qu'il veut faire de leur corps. Pourtant les animaux sont des individus sensibles (désirants et souffrants), ils ne sont pas seulement dans le monde, ils sont conscients du monde, ce qui leur arrive leur importe. Tout comme les humains, les animaux ont une vie à eux qui comporte une multiplicité de besoins dont la satisfaction est, pour eux, une source de plaisir et la frustration une source de douleur.



Puisqu'ils peuvent souffrir et veulent l'éviter, il n'y a aucune justification morale pour ne pas prendre en considération cette souffrance et les intérêts qui en découlent.

Nous ne souhaitons pas dresser un inventaire de toutes les choses désagréables que les humains font aux animaux. Par ailleurs, comment appréhender la gravité de la situation sans suffisamment révéler certaines pratiques volontairement masquées au grand public.

Dans ce chapitre (la souffrance des animaux), nous avons avant tout concentré notre propos sur la description des conditions dans lesquelles vivent les principaux animaux dits «de boucherie» en espérant que cette information parcellaire pourra vous donner un panorama suffisamment alarmant de ce qu'est aujourd'hui l'élevage, le transport et l'abattage.

Ailleurs sur ce site, plus succinctement, nous vous parlerons de l'industrie de la recherche scientifique et de la manière dont sont traités les animaux élevés ou capturés pour leur peau (victimes de la mode). Nous ne dirons rien ou presque de la souffrance des animaux dans toutes les autres pratiques qui n'existent que parce que nous ne prenons pas aux sérieux les intérêts de ces êtres sensibles : la chasse, le zoo, le cirque, la corrida, le rodéo (divertissements), l'abattage des baleines à l'aide de harpons explosifs, les mauvais traitements dont sont victimes les animaux familiers, etc.

Enfin, dans chacun de ces chapitres, une fois ces conditions d'exploitation dévoilées, nous nous demanderons ce que nous pouvons et devons faire afin de ne plus en être complice (suivez les nombreux liens: CE QUE NOUS POUVONS FAIRE).
 

L'alimentation carnée (c'est-à-dire à base de viande) est, dans les pays occidentaux le plus grand facteur de tueries (terme généralement utilisé dans les abattoirs). Il n'est cependant pas évident pour tout le monde que le morceau de viande découpé et exposé sur l'étal du boucher ou hygiéniquement enveloppé sous cellophane dans les rayons des supermarchés provient de l'exploitation et de la mort d'un animal. Bien au contraire, tout est fait pour dissocier la viande de l'animal dont elle provient et vous n' êtes jamais témoin que du dernier maillon d'une longue chaîne bien organisée.

Malgré les progrès scientifiques et techniques, la considération apportée à l'animal d'élevage n'a pas évolué. Au contraire, les progrès n'ont été appliqués qu'à l'augmentation de la productivité et de la rentabilité. L'objectif étant de produire le maximum de viande dans le temps le plus court avec le minimum de frais, l'élevage intensif (responsable de plus de 90% de la production totale) a considérablement aggravé les souffrances des animaux.

Pour savoir ce que vivent ces animaux et comment vous pouvez changer leur vie, suivez ces quelques liens:
Les poules pondeuses ] Les cochons ] Les canards et les oies gavés ] Les poulets de chair ] Les vaches laitières et leurs veaux ] Les poissons ] Le transport ] L'abattage ] CE QUE NOUS POUVONS FAIRE ]

