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Lu sur CMAQ : "Du vendredi 26 au samedi 27 mars, le Festival ÉCO_radical battera son plein aux coops de la Petite Gaule et de l'Éko-Café, avec au rendez-vous des invitéEs bien spéciaux, réuniEs pour la première fois dans l'histoire du Québec sous la bannière de l'écologie radicale. Le collectif Liberterre et Earth First!-Montréal sont donc à l'origine de cet événement de deux jours, au cours duquel se dérouleront des projections-vidéos, des ateliers et des conférences, données par Walter Hergt de l'Institute for Social Ecology (Vermont), Sophie Savard des AmiEs de la Terre et par l'activiste Mikaël Rioux pour ne nommer que ces trois-là. Les groupes des Vulgaires Machins et The Sainte Catherines fermeront le bal par un spectacle-bénéfice le samedi soir.
Porté notamment par des collectifs tels Liberterre et Earth First!, le courant de l'écologie radicale n'avait pas bénéficié jusqu'ici d'une couverture et d'un développement réel au Québec, une situation qui tranche nettement avec l'effervescence que connaît depuis belle lurette cette philosophie dans l'Ouest canadien et étatsunien, et dans le monde anglo-saxon en général. Loin d'être un mouvement de pensée unique, l'écologie radicale comporte une multitude de branches, certaines ayant souvent été conflictuelles entre elles, et d'autres en parfaite complémentarité. Il sera entre autres abordé lors du Festival la pensée éco-féministe, l'éco-anarchisme et l'anti-civilisationnisme.
HORAIRE DU FESTIVAL:
(Toutes les activités à l'exception du spectacle de clôture sont gratuites. Un service de traduction anglais/français sera offert.)
Vendredi 26 mars
-5 à 7: Lancement du journal du collectif Liberterre « Terre et Liberté »
-19h : Veillée boréale; projection d’un film sur la résistance en forêt suivi
d’une discussion/débat.
Samedi 27 mars (Journée conférence)
-12h : Conférence-atelier sur l’éco-féminisme
avec Sophie Savard des Ami-es de la terre (Québec)
-14h : Conférence intitulée "Pouvoir, peuple et écologie"
avec Walter Hergt de l’Institut pour l'écologie sociale (Vermont)
-16h : Conférence-réflexion sur l' anti-civilisation: théorie et pratiques,
avec le collectif de « La mauvais herbe »
(Exceptionnellement à l’Eko-café, situé au 1800 rue Centre)
-18h : Panel sur l’action directe en forêt*
avec Mikaël Rioux de ARBRE, et Fox, du Cascadia Forest Defenders (Oregon)
A 21h00: Show-bénéfice avec Les Vulgaires Machins et The Sainte Catherines
(Coût d’entrée: 10$ à l'avance ou 15$ à la porte, billets en vente à la Petite Gaule et au Soundcentral, tous âges)
Pour plus d’information, visitez les sites web des groupes-organisateurs:
www.liberterre.cjb.net
www.laterredabord.org
www.cafepetitegaule.com
Organisé par le collectif Liberterre, le café La Petite Gaule et La Terre D’abord-Montréal (Earth First!), en collaboration avec les Éditions Éco-société et l' Institute for social ecology.
Commentaires :
caserio |
écologiste radicaux, c'est quoi déja ? Ah oui les curés de la nature qui condamne l'avortement (pas naturel), l'homosexualité (pas naturel, la consommation de viande(pas naturel)... Ceux qui veulent remplacer l'anthropocentrisme (ce qui, en soi, est une trés bonne chose) par l'écocentrisme: tous les éléments de la nature sont égaux (végétaux, animaux, minéraux) mais n'ont de valeur que mis en commun: la nature.
