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LA FIN DE LA SOCIAL DEMOCRATIE
--> Matière à réflexion

Il n’est pas question ici de spéculer sur les magouilles internes au Parti Socialiste et assimilés, mais d’essayer de comprendre ce qui a fait la social démocratie et ce qui la défait.

Il ne faut surtout pas le dire aux « socialistes » et assimilés, mais soyons réaliste : la social démocratie est morte. Il faut dire qu’elle était bien malade… Elle est morte de « mort naturelle »… je veux dire par là qu’elle a correspondu à une « nécessité » historique et qu’aujourd’hui elle ne sert plus à rien, ni aux salarié-e-s, ni au Capital.

La spécificité social démocrate est entrain de se fondre - sans artifice idéologique, ce qu’elle avait toujours préservé - de manière implicitement et explicitement dans la gestion pure et simple du système marchand.

Ce constat est vital afin de débarrasser le champ d’action de débris politiques et idéologiques qui plombent la conscience, faussent l’action politique et offrent de vains et faux espoirs.


GENESE DE LA SOCIAL DEMOCRATIE


La social démocratie est née dans la foulée de l’instauration du système marchand, en Europe au 19e siècle. Face à la catastrophe sociale la riposte s’est organisée. Elle a pris plusieurs voies allant de la critique et action radicales, jusqu’à la collaboration avec le patronat. C’est dans cette dernière mouvance que s’installe très rapidement la social démocratie.

Elle fonde son analyse, souvent à géométrie variable en fonction des circonstances et des particularités locales, sur deux points essentiels qu’elle conserve jusqu’à aujourd’hui :

- l’économie de marché est indépassable,

- la marche vers un monde meilleur est affaire de revendications et de conquête du pouvoir par des progressistes.

Même si, historiquement il était faux, le choix a été d’une certaine manière conjoncturellement judicieux… il correspondait à une « marge de manœuvre réformiste » que permettaient les conditions d’existence d’alors du capital. En effet la social démocratie a, dans les pays développés, supplanté les autres courants anti-système, en particulier les courants anarchistes et communistes. Elle a su conjointement gagner la confiance du capital et celle des salariés, elle a su mettre en place des politiques de compromis qui ont à la fois aidé le système marchand à contourner (pas à dépasser) ses contradictions et à satisfaire des revendications sociales avancées par les salariés.


DU « TEMPS DES VACHES GRASSES »…


Cet âge d’or de la social démocratie n’a rien de miraculeux…. Elle a su jouer sur le fait que, durant une période, le système marchand pouvait s’acheter la « paix sociale » dont il avait besoin en cédant aux revendications des salariés...

La domination économique de l’Europe et des USA, le fait qu’ils détenaient quasiment seuls, la technologie, les capitaux, les marchés, les compétences, la force de travail adaptée,… donnait un monopole qui permettait bien des choses.

C’est ainsi que contrairement aux nombreuses prédictions alarmistes sur la « paupérisation des masses salariés », on a vu, dans ces pays, le niveau de vie des salariés augmenter, proportionnellement à la confiance qu’ils mettaient dans ces prédictions qui permettaient à la fois d’augmenter les avantages et de ne prendre aucun risque politique.

Le système marchand n’a jamais été véritablement remis en péril dans les pays développés.

Se faisant, la social démocratie a véritablement créé une véritable « culture politique », une culture de la soumission consentie à l’égard d’un système qui pouvait accorder des miettes substantielles.


… A CELUI DES « VACHES MAIGRES »


Le « mitterrandisme » a été, en France, le chant du cygne de cette saga politique. Homme d’appareil, homme d’Etat accompli, fin politique il a su, à des fins personnelles, à contre courant même de l’évolution du système marchand, faire croire que le charme continuait. Réduisant à néant un PCF toujours décalé par rapport à la réalité politique et sociale, il a porté la politique social démocrate au bout de sa logique dans un système marchand qui reprend peu à peu tous ses droits… et les acquis qu’il avait consentis.

Ses héritiers se retrouvent aujourd’hui sur le sable…

La social démocratie ne fait plus rêver et ne peut plus faire rêver. Pourquoi ?

