L'En Dehors

Lu sur Architecture sauvage et autoconstruction : "La laine de mouton comme isolant écologique.Le mouton une fois tondu, la laine est nettoyée, lavée, cardée, chimiquement traitée contre les mites, façonnée et finalement commercialisée sous forme de rouleaux sensés remplacer ceux de laine minérale qui grattent à la pose et dont les fibres pénètrent nos poumons.Ajoutez-y une appellation éolo et vous avez un prix dissuasif (autour de 15 .euro le m2), on la trouvera bientôt dans les grandes surfaces .Regardons les animaux en été: les chevaux, les vaches sont envahis de mouches, les chèvres, les moutons, point, tiens tiens.Les chèvres on leur laisse leur pelage,du moins dans nos régions, les moutons sont tondus au printemps, une laine odorante de suin et c'est lui qui repousse les insectes- ceux qui adorent se nourrir de laine bien lavée ou des charpentes des maisons. Cette laine qui de nos jours ne sert plus à grand chose et qui telle quelle- sans autre traitement- va servir d'isolant en vrac. Peut être est-elle moins performante que la laine cardée, on en met donc une couche un peu plus épaisse. Chez l'éleveur, son prix avoisine 0,30 euros le kilo. Avec 5 kilos/m2 on a une bonne isolantion, soit un prix 10 fois moindre que la solution précédente.
Un caractère écologique se définit d'abord par le choix du chemin le plus court.



Qu'est ce qui ferait hésiter?

L'odeur? Elle s'aténue avec le temps et mise derrière un panneau ou un placo, bref séparée de l'intérieur, on ne la sent pas.

Les rongeurs? J'ai eu l'occasion de démonter des toitures isolées de divers matériaux: le polystyrène était plein de trous, les laines minérales truffées de galeries, la laine de mouton: rien du tout. Et j'ai rencontré d'autres personnes ayant eu la même expérience. L'odeur repousserait donc loirs et mulots.

Et ne croyez pas qu'elle va pourrir ou se dégrader.

Je vous laisse conclure et essayer.".