Investir le champ
de la décroissance, voilà quelque chose d'intéressant.
A l'heure
actuelle la décroissance se concentre sur sa sortie de l'embargo qui pèse sur
elle. Une poignée d'économistes semblent être le fer de lance de cette
tentative.
La question qui
se pose est : sous quelle forme la
décroissance sortira-t-elle de l'anonymat ?
Les deux dangers
les plus évidents sont : 1. son émergence sous une forme "écologiste"
vouée à l'impuissance. C'est en cours. Et 2. son émergence sous la forme d'un capitalisme reformé de plus en plus
dictatorial. Ca ne devrait pas tarder.
On pourrait en
voir d'autres, tel que la probable intégration future de la décroissance dans
tous les programmes "de gauche". On est plus à une tarte à la crème près.
Autant la
croissance pouvait être à l'agenda de l'anarchisme du 19ème siècle autant la
décroissance ne peut qu'être à celui de l'anarchisme du 21ème siècle. La décroissance n'a rien de particulièrement
anarchiste mais il se trouve que tout projet anarchiste ne peut que
l'intégrer.
Donner un cadre
politique à la décroissance et étudier la décroissance en la retirant des mains
de l'expert, voilà deux travaux urgents pour l'anarchisme.
André
à 09:04