Parce que le projet économique et politique de celle-ci ne correspond plus aux données économiques qui lui permettaient de le réaliser. … le capital est désormais mondialisé et échappe à l’autorité des états nation, donc aux conditions qui permettaient à la social démocratie d’avoir une crédibilité.

La mort de la social démocratie, c’est en fait la fin des illusions réformistes, c'est-à-dire de la croyance en la possibilité d’humaniser le système marchand.

La véritable débandade à laquelle nous assistons, de ces « hommes de gauche » qui passent avec armes et bagage chez l’ « adversaire » n’est que la concrétisation de cette extinction d’une voie politique qui a fait son temps.

Ceci ne veut bien sûr, et hélas, pas dire que l’on assiste à une prise de conscience généralisée en vue d’un changement radical du système d’organisation sociale… L’Histoire, et en particulier celle du 20e siècle, est pleine de ces exemples où, quand le peuple a un choix à faire, il fait le pire, adroitement manipulé par aujourd’hui les médias, mais ce n’est pas nouveau… au Moyen Age c’était l’Eglise.

Le pire est toujours présenté comme le meilleur (« ensemble tout est possible »), qui permet de conserver des acquis, la stabilité, face à l’ « aventure » et au « chaos »… C’est peut-être absurde mais ça a marché, et ça marche encore !... Et pas besoin forcément de violence pour forcer la main au plus grand nombre (des exemples ? et même récents ?).

Aujourd’hui, c’est d’une certaine manière, ce mécanisme qui a parfaitement fonctionné. Pas d’alternative crédible, division et cacophonie parmi celles et ceux qui « veulent changer », du discours,… que du discours, grandes phrases creuses : (« Un monde nouveau est en marche »)…

On prend donc les mêmes, repeints, et on recommence. C’est ce qui s’appelle : assurer…. C'est-à-dire en l’absence d’alternative, assurer la stabilité.


SAUVER LA DEPOUILLE ?


La faillite de la social démocratie laisse cependant des scories dont il est difficile de se passer. Héritière d’un appareil politique, d’un discours, de références, d’habitudes, elle continue à instiller le doute, l’espoir,… le tout soutenu par un appareil politique, qui est le repaire d’une redoutable bureaucratie. Ainsi, la survie de l’organisation est essentielle, non pour des raisons politiques, nous venons de le voir, mais surtout pour des raisons bureaucratiques, de la survie de l’appareil, du statut social de ses membres qui partagent avec leurs « adversaires politiques » les privilèges du pouvoir… certains de ses membres n’hésitent d’ailleurs pas d’aller « manger dans la soupe d’en face ».

Cette bureaucratie fait tout, à l’image de ses « adversaires », souvent sortis toutes et tous du même sérail, pour maintenir le système politique qui assure la garantie, la gestion et la pérennité du système marchand. La victoire ou la défaite des uns et/ou des autres n’a rien à voir avec un victoire et défaite populaire,… il s’agit chaque fois de la victoire et de la défaite d’un clan. .. La preuve ?

Quelle différence essentielle dans les programmes ? Essentiellement aucune.

Qu’a fondamentalement changé la social démocratie dans le système marchand, et que reste-t-il du peu qu’elle a fait ? Quasiment rien.

 


Cette même social démocratie nous appelle aujourd’hui à la rescousse. Elle veut sauver ses élus, ses sièges, pas pour ses intérêt (évidemment),… mais, dit-elle avec le plus grand des sérieux,… pour notre bien à nous ( ???) Qui peut encore tomber dans le panneau de cette comédie ?

Le champ fétide de la politique politicienne, seul lieu où elle se sente à l’aise, empeste notre avenir, et obscurcit notre conscience. Il est temps de la laisser à ses jeux stériles.

