L'En Dehors

Votre texte laisse à penser que la police a investi vos locaux.
D'après le flash AFP, il n'en est rien (je sais, c'est l'AFP, mais pourquoi devrais-je les croire moins que vous ?). Vous avez bien des photos de l'évenement, dites moi ?
J'ai l'impression d'être manipulé de tous les cotés.

Dépeche AFP:

Heurts police-CNT à Paris: cinq blessés légers, une interpellation

PARIS, 13 fév 2005 (AFP) - 03h08 - Quatre personnes selon la Confédération nationale du travail (CNT, anarchiste), et un policier selon la préfecture de police de Paris, ont été légèrement blessées samedi soir lors d'un face-à-face opposant des policiers parisiens et des militants de la CNT à Paris, suite à une interpellation.

Une femme policier a été victime d'une blessure à l'épaule pendant une interpellation avant l'affrontement, selon la préfecture de police de Paris.

Un porte-parole de la CNT a indiqué que quatre militants ont été également légèrement blessés.

Vers 23H00, devant le siège de la CNT où était organisé un concert, un couple se disputait et une patrouille de police est intervenue.

"La femme s'est rebellée et a été maîtrisée au sol", a-t-on expliqué à la préfecture de police de Paris.

Un porte-parole de la CNT évoque des "injures racistes des policiers envers la femme d'origine maghrébine", qui aurait répliqué et aurait été "interpellée, menottée au sol et matraquée".

"Voyant les policiers, certaines personnes de la CNT sont sorties, jetant des canettes sur les agents qui ont appelé des renforts et utilisé des lacrymogènes pour se dégager", a ajouté la préfecture. La CNT parle également de coups de poing et de matraque entre les deux camps.

Les anarchistes sont ensuite retournés dans leurs locaux, face à "une cinquantaine de policiers en tenue anti-émeute" positionnés pendant une heure dans la rue, selon la même source.

"Les policiers ont tenté de forcer les grilles", puis "un officier est arrivé et a levé le dispositif en s'excusant", a affirmé le porte-parole.

La jeune femme interpellée, âgée de 22 ans, a été placée en garde à vue et fait l'objet d'une procédure pour outrage et rébellion, selon la préfecture.

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Le communiqué de la CNT dit : "Les forces de l'ordre ont en effet essayé d'y pénétrer ". Il ne dit pas que la police à pénétré et encore moins investi ses locaux.
L'outrage et la rébellion est une mode en ce moment dans la police : ça permet aussi de gonfler les stats et donc d'être bien vu de la hiérarchie.

Je lis en début d’article ’’Les forces de l'ordre ont en effet essayé d'y pénétrer’’, et donc rien qui ’’laisse à penser’’ qu’il y ait eu pénétration. Sauf si dans le sens de l’agression, investir sous-tend assiéger. Question de sémantique.

Nous sommes aussi dans l’’’extraordiniaire’’ des mots : Cinquante pandores anti-émeutes, pour un pugilat DEVANT le local et non dedans, mais les policiers tentent (Canadienne) tout de même de forcer des grilles, puis s’excusent…

Je ne sais pas qui est le plus ridicule des deux, les ’’positionnés’’ ou la source… De toute manière, il y a eu provocation de la part de la grille non !?

Sauf que tout est présenté de façon à laisser croire que les forces de l'Ordre étaient venues pour stopper un concert. Il semblerait (notez le prudent usage du conditionnel) qu'il ne se soit agit que d'une rixe, sans rapport avec la CNT (au départ).
Par la suite, comprenez les, ils étaient devant les locaux de la CNT, autant joindre l'utile à l'agréable. Ils n'ont pas dû trop insister vos pandores, si ils étaient 50 en tenue, et qu'une simple grille a suffit à les arrêter.
"Ah bon ? Mais chef, vu la vétut..vétus.. rapport aux locaux tout pourris, on pensait qu'il s'agissait d'un squat".

Eh oui ! à la

Bon, deuxième prise.
Moteur.
Ca tourne.

Eh oui ! à la désinformation officielle répond la désinformation officieuse : c'est assez puéril dans tous les cas, mais nous n'en sommes encore qu'à l'aurore de l'humanité, après tout.
Ferré chantait :"la vérité est aux toilettes, et elle n'a pas tiré la chasse ? la vérité, c'est dégueulasse !"

Bon,

c'est vrai que ça y va de l'interprétation, et c'est vrai que c'est titré "la cnt attaquée ds ses locaux" et non pas à la grille, m'enfin ça n'enlève quand même rien à la violence de la police envers la femme qui s'est faite embarquer et rosser copieusement, en lui rappelant bien les shémas de dominations que les forces du désordre social sont là pour défendre.

Alors, tergiverser pour savoir si les mobiles était à la porte et voulaient rentrer sans frapper ou peut-être si, justement, rentrer en frappant, je trouves toujours ça de bon goût.

