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Ce jour marque un tournant dans l’histoire, où des représentants du peuple, une prétendue démocratie, qui plus est "socialiste", a bradé les intérêts de ce peuple, en son nom et pour son "bien", sous le chantage d’une puissance supranationale financière.
Et alors, me direz-vous , ne sais-tu pas ce qu’est le capitalisme ? Qu’y a-t’il de surprenant à cela ? Le monde de la finance gouverne le monde, et pas seulement depuis hier.
Ce qui est nouveau n’est pas tant le pouvoir de nuisance des milieux financiers, effectivement connu de longue date, mais la capitulation publique d’une nation devant cette puissance.
Si le FMI et la Banque Centrale Européenne avaient disposé des chars autour du parlement grec, nous aurions eu l’exacte représentation des évènements d’hier. Car ce qui s’est passé hier est à rapprocher des interventions de l’Union Soviétique en Hongrie et en Tchécoslovaquie. Mais là n’est pas encore le plus surprenant et le plus inquiétant.
Le coup d’état s’est fait devant les micros et caméras du monde entier, qui l’ont légitimé aux yeux d’une opinion publique internationale largement indifférente, voire majoritairement favorable à cette "aide à un pays frère" et imposé à la population grecque, elle, majoritairement résignée.
La Grèce est devenue hier le premier pays européen disposant d’un gouvernement fantoche et gouverné ouvertement par le FMI et la Banque Centrale Européenne. D’autres suivront probablement.
Les implications sont énormes et il serait prétentieux, sans recul, d’en faire la liste. Les enseignements sont nombreux pour celles et ceux qui ne se réfugient pas derrière la force illusoire des slogans anticapitalistes.
Le premier d’entre eux est peut-être que cette prétendue "crise" du capitalisme ne mène pas à son effondrement mais à un nouveau règne, une ère nouvelle de domination moins "soft". Nulle théorie du complot là-dedans, mais la politique a horreur du vide et la finance mondiale ne fait qu’occuper le vide qu’elle rencontre en face.
Ecrire l’histoire avant qu’elle ne se déroule est un exercice vain. Mais ceux qui écrivent l’histoire aujourd’hui, ce sont "eux" et, hier, l’histoire c’est accélérée.
Commentaires :
Yoj |
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à 11:38