 

 Patrick MIGNARD


Voir aussi l’ article :

« LA « REVOLUTION » NEO CONSERVATRICE »

Ecrit par , à 16:22 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  libertad
19-05-07
à 16:37

Tout à fait d'accord avec ton analyse Patrick, quant aux "socialistes" qui sont allé à la soupe gouvernementale ils ne sont que l'expression légèrement exacerbée de la nature des politiciens, aller à la soupe est leur lot commun à tous d'une manière ou d'une autre, on l'a vu avec les députés UDF ralliés à Sarko. Quant à ceux qui restent dans leur camp ce n'est pas par idéologie mais parce qu'ils pensent que leur sinécure est mieux préservée de l'autre côté, tous mangent dans les mains du système politique et de la politique spectacle.
Reste à savoir ce que va donner la recomposition du PS et du centre, toujours est-il que la prétendue gauche de la gauche a montré son incapacité politique à gérer cette nouvelle donne politique et l'on ne voit guère de force politique naître pour proposer une autre politique, du moins pour le moment. Reste la vision un peu mythique des luttes, qui ne manqueront pas de surgir avec la poltique réactionnaire de Sarkozy mais les luttes n'ont jamais suffit à faire une alternative.
Pour ma part j'espère toujours un sursaut et un réveil des organisations anarchistes et libertaires, pour occuper l'espace vide et prendre l'initiative mais malheuresuement rien non plus de ce côté.
Répondre à ce commentaire

  Patrick MIGNARD
19-05-07
à 17:23

Re:



Quand tu dis Libertad,

 «… j'espère toujours un sursaut et un réveil des organisations anarchistes et libertaires, pour occuper l'espace vide et prendre l'initiative mais malheureusement rien non plus de ce côté »,

je me demande si c’est la meilleure manière, la manière la plus pertinente de poser le problème, je veux dire par là en terme d’ « organisation ».

L’ «espace vide » dont tu parles, et qui est une réalité, est un espace pas seulement et surtout en terme d’organisation, mais essentiellement en terme de « pratique politique », en terme de « praxis ».

J’ai l’impression aujourd’hui que les organisations, toutes les organisations, chacune avec leur spécificité, fonctionnent sur une analyse et une problématique d’action qui est obsolète… Que se soit la vision électoro-légaliste, que ce soit une vision purement « lutte »

Définissons d’abord le champ dans lequel doit se jouer la « donne politique ». Or, je fais l’hypothèse que ce champs est constitué par la décomposition du système lui-même : aussi bien quant aux luttes qu’il suscite… et il y en a et il va y en avoir, mais aussi par les structures alternatives qu’il suscite (involontairement) du fait de son incapacité et créer du lien social.

De cela, aucune organisation politique n’en parle… c’est donc par rapport à cela qu’elles devront ou pas se déterminer… Si ce n’est pas le cas, ce champ produira probablement les « structures adéquates », organisation, mouvement, fédération plus ou moins formalisée pour élaborer une nouvelle stratégie à la fois de lutte et de construction de nouveaux liens sociaux.

 

Répondre à ce commentaire

  satya
19-05-07
à 18:07

bon, ça avance doucement mais surement ;)

en fait, je voudrais seulement rajouter que nous l'avons échappé belle au moment du référendum sur le tce, en effet si les quelques nonistes du ps avaient eu un chouya plus de pouvoir à l'intérieur de ce parti mortifère depuis pas mal de temps, cela aurait encore plus retardé le développement actuel par lequel nous devons passer. l'appareil est encore puissant et les zombies risquent de roder encore un chouya, mais nous en voyons la fin publique maintenant. (enfin j'espère vraiment car c'est vraiment très très long!!).

autrement, je pense qu'il va falloir décortiquer encore plus et plus loin pour être capable de créer le renouveau qui va devenir très bientôt une question de survie pour une grosse majorité. en attendant je pense effectivement que les pratiques anarchistes en petits groupes vont permettre de faire le lien et de donner des espaces de vies qui permettront de participer activement à une véritable "création" et aux réflexions nécessaires.
mais en attendant, une majorité de personnes sont soumises volontairement et le système mis en place actuellement et qui nous fait vivre dans un mur de plus en plus épais fonctionne hélas et non pas que sur l'économique mais surtout sur le "mental" car c'est par là qu'ils tiennent les gens.
pour ceux qui lisent l'anglais voir un article qui est toujours d'actualité: http://www.alternet.org/story/14639/


