Un des projets que le capital tend à réaliser est la réduction du langage. Par le mot langage, nous entendons ici toutes les formes d’expression, particulièrement celles qui nous permettent d’articuler des concepts complexes sur les choses et les sentiments. Le pouvoir a besoin de cette réduction parce qu’elle supplante la répression directe par le contrôle, dans lequel le consensus joue un rôle fondamental. Et le consensus uniforme est impossible en la présence d’une créativité protéiforme. Le vieux problème révolutionnaire de la propagande a aussi considérablement changé ces dernières années, démasquant les limitations d’un réalisme qui a prétendu montrer les altérations du monde aux exploités de façon claire, les mettant dans la situation d’une prise de conscience de leur condition.
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