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Commentaires :
libertad 08-12-04
à 23:25 |
Re:Tout à fait d'accord, nous dénonçons à juste titre les crimes de l'impérialisme américain mais en France on reste assez silencieux sur les crimes de l'impérialisme français
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ibubolo 09-12-04
à 11:15 |
Re: Re:je propose de battre campagne autour de nous afin d'attirer l'attention "militante" sur ce sujet...
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Anonyme 09-12-04
à 11:15 |
Re: Re:C'est un phénomène qu'il faudrait essayer d'analyser. Je pense qu'il y a une bonne part de chauvinisme inconscient dans ce désintérêt.
Surtout, il me semble que l'engagement sur les questions internationales suit généralement l'ordre du jour fixé par les médias dominants. Or, ceux-ci ne traitent pas du néocolonialisme français. La logique voudrait que l'on s'oppose prioritairement aux crimes de notre propre classe dirigeante, à ces crimes qu'elle a l'audace de commettre en notre nom. En France, la dénonciation des Etats-Unis,justifiée mais qui se transforme fréquemment en anti-américanisme, sert de diversion. Cela me fait penser à un chapitre de "La fabrique de l'opinion publique" de Chomsky dans lequel il montre que la dénonciation de l'URSS aux Etats-Unis servait de "mécanisme de contrôle". Les médias américains,pendant la guerre froide, se focalisaient sur les crimes bien réels du bloc soviétique, ce qui permettait d'occulter les crimes des Etats-Unis et de renforcer la cohésion nationale, le sentiment de la supériorité nationale face à l'ennemi extérieur. Répondre à ce commentaire
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ibubolo 09-12-04
à 11:50 |
Re: Re: Re:je pense que ce texte peut aller dans le sens de cette réfelxion : Pourquoi y a-t-il si peu de personnes de couleurs dans le mouvement anarchiste ? http://fraternitelibertaire.free.fr/reserve/pourquoi_y_a.doc Répondre à ce commentaire
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Rakshasa 09-12-04
à 17:01 |
Les blancs au drapeau noirOui, sauf que dans les années 80, lorsque la chasse aux bones (skins nazis) a été donnée en France, avec notament la création des Scalps et autres groupes antifascistes, il y avait parmi ces activistes une majorité de blancs et aujourd'hui c'est encore la même chose. Peut-être que le fait que des blancs s'occupent de problèmes de discrimination qui ne les touchent pas directement au quotidien, discrédite ou rend douteuse l'action de ceux-ci au regard d'individus de couleur. A la vue des gesticulations de certains activistes blancs, on peut comprendre que certains choisissent le replie communautaire.
Il y a aussi un fossé d'incompréhension et de confusion lorsque le fait d'être athée chez les anars est perçu comme du racisme chez certains croyants, musulmans par exemple. Et je vois mal, des musulmans ou des catholiques, s'associer sur du long terme à des anars pronant l'anticléricalisme et rejetant les valeurs morales religieuses. Or, il faut bien avouer que la plupart des minorités de couleur, en France du moins, sont de culture religieuse.Donc pas facile non plus pour un individu, qui en est issu, de se confronter à sa famille ou ses amis qui constituent les seules cellules auxquelles il peut se raccrocher. En dehors de la communauté, c'est la discrimination, donc difficile d'aller voir ailleurs. Et puis, je serais curieux de savoir de quelle classe sociale est issue la majorité des anars. A vue de nez, il y a beaucoup d'anars issus de la classe moyenne, même s'ils sont déclassés par la suite. En général on a accès à du Bakounine, par exemple, quand le mileu social dans lequel on vit l'autorise matériellement et culturellement, pour ne pas dire moralement. Or, les minorités de couleur sont parmi les plus pauvres, donc avec un accès plus difficile à la culture et à l'école. Tout cela pour conclure qu'ils sont rares les anars de n'importe quelles couleurs issus des cités, et que sont peu nombreux ceux qui s'y activent. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 09-12-04
à 17:13 |
Re: Les blancs au drapeau noirLa question religieuse est très importante. Les africains sont très imprégnés de culture religieuse et il me semble évident que le discours anti-clérical est plus que difficile à faire passer. Mieux vaut le mettre de côté pour privilégier la lutte de classe. Répondre à ce commentaire
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ibubolo 09-12-04
à 18:45 |
Re: Re: Les blancs au drapeau noirje trouve votre absolution facile... à nous de savoir construire des liens concrets et durables, à nous de trouver les humains qui sommeillent dans les brebis... Répondre à ce commentaire
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marchal 09-12-04
à 19:08 |
Re: Re: Les blancs au drapeau noirJ'ai l'occasion de recevoir des personnes de toutes les couleurs au sens propre et figuré. Je prends très souvent le temps de discuter avec elles et lorsqu'il y a des enfants, cette discussion se passe au milieu des animaux d'élevage. C'est l'attraction… Catholiques, musulmans, avec moi l'impie, discutons de la pluie et du beau temps, ce qui permet de " déraper " sur d'autres sujets. Je n'ai encore jusqu'ici, rencontré de difficulté de parler de religion avec aucun d'eux. Je ne pense pas que soit vraiment un problème. Les convictions religieuses sont comme les goûts et les couleurs : personnelles. À partir du moment que l'on ne force pas l'autre d'en changer, on peut toujours en discuter.