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  Rakshasa
19-05-07
à 19:25

Re:

Pour ma part comme vous vous en doutez, je pense comme Libertad que les organisations libertaires sont aussi obsolètes que le PS. Je vous avoue que je suis assez agréablement surpris de l'écho que rencontre "l'appel au maquis économique", et que cela semble plus parler aux personnes hors orgas. La raison ? Il semblerait que l'absence de rhétorique militante et la concentration de l'action sur le développement des pratiques fasse la différence. Le militantisme est pour beaucoup de gens un repoussoir et un enfermement, et je les rejoins dans ce constat.
Je pense qu'il n'y a plus qu'à retrousser ses manches pour construire un monde où les rapports marchands (travail compris) soient abolis, ici et maintenant. Les discours qu'ils viennent d'orgas telles que le PS ou la FA, cela ne prend plus, car la place de la dénonciation de situations critiques rabachée à longueur de temps y est principale. Pas mal de gens ont envie de passer au stade supérieur de la critique, celle de la pratique.
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  Patrick MIGNARD
19-05-07
à 19:32

Re:

Je partage totalement ce que tu viens de dire.
Répondre à ce commentaire

  satya
19-05-07
à 19:48

Re:

oui, mais autant les organisations sont obsolètes autant les pratiques sont des outils importants amha dans un proche futur et peuvent se développer parce que des groupes de personnes peuvent les comprendre et se les accaparer.
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  libertad
19-05-07
à 22:15

Re:

Nous sommes effectivement d'accord et l'espace vide dont je parlais ne peut effectivement être rempli par les organisations existentes, y compris anarchistes et libertaires qui fonctionnent encore selon les vieux schémas qui ont foiré depuis des dizaines d'années : les luttes montent, les luttes... et à chaque fois ces luttes sont récupérés par le système économique et politique capitaliste parce qu'il n'y a aucune perspective. Effectivement Rakshasa l'appel que tu as lancé me semble aller dans la bonne voie d'une recomposition politique et économique. Quant aux organisations elles ont montré l'échec et la faillite de leur politique lors du conflit du CPE et de la révolte des banlieues où elles se sont montrées incapables de la moindre proposition, d'une incompréhension et d'une paralysie totale lors de l'affaire des banlieues.
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  delphine314
19-05-07
à 22:43

Le pire est toujours présenté comme le meilleur (« ensemble tout est possible »), qui permet de conserver des acquis, la stabilité, face à l’ « aventure » et au « chaos »… C’est peut-être absurde mais ça a marché, et ça marche encore !... Et pas besoin forcément de violence pour forcer la main au plus grand nombre (des exemples ? et même récents ?).

en plein dans le mille...C'est sinistre, l'espoir est mort

le peu de lien social restant est détruit, l'extrème gauche est morte, est ce qu'une refonte idéologique est possible? Est-ce-qu'une alternative au système marchand est possible dans le cadre actuel?

moral au plus bas...

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  Patrick MIGNARD
19-05-07
à 22:57

Re:

Ce n'est pas le moral qui fait l'Histoire mais la conscience. Le moral est un ressenti, la conscience nous donne le moyen, la faculté, d'agir. Moral au plus bas, peut-être, mais la conscience en éveil... alors tout est "permis" (j'allais dire possible, mais actuellement ce serait mal interprété- sic)
Répondre à ce commentaire

  satya
20-05-07
à 15:02

Re:

C'est sinistre, l'espoir est mort
le peu de lien social restant est détruit, l'extrème gauche est morte, est ce qu'une refonte idéologique est possible? Est-ce-qu'une alternative au système marchand est possible dans le cadre actuel?

moral au plus bas...

