Lu sur
La Commune :
"Après la mort de 2 jeunes suite à la collison de leur moto avec une voiture de flic, Villiers-le-Bel, une banlieue au nord de Paris, a vécu sa deuxième nuit consécutive d'émeutes. Ce matin, on dénombrait 82 blessés parmi les policiers, dont 4 grièvement. L'un des syndicats de flics mentionne même qu'il y a eu utilisation d'un fusil de chasse contre les policiers. De plus, 63 voitures et cinq bâtiments ont été incendiés à Villiers-le-Bel et dans six municipalités proches. La police a arrêté six personnes rapporte
Radio-Cadenas.
Par ailleurs le journal
Libé,
quant à lui mentionne que des émeutes ont éclaté dans cinq autres
communes du Val-d’Oise, dont Goussainville, Sarcelles et
Garges-lès-Gonesse. La soirée confirme la promesse d’une inscription
écrite sur l’autoroute A1 hier matin : «Vengeance pour Villiers-le-Bel»
en référence aux jeunes tués par les flics. Même si l'enquête et
certains médias clament
que les flics ont fait leur boulot après être entré en collision avec
la moto, d'autres, par contre, clament qu'il y a eu non-assistance à
des personnes en danger:
"(...)les policiers «ont fait le
massage cardiaque et qu’ils sont partis». Laissant les jeunes par
terre, tout seuls. Une version qu’ici beaucoup répètent(...)"(
ici).
Beaucoup
craignent que ce soit une répétition des émeutes de novembre 2005,
alors que des flics poursuivant des jeunes avaient causé leur mort.
De plus, si ca vous intéresse, un
article en
page 13, est paru hier dans le journal Anarchosyndicalisme (no 103),
dont le titre est "A propos de la violence des jeunes des quartiers
populaires", qui est une analyse par les camarades de la CNT-AIT sur la
violence dans les banlieues françaises. Selon leur analyse, les émeutes
de 2005 n'auraient pas été le fruit du hasard, contrairement à
l'analyse véhiculée par certains "groupes révolutionnaires", mais bien
la conséquence d'humiliation quotidienne de jeunes vivant dans des
quartiers où le taux de chomâge avoisine souvent les 50%.
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