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Rakshasa 09-12-04
à 21:51 |
Re: Re: Re: Les blancs au drapeau noirPersonnellement, j'évite d'être hypocrite et surtout de m'enfermer dans l'auto-censure. Quant à l'absolution, laquelle, où, quel rapport avec les propos ici tenus puisqu'il s'agit de constats et non d'excuses.
Il ne s'agit pas non plus ici de dire "je suis marchand de légumes, j'ai des clients de toutes les couleurs, sympas avec qui je peut parler de la pluie et du beau temps". Il s'agit de se demander moins naivement pourquoi dans les ghettos les anars sont presque inexistants alors qu'il y vit la population la plus opprimée et pourquoi ceux qui vivent en dehors de ces ghettos n'ont quasiment aucun contacts avec ceux-ci. Il me semble d'ailleurs que c'est aussi le questionnement du texte d'Ibubolo. Et quand nous aurons répondu au pourquoi, nous aurons peut-être des pistes pour savoir comment y remédier. Répondre à ce commentaire
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marchal 10-12-04
à 08:53 |
POURQUOI ?Il me semble vous l'avoir déjà dit. L'anarchiste a réussit à s'enfermer dans son petit univers utopique, alors que normalement, il aurait du être le fédérateur de nouvelles perspectives. Vous en êtes loin, et c'est fort dommageable !
Vous vous comportez de la même façon que les autres. Que ce soit au niveau politique ou syndical, votre décalage vis à vis de la population est énorme. Vous êtes loin, comme les autres des aspirations de cette population. De plus, certains, pour communiquer avec celle-ci, utilisent un langage qu'elle ne peut généralement pas comprendre (exemple : HB), c'est pour le moins surprenant pour des gens prônant l'égalité. Il faudrait déjà commencer à se mettre à la portée de l'autre… Comment voulez-vous que les anars puissent avoir une audience auprès des populations de ces ghettos ? Nombre de ces gens n'ont peut-être pas d'instruction : cela ne les empêche pas d'avoir une certaine intelligence. Puisque vous êtes aussi décalé que les autres, ils n'ont rien à attendre de vous ! Le chevrier bavard Répondre à ce commentaire
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libertad 10-12-04
à 09:07 |
Re: POURQUOI ?Serait-il possible que les discussions ne dévient pas vers des généralités sur le mouvement anar, alors que ce fil portait sur la politique néocolonialiste de la France. Soit nous n'avons rien à dire sur ce sujet, mais parler d'autre chose pourrait laisser supposer que nous ne sommes pas très différents de la majorité de nos concitoyens pour qui se sujet est un non sujet.
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marchal 10-12-04
à 10:09 |
Re: Re: POURQUOI ?Bien sûr que c'est possible, à condition de ne pas continuer de se décaler des réalités. La globalisation des problèmes ne le permet pas. Si je dévie, il faudrait que l'on m'explique comment la France a pu avoir cette politique néocolonialiste et pour quelles raisons ? Comment d'autres pays européens ont pu avoir cette même politique, ainsi que l'oncle Sam et pour quelles raisons ? On le sait bien sur, alors arrêtons de jouer les autruches !
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Anonyme 10-12-04
à 12:16 |
Re: POURQUOI ?"Il me semble vous l'avoir déjà dit. L'anarchiste a réussit à s'enfermer dans son petit univers utopique, alors que normalement, il aurait du être le fédérateur de nouvelles perspectives. Vous en êtes loin, et c'est fort dommageable !
