L’empire d’essence. Vingt ans à tout cramer
Lu sur
la Lettre à Lulu : "L’avenir : zen ou kérosène ? Les piliers de l’économie locale affichent un avenir procramé.Y’aurait comme des trous dans la couche de croissance.
L’estuaire fuit. Malade d’une fuite en avant. Seuls les écolos, ces mal embouchés, osent un peu écorner le mythe de l’économie triomphante. En janvier, Michel Quimbert, le président du Port a croisé un écolo dans les couloirs de la Région. Comble de l’abomination, l’écolo lui a dit un gros mot : «décroissance». Le président du Port est resté digne mais il a souffert. Il aurait pu y rester, rien qu’à l’idée d’inverser la tendance à dépenser toujours plus d’énergie. Ce serait, bien sûr, courir à la ruine de toute l’économie du port. Son tonnage annuel dépend à 71% du trafic d’hydrocarbures livrés à la raffinerie de Donges, du gaz naturel et du charbon que l’on crame joyeusement pour faire carburer la centrale EDF de Cordemais. Rien que des ressources fossiles bientôt épuisées. Du non durable. Du va dans l’mur. D’autant que la centrale de Cordemais aggrave son cas en étant depuis belle lurette dans le top des super pollueurs du coin, tant pour le dioxyde de soufre (plus de 5000 t en 2002) que pour les oxydes d’azote (15 5000 t). La raffinerie de Donges ne vaut pas mieux (
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à 09:59