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"Ainsi qu’on pouvait s’y attendre, Sarkus se sort bien de sa one man conf’. S’il avait l’élocution difficile et la parole malhabile, on le saurait. Et son pote Bigard a dû le briefer s'il le fallait encore sur l’art et la manière de mettre le public dans sa poche avec trois bons mots et un clin d’œil complice.
A contrario de Royal, il sait avec conviction réciter un texte pompeux en lui donnant l’apparence du naturel, une profession de foi paradoxalement tout en déclaration d’intentions pour quelqu’un qui prône l’action comme mode de gouvernement.
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