delphine, quelques éléments qui j'espère pourront t'aider un peu:
- d'abord, l'espoir n'est pas quelque chose sur lequel tu peux t'appuyer de façon stable, l'espoir fait plus partie des illusions et des mirages et souvent bloque tes véritables désirs et tes actions pour les concrétiser et les réaliser, amha l'espoir fait partie de ce qui nous aliène le plus.
- ensuite, le lien social effectivement est détruit mais c'est quelque chose qu'il est dans notre pouvoir de rétablir. nous n'avons pas besoin ni de lois, ni de politiciens, ni d'économies pour créer du lien social, mais simplement de nous laisser guider et agir depuis notre humanité et nos besoins réels. bref, c'est vraiment quelque chose qui est important et où justement nous avons la possibilité d'exercer notre liberté et agir vraiment. il nous faut réfléchir à toutes les normes imposées concernant les groupes et le lien social comme les familles, les regroupements qu'ils veulent nous "imposer" comme par exemple les congrégations religieuses dans lesquelles ils veulent nous jeter afin de finir de détruire les solidarités nationales.
- l'extrême gauche n'est de fait pas véritablement d'extrême gauche (selon mes critères), donc non seulement l'extrême gauche française n'est pas morte, mais elle n'est pas vraiment née et il n'y a eu que quelques tentatives; bref c'est encore dans une phase de créativité donc de chaos ;) quelques années sous sarko devrait peut être accélérer le développement? quant aux alternatives face au système marchand, l'appel au maquis économique en est une réponse.
- et enfin, pour ton moral, c'est totalement humain de prendre en considération ce que l'on ressent et je pense que c'est important de le faire et de respecter ses sentiments et son ressenti. s'en détacher ou les renier a toujours entrainé des comportements déviants et négatifs: il faut donc apprendre à les gérer car c'est bien ce qui te permet de rester en contact avec toi même en tant qu'être humain. c'est important de te respecter et que tu trouves tes marques pour les assumer de la façon qui te conviendra. mais il est vrai que lorsque tu observes et que tu apprends souvent cela fait "mal" dans un premier temps, j'appelle cela l'acquisition de lucidité. plus tu es une personne empathique et plus c'est douloureux en général, alors il te faut apprendre à le gérer, d'abord à reconnaitre tes émotions, ensuite les vivre pleinement et enfin trouver tes manières de les gérer pour que tu te sentes bien. d'ailleurs c'est souvent en se connaissant soi même et en les gérant face à son propre ressenti que tu trouveras tes solutions que tu pourras partager avec d'autres qui seront sur la même longueur d'ondes que toi et avec qui justement dans le respect de chacunE tu pourras recréer ce lien social qui manque tant ;)
je pense vraiment que les choses ne sont pas uniquement cérébrales ou économiques mais que la place de l'humain et de nos "humeurs" ou ressentis ont une place importante et déterminante, le tout c'est de ne pas les subir non plus. les fonctionnements d'exclusions sont improductifs et destructeurs, toute la véritable "magie" de la vie c'est justement de créer cet équilibre qui semble tellement improbable et impossible avec des éléments qui apparaissent incompatibles voire contradictoires. parfois je pense que les visions "séparatistes" sont liées au fait que nous savons si peu vivre avec nos diversités intérieures et que les rôles féminins/masculins sont tellement stéréotypés et ancrés en nous. un moral au plus bas a bien des avantages: il peut aussi signifier se coucouner donc de la douceur et cela ré-équilibre la dureté de l'acquisition de connaissances douloureuses et d'assumer ces nouvelles lucidités qui arrivent d'ailleurs à tout âge car nos vies (en tous les cas c'est ce que j'ai constaté) est un long chemin d'apprentissage !!

bonne journée :)

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  delphine314
20-05-07
à 19:38

Re:

je pense vraiment que les choses ne sont pas uniquement cérébrales ou économiques mais que la place de l'humain et de nos "humeurs" ou ressentis ont une place importante et déterminante, le tout c'est de ne pas les subir non plus. les fonctionnements d'exclusions sont improductifs et destructeurs, toute la véritable "magie" de la vie c'est justement de créer cet équilibre qui semble tellement improbable et impossible avec des éléments qui apparaissent incompatibles voire contradictoires. parfois je pense que les visions "séparatistes" sont liées au fait que nous savons si peu vivre avec nos diversités intérieures et que les rôles féminins/masculins sont tellement stéréotypés et ancrés en nous.

