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La loi Fillon, c’était d’abord une spoliation. Spoliation des travailleurs et travailleuses qui ont cotisé jusqu’à présent, et dont les droits sont amputés : durée de cotisation plus longue, pensions diminuées. Spoliation des retraité-e-s dont les pensions diminuent. Cette spoliation profite au patronat, à qui aucun effort n’est demandé, toute la charge étant pour les salarié-e-s. Elle profite aux assurances privées et à leurs actionnaires, qui voient s’ouvrir comme par enchantement un lucratif marché de retraite par capitalisation. La loi Fillon, c’était le chacun pour soi de la capitalisation à la place de la solidarité de la répartition. C’est la loi de la jungle élevée en principe de vie en société.
C’est donc un fossoyeur qui arrive aux commandes de Matignon : le fossoyeur des retraites. Ce tueur à gage du patronat avait aussi tenté de flinguer le système éducatif en 2004.
La soit-disant ouverture politique n’est qu’un camouflage. Elle sert à tenter de camoufler que Sarkozy, à peine élu, est déjà impopulaire : image la plus négative pour un président nouvellement élu de toute la 5ème République, manifestations spontanées, défiance syndicale.
La récupération politique de la Résistance relève du même écran de fumée. Sarkozy tente de faire oublier les gages donnés à l’extrême droite pendant la campagne. Mais s’il avait la moindre valeur commune avec un Guy Môquet, il ferait immédiatement cesser les rafles xénophobes conduites par sa police ! Un obsédé de l’ordre établi et de la chasse à la contestation qu’est Sarkozy a vraiment tous les culots pour oser reprendre à son compte les symboles de la Résistance… Il n’y a guère que Jean-Pierre Pernault et Jean-Pierre Elkabbach pour gober des manipulations aussi grossières !
Nommer le fossoyeur des retraites Premier ministre est un signe fort et guère surprenant : c’est une droite de combat qui est au pouvoir. Le message est clair : ce gouvernement veut enterrer bien d’autres droits sociaux.
Les manoeuvres électoralistes ne serviront pas à grand-chose dans la guerre qui s’annonce. Ce sont les mobilisations, les luttes sociales qui feront toute la différence. Saurons-nous défendre nous-mêmes nos droits, et en conquérir de nouveaux, sans compter sur personne pour le faire à notre place ? C’est tout l’enjeu…