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Indymédia Paris : "Contre toute attente, la manifestation du 7 mars est une réussite : plus d'un million de personnes dans les rues. Pourtant ce gouvernement ne cède sur rien ! La lutte contre le CPE doit continuer… A l'Education Nationale nous devons étendre la mobilisation. La lutte contre le CPE, ce n'est pas que l'affaire du privé, ce n'est pas que l'affaire des jeunes ! Ce sont nos enfants, nos élèves, qui vont demain servir de chair à patrons ! Nous ne devons pas perdre ce combat si nous voulons enfin mettre un coup d'arrêt à la régression sociale : CNE, CPE, apprentissage à 14 ans, travail de nuit des enfants, contrats seniors…
Ce gouvernement fait passer en force des mesures qui visent à abattre une à une les garanties de tous les salariés. Salariés du public et du privé, jeunes ou plus âgés, nous sommes tous concernés. Penser que le statut actuel de fonctionnaire d'état d'une partie des salariés de l'Education Nationale est pour eux une garantie à vie est un leurre ! Si ce gouvernement impose le CPE, avec en ligne de mire l'abolition du CDI et l'instauration d'un contrat unique, il ne s'arrêtera pas en si bon chemin. La décentralisation des personnels TOS n'est que le début de l'entreprise de démantèlement/privatisation du service public de l'Education Nationale. Ouvrons les yeux : dans tous les établissements, du supérieur, du secondaire, du primaire, nos collègues de travail sont de plus en plus souvent des personnels aux statuts précaires : contractuels, vacataires, CDD de toutes sortes. Il est clair que le Ministère ne se privera pas de l'opportunité offerte par le CPE de l'utilisation à flux tendu de personnels contraints à la docilité et jetables à tout moment ! Salariés du privé et du public nous devons être solidaires et nous unir pour gagner ensemble ce combat !
Suite à la grève du 7 mars, la mobilisation doit continuer. La Coordination Nationale Etudiante du samedi 4 mars a appelé les syndicats de salariés à faire grève et à manifester le jeudi 16 mars. Les confédérations syndicales doivent se réunir jeudi 9 pour discuter de la possibilité d'appeler tous les salariés à la grève à cette date, ou à une autre. La Coordination Nationale Etudiante se réunit de nouveau samedi 11 mars. Nous saurons donc en fin de semaine quelle est la prochaine échéance retenue collectivement et unitairement. En tout état de cause, SUD-éducation se ralliera à cette prochaine initiative, et appellera à la grève. Un préavis sera déposé.
Mais sans attendre de connaître à coup sûr cette date que tous apprendront de toute façon par la presse et les media, c'est dès maintenant qu'il faut nous préparer. Suite à l'AG qui s'est tenue à la Bourse du Travail jeudi 7 mars, auront lieu des AG d'arrondissements :
Centre, 8 rue des Vertus, lundi 13, 12h
10e, 10 rue Martel, lundi 13, 12h
13e, 46 rue Jenner, lundi 13, 12h
18e, 18 rue d'Oran (ou 53 bis Marx-Dormoy), lundi 13, 12h
19e, 119 avenue Simon Bolivar (école B), lundi 13, 12h
20e, 14 rue Olivier Métra, lundi 13, 12h (+ une AG mardi 14 à 18h, 38 rue de Tourtille, pour les parents d'élèves sans-papiers).
Quelle que soit la date finalement retenue, nous appellerons à une AG le matin de la grève à 11 h à la Bourse du Travail. Et il y aura une AG interprofessionnelle Ile-de-France le soir à 18h, ainsi que l'a souhaité l'AG réunie mardi soir après la manif.
Pour être au courant des dernières informations, n'hésitez pas à appeler SUD-éducation Paris (01.44.64.72.61), et à aller consulter notre site (
http://www.sudeducation75.org/ ).