Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Haut-commissaire aux solidarités inactives
Le haut-commissaire aux Solidarités actives –Martin Hirsch, s’était dit opposé aux franchises médicales, et partisan d’un « boulier sanitaire » pour les plus pauvres. En vertu de quoi les premières ont été mises en place et le second n’est plus qu’un souvenir.

Martin Hirsch ou le drame d’un haut-commissaire aux solidarités inactives. (vu dans Marianne)

 

Le « bouclier fiscal » a bien été adopté afin de protéger les… plus riches. Et la solidarité ramenée à la nécessité pour les victimes de s’auto-financer entre eux.

Ce qui est la formule secrète de toute oeuvre de charité bien ordonnée par un certain état d’esprit. Ceux qui se partagent les biens du monde tout en organisant la réalité précaire des autres, en maintenant précisément le plus grand nombre possible de pauvres afin qu’eux-mêmes puissent continuer de percevoir les « bénéfices et profits » de ce système tout en continuant de socialiser les coûts et les risques.

J’ai travaillé dix ans à Emmaüs, durée très largement suffisante pour se faire bien plus qu’une idée des vraies réalités : de ces « œuvres de charité » où bénévoles et/ou cadres se félicitent d’apprendre aux « pauvres à aider les plus pauvres qu’eux… ».  Ce pour quoi ils n’ont pas besoin d’aide puisqu’ils le font déjà, ça et toutes les « ingénieries » de la débrouille liées aux situations de survie minimale.

Qu’à cela ne tienne, les « œuvres de charité » sont les créations des riches qui peuvent ainsi échapper au redoutable destin de devoir redistribuer les richesses qu’ils se sont appropriées massivement..

Combien Mr Hirsch est-il rémunéré pour la fonction de Haut-Commissaire de ces « solidarités inactives »… ? Homme-sandwich et figurant de la Sarkozie, terre d’élection des « sarko-trafiquants » de tous bords : qui se sont jetés dans le gueule du poulpe avec délectation.

A Emmaüs, j’ai entendu cette phrase, prononcée avec fougue et satisfaction par quelque président d’association : nous à Emmaüs « nous aidons les plus pauvres à aider plus pauvres qu’eux ».

Ouf, les riches l’ont échappé belle : ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles, leurs obligations, SICAV et autres confortables revenus… y compris sur les hommes et femmes sandwich chargés d’assurer leur « vitrine sociale ».

 

Désolée, monsieur Hirsch, mais vous « donnez » beaucoup moins à rêver que les automates des vitrines des Galeries Lafayette en période de Noël.

La réalité des « solidarités actives » résiste mal aux… boucliers fiscaux, franchises médicales et autres politiques toutes tissées du même fil pour cette France du Fouquet’s, dont vous êtes.

 

 

J’attends vraiment une réponse : combien êtes-vous rémunéré, et quels sont vos autres revenus, primes, avantages en nature et autres « biens personnels » qui vous aident à vivre toujours au-delà de cette réalité de la précarité que vous devez donc continuer à co-organiser avec vos pairs.

 

 

Marie Septembre

 

 

PS : Je suis issue de cette « France d’en bas » qui s’en est d’abord sortie à coup d’un cursus d’enseignement mené à la force du poignet et d’efforts sans cesse renouvelés…

Jusqu’à me retrouver un jour devoir intégrer le Mouvement Emmaüs qui m’a « sauvée » du chômage pour m’y replonger, et savez-vous pourquoi :

Tout au long de ma vie j’ai mesuré l’absence d’avoir « pu penser ma Vie » dans sa totalité à vivre de ma naissance à ma mort. Les héritiers de Jules Ferry (théoricien de la colonisation…) m’ont appris à Dé-penser,  pour mieux occuper le seul espace disponible : celle de la part de marché qui peut et doit dépenser sans compter.

Jamais mes « problèmes de pauvre » n’ont été reconnus et pris en compte, mais on m’a donné à la place des « problèmes de riches » à gérer : qu’importe de rater sa vie quand on peut prendre des cours d’équitation, jouer au golf, aller skier (ce que je n’ai pas fait, c’est juste une métaphore).

J’ai aussi plein d’idées de mesures et d’actions de « solidarités vraiment actives » :

 

Crédits à la consommation, frappés d’actions judicaires (contre officines financières) lorsqu’ils sont accordés à des personnes pour leurs seules dépenses de base, à savoir « se nourrir, se loger et se vêtir ».

Crédits qui ne peuvent légalement figurer dans les produits financiers de type « crédits à la consommation » puisqu’ils ne sont pas destinés à consommer mais à seulement survivre.

Poursuivre les banques et leur faire verser des dommages et intérêts pour préjudice grave : sommes bien sûr reversées aux foyers qui ont ainsi été exploités, alors qu’ils n’ont pas utilisé cet argent pour quelques « petites gâteries » de consommation.

 

Consommer… désigne l’acte superflu, en plus de celui qui consiste à simplement répondre à ses besoins élémentaires.

Les produits financiers ainsi distribués sous l’appellation mensongère de « crédits à la consommation » sont en réalité des pratiques d’usure dignes du Moyen Age.

Il faut distinguer les Crédits... destinés à la consommation (loisirs, petites plaisirs, TV et autres…) des sommes destinées aux simples activités minimales de survie : se loger – se vêtir – se nourrir !

 

Selon la réalité consistant à « privatiser les profits et les bénéfices tout en socialisant les coûts et les risques », je propose d’inverser et de pratiquer un partage équitable : des richesses et des conséquences.

 

Faire financer des emplois en nombre de Tri Sélectif par les corporations et autres métiers spécialisés dans les savoir-faire en terme de sur-consommation : taxer toutes les officines de type agences marketing… ou les sommer de construire en mitoyenneté avec leurs locaux (y compris les domiciles des Séguéla & clones…) des décharges collectives exactement calculées en stricte équivalence de volume avec leur haute-capacité de nuisance.

Toutes ces marchandises… acquises dans le registre de la « sur-consommation » terminent leur vie dans les décharges collectives… loin, très loin des domiciles et bureaux de luxe de ceux qui les conçoivent. Dont ils assument les profits en se gardant de leurs retombées en terme de déchets !!

 

Au passage, soulignons le caractère de « vraie valorisation humaine » de ces emplois liés au recyclage. Qu’il faudrait donc au passage qualifier comme tels : « emplois de haute (re)valorisation humaine… après les méfaits de tous ces créatifs et autres spécialistes du marketing et du commerce, sous les œuvres desquelles la plupart d’entre nous n’arrivent plus à respirer. Pendant que ceux-ci bénéficient de rémunération qu’à l’évidence ils ne méritent pas… en termes de vrais services rendus à la société.

Qui leur permettent en plus de pouvoir s’assurer un exil doré dans quelques résidences de haute-sécurité… bien loin des espaces qu’ils ont ensevelis sous leurs déchets, et dont ils tirent précisément leurs fortunes.

 

Apprenons à « lire » toutes les marées noires…. !!!


Marie Septembre

Ecrit par libertad, à 18:47 dans la rubrique "Actualité".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom