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Le dollar a encore perdu 2% hier, l'or
a grimpé jusqu'à $840 l'once, le pétrole jusqu'à
$98. General Motors a annoncé une perte de $39 milliards
mardi, après la fermeture de la bourse, le marché de
l'immobilier a continué dans la glisse et les plus grandes
banques d'affaires s'acheminent en cadence vers la banqueroute.
ça
va vraiment mal. Les bases économiques du pays sont en ruine.
La crédibilité des Etats-Unis est à zéro.
Bush et Greenspan ont tout fait pour nous conduire à la ruine.
Ils y sont arrivés. Et on est fauché.
Dresser une liste de nos
problèmes financiers serait trop long. Il y faudrait un
registre de la taille d'une petite encyclopédie. C'est le
sauve-qui-peut devant le dollar qui a pourtant déjà
perdu 60% de sa valeur depuis que Bush est aux affaires, et même
si les banques centrales du monde entier risquent d'y perdre leurs
chemises s'il s'effondre. Tant pis. Quitter le navire avant le
naufrage.
Cheng Siwei, le vice président du Congrès
national du peuple de Chine a annoncé hier que la Chine allait
continuer de diversifier ses réserves de $1,4 mille milliards
vers des devises 'plus fortes' comme l'euro. [...] il ne reste au
pauvre dollar qu'à descendre encore, jusqu'à toucher le
fond. Avec une consommation minimum à cause de la baisse de
l'immobilier et des salaires gelés, et des banques gavées
à hauteur d'un millier de milliards de $ de créances
immobilières vaseuses, les perspectives pour le dollar
apparaissent chaque jour plus funestes. Et puis un déficit du
commerce extérieur obèse alors que les entrées
de devises étrangères se tarissent, ça n'aide
pas beaucoup. Le billet vert est devenu un intouchable mondial. Il ne
lui manque plus que la crécelle du lépreux et sa tasse
de mendiant.
Et ça ne va pas mieux
dans la construction, quand les plus grosses sociétés
du secteur annoncent des pertes records et une baisse générale
des commandes. Les ventes ont diminué de 22% en un an, les
saisies se multiplient, les prêts importants (> 417000 $)
sont impossibles à obtenir, quelque soient vos garanties, 40
% des crédits immobiliers à risque même limité
sont inaccessibles et des projets de développement immobilier
complets ont été arrêtés en Floride, en
Arizona, à Las Vegas et dans la vallée centrale de
Californie. Des dizaines de milliers de logements vides se sont
transformés en villes fantômes dans le sud-ouest. Plus
rien ne se vend. Le boom de la construction, qui a démarré
quand Alan Greenspan a graissé les rotatives de la banque
fédérale en 2002, s'est résolu dans la plus
grande crise de l'immobilier de l'histoire des Etats-Unis.
Et
en plus, les banques ferment les robinets et effraient les acheteurs
potentiels quand l'économie aurait bien besoin que l'on
accroisse la demande. On prête moins et les banquiers ont peur
de la tempête qui menace dans le marché du crédit.
Cela veut dire que le marché de l'immobilier va rester mou,
que les prix vont baisser en conséquence plus rapidement et
que « l'atterrissage en douceur » annoncé
va se transformer en krach absolu.
La construction de nouveaux
logements avait généré les 2/5 des nouveaux
emplois pendant les cinq dernières années. Maintenant,
ces ouvriers livrent des pizzas, s'occupent de nettoyage ou font la
queue pour un bol de soupe populaire. Les statistiques du
gouvernement sont bidon, le chômage grimpe et les plus démunis
d'entre nous se retrouvent sacrifiés sur un fond de débâcle
immobilière.
[...]
Les marchés mondiaux ne se sont jamais trouvés confrontés à un tel cataclysme financier. Prêteurs de l'immobilier, propriétaires de logement, banques, fonds spéculatifs, courtiers en obligations, etc. tous risquent de disparaître ou de sentir les douleurs d'un marché chroniquement malade.
...
texte original complet sur : http://www.informationclearinghouse.info/article18691.htm
(voir aussi sur le même
sujet : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1407
« La pire crise depuis 30 ans »)
Traduction par Borogove