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Lu sur Indymédia Nice : "Des étudiants brutalisés par des forces de police lors d'une action dure mais pacifique. Depuis le mardi 16 mars, les étudiants de la Faculté des Sciences du Sport (UFR STAPS) sont en grève pour contester certaines mesures gouvernementales :
réduction du nombre de postes ouverts au CAPEPS
manque de moyens pour la recherche publique
projet de décret d'application L 363-1 relatif au code de l'éducation remettant en cause les équivalences BEES-BESAPT
application de la réforme d'harmonisation européenne LMD en STAPS (risques de disparition de certains masters)
Aujourd'hui était prévu un blocage de l'accès au rectorat. A l'origine, cette action avait pour objectif de faire passer un message fort au ministère de l'Education Nationale ( le rectorat représentant ce même ministère au niveau local ) et ceci afin que nos revendications soient enfin entendues et médiatisées.
La manifestation débuta à 5h00 du matin par l'escalade des grilles cerclant le bâtiment du rectorat avec environ 300 étudiants. Une fois installé, le siège commença : chansons, jeux de ballons, installation de banderoles… A partir de ce moment et jusqu'à l'intervention musclée des forces de l'ordre, ils ont établi un contact avec les renseignements généraux et la police nationale. Ces derniers se montraient compréhensifs et veillaient à la sécurité des manifestants, leur accordant une présence jusqu'à 15h00. Il s'est avéré que des épreuves de l'agrégation se déroulaient le même jour et que les sujets se trouvaient à l'intérieur du rectorat bloqué. Les épreuves (nationales : 3000 personnes environ) allaient peut-être être reportées. La tension policière montait alors d'un cran.
Vers 10h une brigade d'intervention spéciale d'une vingtaine de personnes, directement mandatée par le ministère, forçait l'entrée arrière du rectorat à grands renforts de coups sur les étudiants accrochés à la grille. Nous précisons qu'aucune sommation n'a été donnée et que cette brigade était en civil (aucun brassard ne mentionnait leur statut). Dès l'ouverture musclée de cette porte, le service d'ordre de la manifestation a fait asseoir l'ensemble des étudiants par terre et a rappelé la consigne formelle de ne pas répondre aux agressions des forces de l'ordre. Nous précisons également que 5 membres de la brigade d'intervention étaient particulièrement excités, brutalisant les étudiants même à terre.
Nous nous insurgeons contre ce type de violence policière à l'encontre d'étudiants pacifiques, alors même que ceux-ci travaillent et négocient avec les forces de l'ordre depuis 2 semaines à chaque manifestation (aucun débordement de la part des étudiants n'étant à signaler depuis le début de la mobilisation). Il est inadmissible que des étudiants soient violemment pris à partie par les forces de l'ordre, surtout lorsque ceux-ci cachent leur appartenance.