Ecrit par libertad, à 22:49 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  Anonyme
22-03-04
à 09:36

question: outre le fait de devenir vegan (qui d'un point de vue médical, n'en déplaise ne tient pas la route, ce qui est différent pour végétarien), comment donner à manger à des millions d'êtres humains, car évidemment les élevages de basses coures ca ne nourrit pas assez de monde, et malheureusement l'élevage industriel reste le seul moyen de satisfaire la demande. En revanche, il y a de la surproduction, une logique de profit qui génère encore plusde "maltraitance" des bêtes, mais qui est due à une gestion capitaliste. Mais, paradoxalement, cette logique capitaliste contribue également à l'amélioration des traitements pour les bêtes (ex:poulets labellisés élevés en plein air).
ENfin, travaillant dans la volaille, je tiens à préciser que les articles proposés ci-dessus font de la généralisation qui ne reflète pas la toute la vérité: oui, il ya des élevages industriels dans lesquels les bêtes sont bourrés de dopants, ne bougent pas...mais il ya aussi des élevages industriels dans lesquels les bêtes ne bouffent que des céréales (c'est à dire que la chaine alimentaire est respectée) et où elles ont de l'espace pour se mouvoir.
Arrêtons les représentations type soirée capital sur M6 ou envoyé spécial sur France 2, qui diffusent la même désinformation sur ces élevages.
Répondre à ce commentaire

  caserio
24-03-04
à 12:52

Re:

Le véganisme ne pose aucun probléme de santé, les centaines de milliers de vegan dans le monde le prouve, ils n'ont aucun probléme.
tu dit ensuite que le végétarisme à grande echelle aménerait des problémes de pénurie, alors que c le contraire, elever du "bétail" implque de leur donner à manger les céréales que nous produisons (64 % des céréales produites au états-unis sont pour le "bétail") et plus particuliérement lezs productions agricoles des pays du tiers-monde où les gens crévent de faim. La production mondiale de céréales pourrait rendre trois fois la population mondiale obése si elle était bien répartis.
Tu dis ensuite qu'on peut elever dignement les non-humain (la dignité pour qui ? pour la victime ? non c la dignité pour le bourreau qui pourra tuer en ayant l'impression d'etre juste) mais le probléme n'est pas là. Le probléme est le statut du non-humain que nous lui avons donné et qui nous "permet" de lélever pour le tuer en oubliant qu'il est un individu sensible comme nous, capables d'éprouver des émotions et des sensation physiques (douloureuses ou agréables). La nature n'a pas créé des millions d'espéces-robot vivant n'éprouvant rien, se comportant uniquement par automatisme puis soudain ô miracle l'humain est apparu qui lui éprouve des émotions, a des interets dans la vie et donc a le droit à la vie. Ceux qui croient ça me rappelle ceux qui pensaient que la terre était au centre de l'univers, alors que le big-bang, comme l'évolution, est totalement hasardeuse.
Anarchiste ça veut dire s'opposer à toutes les dominations et exploitation commises sur des indiviudus sensibles, c bien d'en avoir tirer des conséquences pour les humain(e)s mais il n'y a pas qu'eux !
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
24-03-04
à 19:09

Re: Re:

"tu dit ensuite que le végétarisme à grande echelle aménerait des problémes de pénurie", je n'ai jms dit ca. Je dis que pour nourrir des millions d'humains non-végétariens, il n'y a pas d'autres solutions que l'élevage industriel. Sur le régime végétalien, le problème est l'autorité en ce domaine à laquelle l'on se réfère, moi c'est différents médecins qui m'ont clairement expliquer que certes tu peux vivre, mais en cas de maladie, ton corps est extrêmement affaibli et résiste difficilement. Désolé, mais je préfère leur faire plutot confiance à eux plutot qu'aux défenseurs des animaux (peut-être que les médecins sont à la solde de l'industrie agro-alimentaire et qu'ils font de la contre-information).
Pour ce qui est des émotions et de la sensibilité des animaux, je te conseille de te documenter sur la socio-biologie et tu verras le risque de telles interprétations.
ENfin, ce que tu dis sur le droit des animaux, c'est certes touchant, mais pourquoi le lion qui est sensible et pouvant être ému, tue-t-il la gazelle?
Pour ta définition de ce qu'est un anarchiste, j'en déduis que puisque je mange de la viande, je ne suis pas un anarchiste, théorie implacable.
Répondre à ce commentaire

  detred
25-03-04
à 20:50

Re: Re:

"La production mondiale de céréales pourrait rendre trois fois la population mondiale obése si elle était bien répartis",

ça c'est si on mange TOUTES nos céréales?à ce moment là, les animaux qui en auraient besoin pour une nutrition saine mourraient...ils ne sont pas agriculteurs, les bestiaux

"Le probléme est le statut du non-humain que nous lui avons donné et qui nous "permet" de lélever pour le tuer en oubliant qu'il est un individu sensible comme nous"

et si on veut manger de la viande, on fait comment?on chasse? et là la victime ne souffrirait-elle pas?
petit rappel : l'élevage existe depuis le néolithique, époque qui détermine si chaque société humaine peut s'organiser et subsister elle-même à ces besoins.
ça fait depuis des millénaires qu'on est parvenu à ce néolithisme et que nous l'avons dépasser largement, alors l'abolition de l'élevage, non merci, j'ai pas le coeur de chasser le cochon au fusil...

encore une fois, pour trouver la solution, emprunte la voie du milieu (merci Siddharta)
Répondre à ce commentaire

  emmerdeur public
25-03-04
à 23:32

Perso, je m'abstiens de manger de la viande, pour ne pas cautionner ce systéme industriel, mais aussi parce que je connais bien les animaux des fermes, j'ai vécu 10 années dans une ferme, et je ne crois pas que mes sens m'aient faits défaut quant à l'individualité, la sensibilité que peut avoir un animal.

dans certains pays, les chiens, les chats et les oiseaux sont mangés, et pourtant la plupart des gens de culture "occidentale" trouvent cela horrible, pourquoi pour les chats et chiens et pas les autres animaux? sans doute parce que la proximité et l'élevage du chien et du chat dans le quotidien fait qu'on sent qu'ils ont des désirs et des besoins (au contraire des autres bétes plus éloignées; loin des yeux loin du coeur, dit on), donc c'est une question sociale, culturelle. mais certaines personnes élévent des cochons de compagnie ou d'autres animaux de compagnie moins courant, et ils imaginent mal de tuer leur béte, et en arrivent à avoir une estime pour celle ci.

je suis assez d'accord avec les antispecistes (enfin de ce que je connais de leur pensée), l'idéal du respect des humains envers les animaux est plutot une chose positive. il y a des cultures (comme celles des sioux ou autres peuplade indienne) qui s'excusaient et rendaient hommage à la béte qu'ils avaient capturés avant de la manger. ce n'était pas qu'un bout de chair, c'était aussi un étre doué d'un esprit (selon leur conception cultuelle). d'ailleurs les indiens avaient un profond respect des individus, même les fous avaient une place (de ce que j'ai lu des sioux).

où je veux en venir, c'est que l'on est dans une société de choses.. les gens, c'est des choses, ce ne sont plus des individus en vie, on les considére comme des choses, des roles, des numéros, etc. les animaux font partis d'un role définis à son désavantage, il doit mourrir pour exister (même pas, puisqu'il n'est pas pensé comme existant).

je ne mange pas de viande aussi parce que ça n'a aucun sens (ça pourrait en avoir comme chez les sioux, mais, non...), je n'aime pas les logiques aveugles, où la vie même perd de son sens.

Quant à l'amélioration des traitements pour les bétes, c'est vouloir mettre un pansement sur une jambe de bois. vivement qu'on arrive à la révolution qui fera tomber le capitalisme et qu'on en aille à faire la rotation des taches, qui permettra à chacun d'etre l'acteur de la production de la nourriture qu'il consomme.
peut etre aussi qu'à ce moment là certains changeront de mode alimentaire?

il y avait en espagne, une partie du mouvement anarchiste traversé par le végétarisme. je pense que le végétarisme est une conception alimentaire pouvant s'allier trés bien à l'anarchisme dans sa critique de la domination, de l'exploitation, mais je ne pense pas que ce soit suffisent.

