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Henry David Thoreau - L'esprit de Walden
Lu sur Le recours aux forêts : "Henry David THOREAU (1817-1862) est né et mort à Concord.A l'âge de vingt-huit ans, Thoreau quitte Concord pour aller « vivre sa vie » à deux kilomètres à peine du village, dans une forêt que lui cède Emerson. Il y construit sa cabane sur les bords de l'étang de Walden. En s'installant « hors du monde » à vingt minutes de Concord, il prétend démontrer la nécessité d'être présent au monde ici, maintenant et non dans un ailleurs indéfini. C'est au cours de sa retraite de deux ans qu'il écrit Walden ou la vie dans les bois, son livre le plus célèbre, partie d'une oeuvre monumentale largement inédite en français, ou épuisée. Outre Walden, considéré dans le monde entier comme un classique de la littérature américaine, Thoreau laisse A Week on the Concord and Merrimack Rivers (1845) , un journal : The Maine woods et Cape cod, publiés après sa mort.




L'homme et les idées

"Dès que Thoreau commence à écrire, il se pose comme élève d'Emerson, de quatorze ans son aîné : mêmes idées, même style mais avec davantage de mouvement et de passion. Il est l'ami des philosophes transcendantalistes, en particulier du poète Walt Whitman. Emerson et Thoreau ont eu conscience qu'à ce tournant de l'histoire de leur pays, ils pouvaient par leurs idées, exercer une action morale décisive. Ils ont essayé à Concord de former un foyer rayonnant, tout en sachant fort bien que sa tonalité portait un démenti à l'atmosphère générale.
Ce que Barbizon (en forêt de Fontainebleau) a été pour les peintres impressionnistes, Concord l'a été à la même époque pour une école de philosophie. Henry David aspire à « une vie transcendantale dans la nature », c'est-à-dire à rejoindre l'être profond des choses et à y accorder sa conscience. Il veut adapter sa vie à sa philosophie, incarner la self-reliance (l'autosuffisance) et montrer, lui-même, que les véritables besoins matériels de l'homme sont dérisoires et doivent laisser s'épanouir l'esprit.
La préoccupation essentielle de Thoreau est de se mettre en résonance avec la vie universelle : « Vraiment voir le soleil se lever ou disparaître tous les jours, nous rattacher ainsi à un fait universel, voilà qui nous conserve à jamais sain ».
Cette plénitude, il tâche de l'apprendre au jour le jour, au contact des mille et une rencontres des bois, des champs, des cours d'eau et des gens simples de son entourage immédiat.
Observateur authentique et passionné de la nature sauvage et son premier défenseur (les parcs nationaux américains sont nés de son inspiration), Thoreau est autant poète que naturaliste. Il aime s'imprégner de la puissante vitalité de la nature sauvage ; il est l'incarnation de la liberté dans la nature. Sa force est issue d'une vision cosmique où le souffle de la vie absorbé par tous les pores lui fait découvrir les lois supérieures. Il ne prend pas seulement refuge dans la solitude de la nature mais aussi dans son être profond : c'est un grand amateur de philosophie et de spiritualité orientales qu'il met toujours en rapport avec sa propre expérience de marcheur.
L'homme de Walden fut un des leaders spirituels des hippies américains des années 1966-1970, de la contre-culture et du mouvement écologique.
Bien plus qu'un grand classique des lettres américaines, Thoreau est devenu un archétype de la conscience collective. Et il a donné à notre génération les bases d'une réflexion écologique sur une nouvelle manière de vivre qu'il a résumée en trois mots : simplifiez, simplifiez, simplifiez. "

Walden et les autres



Walden, publié en 1854, dans lequel il relate deux ans de sa vie passée dans une petite cabane de 10 x 15 pi qu'il a bâtie lui-même en bordure du lac Walden, près de Concord, au Massachusetts.
C'est dans cette cabane dénuée de tout confort que Thoreau a élaboré ses célèbres pensées basées sur la simplicité, la nature et le réalisme qui continuent encore aujourd'hui d'influencer une foule de personnes. Thoreau a vécu à Walden Pond en 1845 et 1846.

"Outre Walden, considéré dans le monde entier comme un classique de la littérature américaine. Se plaçant au coeur de la tradition libérale américaine, Thoreau voit la nécessité de la participation directe de l'intellectuel aux événements de son propre pays. En 1849, il publie un opuscule, Désobéir, après un séjour en prison pour avoir refusé de payer ses impôts, en signe de protestation contre la guerre du Mexique...
L' idéologie de cette oeuvre ramène aux principes de la Déclaration des Droits de l'homme et elle se situe à la source de tous les mouvements d' opposition non violente qui suivirent. Gandhi et le pasteur Martin Luther King s'en inspirèrent directement. "

La cabane



Thoreau a construit sa cabane sur un terrain légèrement pentu menant à un plan d'eau. Le terrain avait été coupé à blanc environ 15 ans auparavant et la régénération en arbustes à petits fruits, en sumacs, pins rigides, caryers et chênes y était abondante.
"My house was on the side of a hill, immediately on the edge of the larger wood, in the midst of a young forest of pitch pines and hickories" (Walden, Sounds)

Selon Thoreau, il est tout à fait naturel pour l'homme de construire de ses mains sa propre demeure, à l'image des oiseaux qui construisent leur nid. Aussi, il a lui-même construit sa petite cabane avec un souci constant d'économie et d'harmonie avec la nature.
Par exemple, Thoreau a fait le compte détaillé des coûts de construction de sa cabane. L'utilisation de matériaux en bonne partie usagés ou rebutés lui a permis de réduire ses coûts de construction à 28.1212 $, ce qui correspondait selon lui au coût d'un loyer pour une année.

Peu de temps après son séjour, la cabane fut vendue et déménagée chez un fermier des environs qui s'en servit comme entreprôt. Aujourd'hui on peut visiter une réplique fidèle de sa cabane construite non loin du site originel.
Walden est devenu un parc public fréquenté par quantité de gens qui viennent y chercher détente et inspiration.
Ecrit par libertad, à 22:49 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  Anonyme
28-04-04
à 23:52

y'a vraiement des chretiens partout dans notre beau monde...

Henry David not dead
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