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Lu sur : CJC « Les grandes idées directrices en sciences sociales qui réussissent à traverser les époques et les modes intellectuelles ne sont pas monnaie courante. Celles qui s'imposent à plus d'une discipline à la fois le sont encore moins. Il est cependant une proposition qui ne cesse d'alimenter la réflexion théorique et méthodologique, de ressurgir sous de nouveaux concepts et d'occuper le cœur des paradigmes les plus prometteurs, c'est celle des conséquences involontaires des actions humaines.
Cette idée fut énoncée de plusieurs façons par les penseurs du monde social : Adam Smith parlait du mécanisme de la main invisible et tentait d'expliquer les phénomènes de la monnaie, de la division du travail et de la richesse des nations de cette façon ; Hegel faisait allusion aux ruses de la raison ; Marx et Engels disaient que les hommes font leur histoire sans savoir l'histoire qu'ils font, et le premier allait jusqu'à décrire sa loi de la baisse tendancielle du taux de profit (Sa plus grande découverte scientifique selon ses dires) comme un résultat non voulu de l'action des capitalistes. Vilfredo Pareto intégrait cette notion dans la famille des actions non logiques, Weber analysait le capitalisme comme un résultat non voulu de l'éthique protestante et Simmel évoquait, au sujet des formes sociales, l'adage qui veut qu'aucun tisserand ne sache ce qu'il tisse.
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Commentaires :
Mirobir |
Article intéressant, très, par son analyse globale sur les sens de et dans la communication, qui reprend toutes les principales écoles et leurs auteurs majeurs, en des termes introductifs. Pour appréhender la communication… Ouvrage symptomatique des effets pervers volontaires en communication dans un système politique, par exemple, comme outil d’analyse : « Les grands procès dans les systèmes communistes » d’Annie Kriegel © idées/Gallimard, entre-autre (On y retrouve le même canevas au u.s.a avec le Maccarthysme…), ou les débats stratégiques Bakounine/Marx, véritables confrontations d’idées, manuscrites. Quoi que, même sur le Net, il y a de la matière… ;-) En guise de conclusion (Ou de pied de nez), je ne peux pas m’empêcher de reprendre ce qu’a écrit Lucien Sfez sur ce qui à lieu d’être appelé « La pratique » : « Le travers qui la menace est de croire que pour être pragmatique il faille s’éloigner de la théorie perçue comme trop abstraite et ne menant à rien. On entretient alors l’illusion de pouvoir y échapper. Que l’on le veuille ou non, la pratique théorisée, même celle qui trouve son expression à travers des recettes douteuses, est elle-même théorie. A vouloir le nier, on se prive de l’avantage que procure toute théorie formellement articulée : Celui de pouvoir l’évaluer en la soumettant à l’épreuve de la critique et des faits. » Répondre à ce commentaire
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Anonyme 30-08-04
à 17:06 |
Re: DiogèneJe suis venu seul et en plein jour, avec ma lanterne dialectique, dans l'espoir de trouver un homme intéressé par "le projet d'une maitrise du changement".
Aujourd'hui , j'ai espoir... ;) Répondre à ce commentaire
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Anonyme 31-08-04
à 05:31 |
Re: Re: Diogène"Il faut donc s'attendre à ce que "les premières idées révolutionnaires" soient assez bancales et parfois romantiques. Mais a vrai dire, ce détail n'a de valeur qu'aux yeux de ceux qui n'ont pas encore commencer l'activité révolutionnaire, pour nous c'est évidemment plus clair et dès premier coup d'oeil."
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Anonyme 31-08-04
à 05:44 |
Re:Ce que je trouve de plus poétique dans ce que tu écris est :
"même sur le Net, il y a de la matière? ;-)" Répondre à ce commentaire
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Anonyme 31-08-04
à 23:43 |
Re: Re: Re: DiogèneEuh, les enfants, vous êtes sure de ne pas vous être trompé d’article ou de post !?
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à 16:22