Vous vous comportez de la même façon que les autres. Que ce soit au niveau politique ou syndical, votre décalage vis à vis de la population est énorme. Vous êtes loin, comme les autres des aspirations de cette population. De plus, certains, pour communiquer avec celle-ci, utilisent un langage qu'elle ne peut généralement pas comprendre (exemple : HB), c'est pour le moins surprenant pour des gens prônant l'égalité. Il faudrait déjà commencer à se mettre à la portée de l'autre… Comment voulez-vous que les anars puissent avoir une audience auprès des populations de ces ghettos ? Nombre de ces gens n'ont peut-être pas d'instruction : cela ne les empêche pas d'avoir une certaine intelligence. Puisque vous êtes aussi décalé que les autres, ils n'ont rien à attendre de vous ! Le chevrier bavard" N'empèche que y a bon les site de "décalés anars dont les autres n'ont rien à attendre" pour venir faire le paon. Marchal, je te dédicace ce poème de Gaston Couté. MOSSIEU IMBU Môssieu Imbu est mort, est mort et entarré ! Môssieu Imbu ! ... un gâs qui v'nait d' èt' décoré Pour pas avouèr mis d' cess' depis qu'il 'tait au monde A bagosser: "Imbu ! ... Imbu !..." et qu'était pus Counnu qu' sous c' sobriquet à dix yieu's à la ronde... Môssieu Imbu est mort, est mort et entarré ! I dira pus : " Imbu !.. Imbu ! " Môssieu Imbu ! Il avait tro's, quat' cépé's d' vigne en haut d' la côte Et queuqu's minieaux d' blé dans la plain' de pus qu' les aut'es. Pas des mass's, pas des tas ! pas ben larg', pas ben long ! Mais assez, pour pouvouèr avouèr eune opignon... I' passait su' la place en lisant son journal. Il 'tait républicain !... rouge... anticlérical ! Et c'est pour ça qu'il 'tait, depis troués élections, L' Maire !... el' maire ed' cheu nous ! ... Môssieu l' mair' ! nom de Guieu ! "Les curés !..." qu'i' disait - et i' d'venait furieux ! - "Des ouésieaux qu' la République engréss' dans son sein, Et des cochons qui sont s'ment pas républicains ! Et pis qu'i's prenn'nt pas d' gants pour chatouiller les fesses Aux femm's et aux garçaill's dans leu bouéte à confesse... Moué !... j'veux pas qu'la bourgeoués' foute el' pied à la messe !" C'est vrai !... Mame Imbu foutait pas l'pied à la messe ! Tout d'même, il 'tait cocu... cocu coumme à confesse : I' gangnait trop souvent l' notaire à la manille, Le p'tiot notair' qu'avait des si fin's moustach's breunes ! Mais, assorbé dans la gérance ed' la coummeune, Môssieu Imbu portait ses cornes sans les vouér Et l' r'dev'nait gâitieau à dévider c'tt' histouére, C'tte bounne histouèr' de franc-maçon en mal d'esprit, C'tte vieille histouér' du charpenquier tourneux d'chevilles : Le cornard du pigeon et d'la Vierge Marie... " Ah la r'ligion ! ... qué's couillonnad's et qué's môm'ries !" Et l' dégoût l'empougnait si fort qu'à des moments S'il avait pas été c' qu'il 'était : eune houmme' conv'nab'e : I' vous aurait craché su' un Saint-Saquerment ! Mais, quand qu'c'est qu'i vouéyait passer un régiment, Eun' vent-vol trifouillait soun âm' de contribuab'e En revolt' cont' les couillounnad's et les môm'ries; D'vant l' drapieau, c'tt' aut' Saint-Saquerment : c'ti d' la Patrie ! l' faisait un salut à s'en démancher l'bras Et qu'était, ma grand foué ! joliment militaire D'la part d'un gâs qu'avait jamais été soldat... Il avait ses idé's su' les vu's d' l'Angleterre Et il 'tait poummouniqu' d'avouér gueulé la R'vanche, L'hounneur de nout' armée