Donc si des individus doivent etre sacrifiés au nom de la nature pas de probléme (certains disent"on a le choix entre l'écocide ou l'humanicide" et bien évidemment choississent l'humanicide). Mais au niveau de la pratique le sabotage me semble une trés bonne chose cart bien que je rejette les écolos (ils ont remplaçés Dieu par Nature, lois divines par lois naturelles...) je suis à 100 % pour la protection active de l'environnement. Et puis je suppose que je généralise, ils sont loin d'etre tous réacs, mais je trouve ça qd meme dommage tous cette energie et tous ces gens intelligents gaché par un mouvement religieux (l'écologie profonde). Devellopons une écologie anti-naturaliste (qui sort du culte de la nature: "la nature fait bien les choses", "respectons l'Ordre Naturel"). Répondre à ce commentaire
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Anonyme 05-04-04
à 11:17 |
Pourquoi?Cet amalgame, entre une supposée condamnation de choix de vie tel avortement, homosexualité et consommation, n'est pas nécéssaire. Ça fait juste mélanger le monde. On a pas besoin de condamner aucun choix personnel de quiconque pour reconnaître que l'humanité est dépendante des écosystèmes, et que cette réalité n'est pas réciproque. Nottemment, toute la biomasse (la vie) provient des plantes, elles-mêmes dépendantes d'une foule de relations naturelles avec champignons et bactéries. Ne serait-ce que d'un point de vue antropocentriste de long terme, il importe de protéger coûte que coûte la nature, comme des marins en pleine mer protègent leur bateau. Si en plus il y en a pour faire passer la nature avant tout, sans visée antropiste, tant mieux! Le choix entre humanicide et écocide est un faux choix, car l'écocide implique forcément l'anthrocide (à moins d'imaginer un futur «Star Treck» pour l'humanité, vain espoir aussi grotesque que désolant, tant par son impossibilité physique que par la machine médiatique et étatique qui l'a malhonnêtement stimulée). On est comme un poisson qui rend son aquarium invivable et qui se demande "c'est lui ou moi?". Choisir l'écocide est donc un suicide assuré. Mais choisir l'humanicide, est encore un espoir de survie. Mais de toute façon, on est mieux de choisir la survie pour les deux. Au départ le mot religieux vient de quelque chose qui relie. En ce sens toute cause commune qui relie des gens est une religion. Dans le sens d'institution qui dogmatise et régit la vie des gens, je ne voit pas le rapport avec les mouvements écologistes. Des marins qui se battent pour leur survie individuelle, leur égo si original et libre, tantis que le bateau coule, au lieu de se mettre ensemble pour réparer le navire, finiront par se piétiner la face pour être le dernier en haut du grand mât. Le poisson philosophe qui pollue son aquarium, malgré sa conviction d'être totalement indépendant de son milieu, peut bien tripper à rejeter tout ce qui lui fait penser à des vieilles valeurs ou qui semble un obstacle à l'épanouissement illimité de son égo; il finira par crever dans son aquarium qui est, lui, limité. Ou bien il en sortira pour s'apercevoir que le vaste monde est trop sec pour pauvres ses branchies. Souhaitons lui une vie après celle-là. Et si on se décide enfin à s'occuper de cet écosystème dont on est issus et dépendant, pourquoi ne pas l'aimer au lieu de l'exploiter, et faire comme si nous y avions aussi notre place?? Nous sommes issus de l'ordre naturel. Si on ne le respecte pas, comme vous le suggérez, comment se respecter soi-même??? Répondre à ce commentaire
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SarkoPunk 10-12-04
à 12:32 |
Re: Pourquoi?Je suis d'accord avec Anonyme.
Et si religion il y a, dans le monde actuel, elle est plutot culte de la technique; le sacré commme les espoirs s'y étant transférés. Je trouverais d'ailleur plus sain qu'on croient tous en la nature plutot qu'en la technique et au pouvoir de l'homme de se sauver via l'industrie et la technique des malheurs causés par l'industrie et la technique :-) Répondre à ce commentaire
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à 20:31