la place des humeurs et des ressentis, ce qu'on apelle la personnalité peut également se traduire de diverse manière selon les circonstances, canalysée, je veux dire...Les visions séparatistes, je pense, sont là pour nous rassurer sur la manière dont la société fonctionne, afin de la conserver telle quelle, de ne pas se remettre en question, ni en cause, de se protéger dans un format. elles nous donnent l'ilsion de comprendre et de nous sentir moins de nos actes...Les travaux récents sur l'immense plasticité du cerveau font que les gènes n'ont guère d'influence sur le fonctionnement de chacun, ou plutôt si : que telle ou telle représentations, stérotypes laissent certains gènes parler ou non...

"Avec sa centaine de milliards de neurones plongés dans un bouillonnemnt électrique permanent, son millions de synapses, le cerveau nombre de ses secret et continue d'alimenter tous les fantasmes. mais on est sur que d'une chose : il évolue du berceau jusqu'au cercueil"....

N'en déplaise au chercheurs déterministes des milieux néoconservateurs US, tout est possible, oui...;-) ;-) ;-)

bonne soirée

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  delphine314
20-05-07
à 19:40

Re:

et finalemnt rien ne peut empêcher la re-création perpétuelle de ce lien social...
Répondre à ce commentaire

  PatBo
20-05-07
à 20:19

Ne pas oublier l'existence de l'URSS, qui a forcé, à mon avis, l'acceptation des compromis voulus par la social-démocratie. Il y a un parallélisme entre la déliquescence de l'Union soviétique et celle des partis communistes français, espagnol, italien.

L'Italie, où le PC a quasiment été associé au pouvoir. L'URSS disparue (officiellement en 1991), le PCI n'a pas mis longtemps à se transformer en parti social-démocrate, puis en parti vaguement de centre-gauche.

La disparition de l'URSS n'explique pas tout, mais ce n'est sûrement pas négligeable.
Répondre à ce commentaire

  delphine314
20-05-07
à 23:17

Re:

oui, depuis la disparition de l'URSS la gauche n'y crois plus et besoin d'avoir recours à des artifices floklo pour (se?) convaincre, c'est le cas du PC, de la LCR
Répondre à ce commentaire

  delphine314
20-05-07
à 23:59

Re:

en tout cas Satya, ta philosophie de la vie est vraiment solide :-), bien au dessus de toute peur, ni ressentiment...

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
21-05-07
à 00:30

Re:

remarque ce n'est pas forcément un oubli du texte...toute tentative de résurection est récupéré par le modèle poltique capitaliste, car aucune alternative valable n'a pu être mise en pratique...

Répondre à ce commentaire

  jmj
21-05-07
à 17:39

Re:

"je pense vraiment que les choses ne sont pas uniquement cérébrales ou économiques mais que la place de l'humain et de nos "humeurs" ou ressentis ont une place importante et déterminante, le tout c'est de ne pas les subir non plus."

Autrement dit : les émotions.

"Avec sa centaine de milliards de neurones plongés dans un bouillonnemnt électrique permanent, son millions de synapses, le cerveau nombre de ses secret et continue d'alimenter tous les fantasmes. mais on est sur que d'une chose : il évolue du berceau jusqu'au cercueil"....

L'un des problèmes et des vérouillages les plus certains quant aux faits récurrents que l'on retrouve ici et un peu partout quand il s'agit d'alternatives à mettre en place reviendrait à faire table rase de nos concepts et de nos perceptions habituels mais cela n'est jamais fait.

En somme il faudrait tout réapprendre : à lire, à parler, à penser, etc comme un enfant le fait depuis sa naissance jusqu'à un âge certain. C'est l'ampleur du travail à faire qui fera que beaucoup s'arrêteront à la critique et n'iront pas plus loin. Le problème est donc d'injecter dans un milieu donné des zones autonomes temporaires différentes d'où la question des pratiques qui est le point central et bien plus importante que de savoir lutter correctement. Encore que sur la question des zones, souvent elles ne sont pas ce qu'elles pourraient être parce qu'il est plus facile de s'appuyer sur ce que l'on connaît ou croit connaître plutôt que de faire l'effort de réapprendre.