quoiqu'il en soit, tu peux etre vegétarien et non anarchiste, et etre anarchiste et non végétarien. je suis moi anarchiste et végétarien, mais je comprend qu'on puisse ne pas etre ni anarchiste ni végétarien, même si je trouve cela absurde ;). mais chacun son expérience et sa sensibilité au sujet des animaux, MON sentiment de solidarité et de révolte vis à vis des bétes ou des Humains opprimés est le méme.

le sentiment du boucher de cronsdtat ou celui du boucher de belleville est sans doute similaire, dans le fait de devoir abolir la vie de ses bétes afin de pouvoir accomplir et faire perdurer son travail de boucher.
Répondre à ce commentaire

  caserio
26-03-04
à 19:38

Re: Re: Re:

Je connais la sociobiologie et je n'en suis pas partisan, les comportements sociaux ne sont pas explicable par la biologie mais la culture. je pense que l'homme est un etre de culture (mais je veux bien admettre qu'il y ai une petite part d'inné, mais carrément moins que le pense les sociobiologues (?)) et que le non-humain l'est aussi (et je veux bien aussi admettre que sa part d'inné soit plus importante que chez l'humain). Dans tous les cas je suis sur à 100 % que l'animal eprouve des emotions complexes et a des interets dans sa vie, croire le contraire c revenir au 17 siécle avec la théorie de l'animal-machine descartes qui ouvrait des chiens vivant, et ,entendant leurs hurlements de douleur disait "on a touché le bon ressort" . Ne refaisons pas les memes erreurs.
Je n'ai jamais dit que tu n'étais pas anar, etre anar c ESSAYER d'etre libre, de ne pas etre manipulé et c trés dure, je le suis aussi surement dans certains domaines, c'était plus une maniére de t'inciter à réfléchir à la question animale avec le point de vue anar.
salut
Répondre à ce commentaire

  caserio
26-03-04
à 19:46

Re: Re: Re:

Si tous le monde devient végétariens on aura plus "besoin" de faire se reproduire tous les animaux de bétail et pourra rapidement diminuer leur population, si ils sont aussi nombreux c parce qu'on le veut, je ne l'ai pas préciser mais ça me paraissait évident.
Comment vouloir changer la société et soi meme si on est meme pas capable de renoncer à son steak en sachant le mal que l'on fait, car vous etes pas con vous savez trés bien que c mal mais vous vous le cacher.
Qd on lance un débat sur le végétarisme on entend toujours les memes conneries, ça devient desepérant.
Franchement, sans vouloir aucunement etre méchant, tu y crois à tes arguments ? Tu crois qu'on peut argumenter un meurtre ?
PS:et je suis aussi contre la chasse
Répondre à ce commentaire

  Jean
26-03-04
à 20:40

Re: Re: Re: Re:

"...vous savez trés bien que c mal mais vous vous le cacher." Voilà le genre de propos que je n'aime pas chez les végétariens. Ce sont les propos des intégristes de tout poils. Vous croyez qu'on va en sortir un jour de ce rapport à la culpabilité ?
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  caserio
26-03-04
à 21:11

Re: Re: Re: Re: Re:

j'ai déja exprimé mon point de vue la dessus: je suis moraliste, je considére que certaines actions peuvent etre qualifié de bonne ou mauvaise. Moi, je veux vraiment que la souffrance animale s'arrete, alors que tu sois tolérant avec les individus c trés trés bien mais tu va jusqu'a tolérer que quelqu'un consommes de la viande (il y a une nuance, je sais pas si elle est claire. Ce rejet des "intégristes" montre que tu ne te rends pas vraiment compte de la valeur de la vie de chaque individu SENSIBLE, tu ne prends pas vraiment ça au sérieux, tu dis: si manger est cohérent avec ta morale, avec ta vérité subjective, fais-le; c pas sérieux. Tolérer les individus c bien, tolérer les actes non.
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