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Mais la découverte d'individus porteurs de XX de
sexe masculin et d'individus porteurs de XY de
sexe féminin a conduit à chercher un autre facteur de détermination
du sexe. On a cru trouver un gène baptise ZFY qui expliquerait la
formation des testicule, mais on a découvert des mâles
XX qui ne le possédaient pas. On a donc
essayé d'en trouver un autre, le SRY, mais, comme l'écrivent
Évelyne Peyre et Joëlle Wiels dans les
Temps modernes d'avril-mai 1997, « ce
qui devait arriver arriva, et plusieurs équipes mirent eu évidence
que certains individus mâles XX, sans
ambiguïté génitale, ne possédaient pas ce gène SRY ».
On a donc modifié la façon de raisonner, centrée jusque-là sur le
masculin : inutile de chercher un facteur qui, à partir d’un
état zéro (absence de testicules), chercherait à expliquer la
formation du mâle.
Il faut plutôt partir de l'idée que chacun des
deux sexes se détermine selon un mécanisme complexe dans lequel
entre en scène un ensemble de gènes, comme dans un orchestre.
Cette
complexité révèle la fragilité des catégorisations sexuelles de
notre culture, apportant de solides arguments à ceux qui pensent que
l'individu se trouve au-delà des
différences.
Lu sur philo5
Commentaires :
Rakshasa |
Gender is not binary !Quand on vous dit qu'il y a autant de genres que d'individus !
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ThierryLode 27-02-09
à 09:49 |
Pas d'orchestre génétique...La détermination du sexe physique est une aventure récente de l'évolution et du conflit sexuel. Beaucoup d'espèces (aussi bien XY que les espèces ZW) peuvent changer de sexe, développer des comportements homosexuels ou bisexuels ou être parthénogénétiques (unisexe comme certains lézards). Cela est très connu et fascinant, n'est ce pas sur tout ce que cela ouvre.
Mais il ne faudrait déduire que les gènes déterminent cela, même de manière complexe ou orchestrés : une fois pour toutes, les gènes sont plus un outil qui fonctionne de manière probabiliste dans l'organisme en relation avec certaines protéines. Il s'agit bien plus d'une espèce de boite-bibliothèque qui peut très rendre un phénotype différent avec la même base. La génétique moléculaire tente depuis des années de réinventer un espace divin en inventant le gène tout puissant, mais nous sommes très loin de cela... J'espère bientot avoir un débat sur France Culture avec JJ Kupiec pour parler de tout cela... En attendant, vous pouvez vous référer au livre de Kupiec "la fabrication de l'individu" et à mon bouquin "la guerre des sexes..." Bonne suite Répondre à ce commentaire
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à 22:20