et la glouér de la France ! C'est avec ça qu'il bouchait l' vid' de ses discours Que l'maît' d'écol' passait en r'vu' pou' les grands jours De Fête-Dieu laïqu', de Paradis scolaire : Quatorz' juillet d'lampions roug's et d'pompiers brinzingues, Distribution d'prix aux mardeux à qui qu'on s'ringue Du républicanisse à les en fer' querver : Il 'tait memb' d'eune flopé' d'sociétés d'brav's gens, Et des foués président - d'quoué qu'il 'tait honoré - Société d'secours mutuels et d'gymnastique, Société d'tir et société d'musique ! Société d'tempérance et, tout en mêm'temps, Société des francs-buveurs : les "Amis d'la vigne " ! Il 'tait pardu dans les rubans et les insignes : Les mains qui s'quienn'nt, les p'tit's lyr's, les grapp's ed' raisin Et aut's verrotaill'ris d'petzouill's civilisés Qui bé'nt coumm'gueul' de four d'vant cell's-là des sauvages: Il avait fait planter su' la plac' du village Eune estatu !... pasque la coummeun' d'à-couté . N'n'avait eun'! et qu' j'étions ben autant qu'nous vouésins !... ...C'est l'poltrait d'un gâs qu'mém'les vieux ont pas connu ! Qu'est p'tét' qu'eun' blagu' !... Mais là !... j'avons nout' estatue Et les deux chians au boucher ont eun' pissoquiére ! ... D'aucuns ont dit qu'il 'tait pus urgent d'fére un ch'min, Mais allez don' contenter tout le monde et son père ! Le jour d'l'inauguration de c'tte sapré' garce D'estatu' ! yieau tombait, tombait coumm' vach' qui pisse ! Môssieu Imbu gangna chaud et fréd sous l'avarse Et est décédé, coumm' les lett's de deuil le disent : - A cinquante ans !... muni des saquerments d'l'Eglise ! - J'l'avons r'conduit là-bas, dans l'enclos à tout l'monde, En r'broussant l'pouél à nous chapieaux en sign' de deuil. J'l'ont pleuré avec des discours su' son çarcueil, J'l'ont r'gretté avec des tas d'courounn's su' sa tombe Et j'l'ont laissé, porteux d'ses tit's et d'ses médailles, Couché en terre, à couté des dargniér's semailles. Môssieu Imbu est mort... est mort et entarré ! ... Ah ! qué' souleil et qué' bon vent su'les luzarnes, Et coumm' le vin mouss' frais aux pichets des aubarges Et qu'la fille est don' gent' qu'écart' des draps su' l'harbe ! ... Moué, ça m'dounne envi' d'viv' de r'veni' d'l'entarr'ment ! ...C'est ça, bon Guieu ! ... tant qu'a dur'ra... vivons la vie ! Vivons-la ! en restant des houmm's tout bounnément Et sans l'embistrouiller d'étiquett's d'épic'rie Ou d'sentiments d'bazar en chiffon et far-blanc ! ... Leu' politique empéch' pas les fleurs d'ét' jolies ! Et, pisqu' Môssieu Imbu est mort et entarré, I' bouéra pus !... Dis don', la belle, au coin du pré... Buvons, nous aut's ! ... el'vin est bon ! ... A nout' santé ! Et chiffounnons les draps qu'tu t'en viens d'écarter ! Répondre à ce commentaire
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Rakshasa 10-12-04
à 12:18 |
Re: Re: POURQUOI ?Au-dessus la dédicace est de moi.
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libertad 10-12-04
à 17:29 |
Re: Re: Re: POURQUOI ?Quel rapport avec le néocolionalisme français ? Si la discussion se poursuit dans ce genre de propos, je ferme le fil puisque visiblement plus personne n'a rien à dire.
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kmilstg 11-12-04
à 09:41 |
Et l'ivoirité dans tout ça?Je trouve que l'article fait très peu mention de la notion d'Ivoirité,théorie chère à Gbagbo,selon laquelle n'est ivoirien qu'un ivoirien du sud,chrétien de surcroit.