La, les réponses qui seront apportées et à trouver se situent bien au-delà de la simple problématique politique selon moi. Et, jusqu'à présent je ne suis pas sûr qu'il y ait vraiment des gens qui ont envie de faire un tel travail. Il en existe quelques uns de part le monde mais il sont trop éparpillés pour vraiment aboutir à quelque chose.

Revenons à quelque chose de plus concret. Quand tu organises une soirée autour de la question des indymédias avec l'excellent film, I the film, (lequel retrace l'aventure de la création d'un indymédia en argentine) ben les orgas classiques ne sont pas là. C'est un bel acte manqué qui est plus que significatif.

Je crois que le système actuel satisfait beaucoup de monde même dans ses défauts parce qu'il permet à chacun de se situer, de prendre une position et qu'il est plus facile d'agir en fonction de cela que le contraire.  Le film "les fils de l'homme" est aussi un bel exemple d'acte manqué où l'on voit une humanité devenue stérile, enfermée dans ses problèmes politiques à tendance totalitaires ayant effacée tout autre forme de connaissance possible. Donc la mort de la société occidentale passera par la mort de sa forme de connaissance qu'elle a choisi.

En bref, quand un programme politique d'un certain président s'arrête à la seule question du travail et de l'autorité. C'est comme si tu affirmais qu'en plus de deux mille ans d'existence  les seules réponses de la société sont le travail et l'autorité. Tout le reste passe à la trappe de l'histoire, tout disparaît et il n'y a plus rien. Je trouve cela fabuleux d'en arriver à un tel point de reniement de notre histoire et de nos civilisations. Cependant, il ne faut pas oublier que certains scientifiques vont jusqu'à suivre les chimpazés malades pour voir quels sont les remèdes qu'ils prennent pour se soigner. Ils les testent, regardent s'ils sont valables pour nous et les brevèteront ensuite pour dire que telle société les a créer. Voilà où nous en sommes à peu de choses près.

Répondre à ce commentaire

  delphine314
21-05-07
à 17:50

Re:

La, les réponses qui seront apportées et à trouver se situent bien au-delà de la simple problématique politique selon moi. Et, jusqu'à présent je ne suis pas sûr qu'il y ait vraiment des gens qui ont envie de faire un tel travail. Il en existe quelques uns de part le monde mais il sont trop éparpillés pour vraiment aboutir à quelque chose

je ne pense pas qu'il n'y aie que quelques uns de part le monde trop éparpillés pour vraiment aboutir à quelques choses, je crois que toute personne qui souhaite être libre passe par cette démarche...Le problème c'est juste la prise de conscience et cela concerne tout le monde....Quand à ceux qui y tire profit, je pense que c'est de l'aveuglement

Et je me trompe probablement (entêtement?) mais je considère que la problématique politique est concernée, c'est le rapport à l'Autre qui est concerné

Répondre à ce commentaire

  delphine314
21-05-07
à 18:39

Re:

finalement je n'étais pas complètement à côté de la plaque quand je parlais de l'émotionnel comme plus petit dénominateur commun...
Répondre à ce commentaire

  delphine314
21-05-07
à 23:42

Re:

mais tout le mondre le fait réapprendre, non? Quand à la pratique, celle  de certains arts martiaux ( tai chi chuan par exemple...) permettent de se réapproprier, pour une partie de mouvements et de nos actions quotidiennes
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
22-05-07
à 01:10

Re: member the bollocks

arrêter de travailler est le plus efficace des arts martiaux.

Cassons des briques camarades, notre subjectivité radicale ne peut souffrir le chagrin plus encore !
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  satya
22-05-07
à 09:23

Re: détruire le chagrin !

:D :D :D
t'as raison, il faut s'insurger contre le travail et le chagrin !!!
ça fait du bien de lire ça au réveil!! merci :)
la lutte contre le chagrin doit vraiment s'organiser ;))
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