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L’Algérie crée des centres de rétention destinés aux immigrants africains
Lu sur Hacktivist news service : "Après bien des années d’hésitation, l’Algérie a accepté le principe de créer des centres de rétention destinés aux immigrants africains en situation irrégulière sur le sol national.

Cette décision vient d’être notifiée officiellement le 2 juillet dernier, via le journal officiel (JO) qui publiait une loi (la loi du 25 juin 2008) durcissant les « conditions d’entrée, de circulation et de séjour des étrangers » en Algérie.

Ce texte, qui a abrogé une ordonnance datant du 22 juillet 1966, n’a pas pour unique objet la « lutte contre l’immigration illégale » mais elle autorise dorénavant les services consulaires et les services de sécurité à photographier les ressortissants étrangers et à prendre leurs empreintes digitales, de même qu’elle les autorise à mémoriser ces empreintes et photographies et à les utiliser (article 15). De même qu’elle crée des « centres d’attente, destinés à l’hébergement des ressortissants étrangers en situation irrégulière, en attendant leur reconduite aux frontières ou leur transfert dans leurs pays d’origine » (article 37). Les étrangers détenus dans ces centres peuvent y être gardés pendant une période de 30 jours renouvelable.

L’article 42 punit d’emprisonnement entre 2 et 5 ans « tout étranger qui se soustrait à l’exécution d’un arrêté d’expulsion ou d’un arrêté de reconduite aux frontières ou qui, expulsé ou reconduit à la frontière, pénètre de nouveau sans autorisation sur le territoire algérien ». L’article 46 prévoit la même peine pour « toute personne qui [...] facilite l’entrée, la circulation, le séjour ou la sortie de façon irrégulière d’un étranger en situation irrégulière sur le territoire algérien ». Depuis quelques années, l’Algérie est devenue un pays d’immigration pour les Africains et une destination très prisée pour ces ressortissants du continent. Depuis le début de l’année 2008, plus de 3 000 immigrants clandestins, originaires de 28 pays d’Afrique, ont été arrêtés et refoulés du territoire algérien, selon des sources proches du ministère de l’Intérieur.

Dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine, l’Etat algérien a décidé de mobiliser une enveloppe de 18 milliards de dinars pour lutter contre ce phénomène qui prend une ampleur de plus en plus alarmante. La moitié de ce montant sera déboursée pour le transport des immigrants clandestins vers leurs pays d’origine. Le ministère de l’Intérieur a conclu des conventions avec des transporteurs privés pour reconduire ces immigrants clandestins aux frontières de leurs pays, sous haute surveillance des éléments de la police des frontières. Ce budget a été revu à la hausse, alors qu’il ne dépassait pas les 6 milliards de dinars en 2007.

Cette hausse est justifiée par la prise en charge totale des immigrés clandestins jusqu’à leur arrivée dans leurs pays et par l’ampleur prise par ce phénomène ces dernières années. En effet, l’année dernière, les services de la Sûreté nationale ont arrêté plus de 12.000 immigrants clandestins, dont 7.000 Maliens et 3 000 Nigériens.

Saïd Farhi — La Voix de L’Oranie

Ecrit par libertad, à 21:36 dans la rubrique "International".



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