Il est certes encourageant de voir que partout dans l'Afrique, des populations se soulèvent contre l'impérialisme français! Mais c'est pas avec des types comme Gbagbo,que les africains s'épanouiront! Sinon pour les gens de couleur dans le mouvement anar,je suis assez d'accord avec ce qui a été dit auparavant, les libertaires sont assez déconnectés de la réalité des quartiers pauvres. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 11-12-04
à 10:28 |
Re: Et l'ivoirité dans tout ça?Libertad , ne soit pas trop inquiet : il est normal que l’international provoque encore plus de déviations que le reste. Ca vient du sentiment (vrai ou faux) qu’on gère mieux 50 personnes que 5 milliards. Les réalités géopolitiques sont si désagréables que si on hésite un peu à suivre la voie de l’anti-impérialisme orthodoxe, dont on se demande d’ailleurs pourquoi il serait si acceptable que ça, on attrape vite des migraines. On peut dire que le néocolonialisme français est un cas d’école (et le colonialisme aussi , suivez mon regard vers les dom tom). Le plus simple est effectivement de dire « la France hors d’Afrique », la seule question est de savoir si c’est réellement l’équivalent que « les USA hors d’Allemagne ». J’ai tendance à avoir les deux revendications, sauf que pour la première je crois qu’il faut y rajouter de gros compléments d’information…. Un réelle plateforme revendicative d’inspiration libertaire à usage géopolitique c’est de l’horlogerie de précision. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 11-12-04
à 11:20 |
Re: Re: Et l'ivoirité dans tout ça?9h21, ta définition de l'ivoirité est complètement fausse. Je pense que tu es une victime de l'intoxication savament diffusée par les médias français qui ont diabolisé le mot sans jamais le définir correctement. Mais ce serait quand même bien d'éviter de dire n'importe quoi. Il y a des musulmans dans le camp pro-gbagbo, a commencer par le président de l'assemblée nationale Mamadou Koullibaly, considéré comme un "dur" du régime. Ce conflit n'est pas un conflit religieux. La notion d'ivoirité renvoie à la définition de la nationalité. Il s'agit de déterminer qui est ivoirien et qui ne l'est pas. Est ivoirien selon la constitution ivoirienne celui qui est né de père et de mère ivoirien. Il ne s'agit donc pas d'un critère religieux ou géographique. Un problème s'est posé quand il a fallut "identifier" la population, c'est-à-dire, déterminer la nationalité. Il n'y avait pas de papiers en Côté d'Ivoire. Houphouet sans foutait puisque sa dictature lui évitait toute déconvenue électorale. "l'identification" s'est effectivement accompagnée de xénophobie et de discrimination vis-à-vis de burkinabé et de personnes d'origine burkinabe. Mais cela s'explique(et ne se justifie pas) dans ce contexte où la nationalité des individus n'étaient pas clairement établi. Quand la rebellion a éclaté, une partie de la population du nord s'est reconnue dans ce discours anti-ivoirité. D'autres ont fui la zone tenue par les rebelles(plus d'un million de personnes). En tant que libertaire, je suis bien sûr opposé a la notion d'ivoirité,comme à tous les Etats et à toutes les frontières. Mais il faut savoir exactement de quoi l'on parle. Et comparer la constitution ivoirienne aux autres constitutions. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 11-12-04
à 12:51 |
Re: Re: Re: Et l'ivoirité dans tout ça?Les populations de Côte d'Ivoire sont victimes d'une opération de destabilisation, d'une agression extérieure, orchestrée part la françafique. Comme toujours,ce genre d'opérations instrumentalise des conflits internes. Aucune opération de destabilisation orchestrée par tel ou tel impérialisme n'est légitime. Le résultat en Côte d'Ivoire, c'est des milliers de morts(ou des dizaines de milliers?)et plus d'un million de déplacés. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 11-12-04
à 16:08 |
Re: Re: Re: Re: Et l'ivoirité dans tout ça?Le massacre perpétré par l'armée française a et aura un impact très important en Afrique francophone. Les images ont beaucoup circulé. Les militants qui écrivent sur le sujet doivent en prendre la mesure.
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ibubolo 12-12-04
à 16:04 |
Re: Re: Re: Re: Re: Et l'ivoirité dans tout ça?et ce qui me fait le plus gerber dans l'histoire, c'est d'avoir entendu, comme premières réactions, dénoncer le racisme antiblancs... sinon, y a un texte que je ne sais pas où trouver actuellement (je l'ai en petit Maspéro) de Fritz Fanon ; "Les damnés de la Terre"... bien qu'en désaccord avec certaines analyses, je le trouve intéressant pour comprendre les violences en terre colonisée... ...il ne peut y avoir de décolonisation sans violence, solidarité avec les peuples en lutte... et morts aux tyrans rouges, blancs ou noirs (les rouge, c'est pour ne pas se la jouer soutient critique à la bonne vieille sauce stal...). Répondre à ce commentaire
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à 22:30