Lu sur
Samizdat.net : "Hier, jeudi 24 mars, la police a interpellé au petit matin cinq camarades connus pour leur engagement dans le soutien aux militant-e-s d’Action directe emprisonné-e-s. Il s’agit de camarades de la CNT de Béthune et de Lille ainsi que du Comité de solidarité basque de Lille. Leurs domiciles ont fait l’objet de minutieuses perquisitions suivies d’interrogatoires.
Le prétexte de ces investigations était le « peinturlurage » du siège de l’Ordre des médecins à Lille le 26 mai 2004. Rappelons que les collectifs Défense active et Ne laissons pas faire avaient mené campagne à l’époque pour dénoncer la médecine carcérale et ses soi-disant experts qui par leurs rapports permettaient au pouvoir de maintenir en détention Joëlle Aubron, atteinte d’une tumeur métastasique au cerveau. Ce n’est qu’au prix d’une campagne énergique de dénonciation de cet acharnement judiciaire, conforté par des « médecins » à la botte de la chancellerie, que nous avions réussi à obtenir la suspension de sa peine. (Pour mémoire, à Paris, quatre-vingts personnes avaient occupé le siège national de l’Ordre des médecins). Les faits nous ont prouvé, depuis, que l’échec de notre campagne aurait probablement entraîné la disparition de notre amie.
Le collectif NLPF exprime, sans réserve, sa solidarité avec les camarades victimes du harcèlement policier et judiciaire consécutif à leur engagement dans le soutien aux militant-e-s d’AD ; dénonce une nouvelle fois l’Ordre des médecins pour sa complicité avec l’appareil de répression ; dénonce l’incroyable tentative de criminalisation de la part des policiers qui ont osé effectuer des prélèvements d’ADN sur les personnes interrogées ; affirme qu’il ne se laissera pas intimider et continuera son combat jusqu’à la libération des prisonniers politique d’Action directe.
Collectif « Ne laissons pas faire ! »
25 mars 2005
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