Je suppose même qu'il va y en avoir pour finir par dire que ce qui c'est passé c'est pas étonnant et que c'est même cherché, parce que quand tu prends un coup dans la gueule il y a toujours des personnes bien intentionnées pour venir t'expliquer que tu avais quand même du le chercher un peu, que rien n'arrives par hasard...
Ou bon hop il y avait une bagarre ou une dispute et hop c'est encore les gros bras de la CNT qu'on voulu se la jouer (remarques ça m'étonnerai pas non plus, vu le virilisme de certaines personnes), n'empêche ce qui s'est passé c'est encore les flics qu'ont tabassé gratos, pour le plaisir, bien au chaud dans le commissariat, et il faudrait douter de la solidarité à apporter, du soutien (au moins moral) à la personne qui s'en est pris plein la poire dans l'histoire.
Est-ce qu'il faut douter que les personnes présentes ds le local aient ressenties l'intervention massive des forces du désordre social comme une agression, comme si c'étaient des choses qui ne s'étaient jamais produites en périodes de crises sociales (chercher à détruire des forces sociales moins compatissantes envers les dictats de l'autorité)...

Je ne sais pas c'est complexe, c'est vrai que quand j'ai vu l'article, ça m'a encore fait froid dans le dos, que peut-être c'est juste une histoire plus "classique" qui a encore tournée vinaigre, ce qui n'enlève rien au caractère ultra-violent des gentils agents qui sont là pour nous protéger, et même de nous mêmes, des fois qu'on autrait des doutes. Malgré tout il y a toujours des individus derrière toutes les histoires des gentils et des méchants, ou plutôt des deux et même des gens qui pensent même pas par oppositions binaires, qui comme tout le monde rêvent certainement de justice sans forcément s'imaginer des moyens et pourtant il faut bien s'en trouver des moyens, parcequ'un jour notre kilo de viande il vaudra plus grand chose si on laisse trop couler notre sang sous les ponts de l'histoire.

jojo le défenseur des orgas sociales (même si des fois il y a des individus qui déconnent, qu'ils se repentent, et amen - la bonne soupe au lieu la laisser refroidir)

purée... 50 flics antiémeutes, des coups, des gaz et des blessures et ça joue encore au pamphlétaire dubitatif, va te faire arrêter l'anonyme.

Jusqu’à présent tu es le seul à l’écrire… Personne n’a sous-entendu qu’il y avait dans le communiqué de la CNT une quelconque volonté de manip. L’analyse comparative de la dépêche Afpet m’a beaucoup amusé, mais sûrement moins que la dérouillée infligée par quelques frustrés du képi à la dame.

Bah, y’aura bien un jour où ils (parce que majoritairement les flicm’s sont des z’hommes) rencontreront une grille encore plus réactive et vraiment méchante ;-)

Il est clair que le communiqué de la CNT est à fond langue de bois, moi je trouve que c'est dommage car ça décridibilise complètement le discours: comment faire confiance à une organisation qui travestit la vérité pour lui donner un aspect plus "satisfaisant"? Ce qui, evidemment, ne disculpe en aucun cas l'attitude pour le moins brutalement sécuritaire des flics.

pffff, je ne pense pas qu'il y avait la moindre intention de travestir les faits ; surtout qu'avec des centaines de témoins, cela me semble difficile.

c'est juste le jeu de personnes ennuyantes qui s'ennuyent au point de faire des analyses sémantiques d'un communiqué écrit sur le vif...

Je m'excuse par mon française écrit....
Est incroyable, une agression est une agression, n'importe pas ou elle se produit... Toute cette argumentation: dans les locales, en front, a la rue ... alors si on attaque quelque individu au milieu de la campagne, n'est une agression.... ???!!!!

petons!!

PD : je écrie plus mal que « le canadien » (voir Anonyme 14-02-05 à 00:09) mais je écrie, quelquefois l’anarchie est soumisse devant l’orthographie et la syntaxe.

Hola Barcelona

Está bien lo que quise precisar, una agresión es una agresión, delante o de dentro.

Simplemente, el problema es la forma de la presentación del hecho en los dos comunicado (CNT/AFP)

’’Canadienne’’ ;-)

Allez on arrête, ça suffit.

Que les flics viennent rôder au alentour de la CNT, c’est plus qu’une réalité. Surtout lorsqu’il y du mouve en soirée. Qu’ils aient essayé de rentrer de force dans les locaux, c’est pas étonnant, ils n’attendent que ça et l’occasion était trop belle. 200 gugusses dont 50 ou 30 en robocop prêt et présent quasi instantanément, ou bien c’est de la magie, ou bien de la préparation !?

Alors le prétexte de la menace anti syndicale hein, toutes les provocs sont bonnes pour les flics, et je parie qu’ils n’attendaient que ça !

Le plus risible, c’est la demande d’explication de la CNT… Y vont sûrement vous répondre ! :-)))

ouais, la CNT, Y sont inatteignables, yeah ! ça c'est parlé bro'...

Je n’aime pas beaucoup ce terme << exiger >> j’aime mieux << demander >> même s’il faut le faire en insistant, cela fait moins autoritaire. Non ?
Pour le reste de l’histoire, il est vrai que la tournure sent le faux martyre… Je ne parle pas de la jeune femme qui elle semble avoir senti les coups…