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Femmes pédophiles : L'ultime tabou

Lu sur Koneko-Alice in wonderland : "Anne Poiret, une journaliste, vient de faire publier le livre "L'ultime tabou", sous-titré "Femmes pédophiles - Femmes incestueuses". Je ne peux que saluer cette initiative, et regretter qu'elle n'ait pas, pour l'instant, une plus large couverture médiatique. Pendant l'élaboration de ce livre, elle s'est souvent heurté à l'incrédulité des divers organismes qu'elle a contacté (associations, prisons, hôpitaux etc), et qui, dans leurs réponses, cristallisent les deux réponses les plus communes face à ce sujet : "Quoi ? Des femmes pédophiles ou incestueuses ? Il y en a bien trop peu pour qu'on s'y interesse !" ou alors "Oh vous savez, elles n'agissent que sous l'influence d'un homme". Hé bien non. Non à ces deux réponses.

Lire la suite ici

Patrick Robin Editions 18,90 E

Ecrit par libertad, à 14:30 dans la rubrique "Le privé est politique".

Commentaires :

  libertad
08-02-06
à 15:45

Voilà un livre important pour tout militant anarchiste anti-sexiste : pour nous la violence n'a pas de sexe ou de genre est n'est que le le résultat d'un rapport hiérarchique ou d'une domination. Il n'y a pas d'essence violente dans le sexe masculin, il n'y a que des rapports de violence dans le cadre de rapports de domination sur des femmes. Les êtres humains de sexe féminin ne sont donc pas prémunies par nature ou par le fait de leur situation dominée à être d'éternelles victimes. Lorsqu'elles sont dans une situation de domination : en particulier comme dans le cas présent avec les enfants, leur situation de dominantes les fait agir avec la même violence que les hommes, leur violence est humaine et non attachée à un sexe biologique. C'est le rapport de domination qui engendre abus et violence et pas le sexe.

Ce livre ouvre une brêche dans le tabou social qui veut que les femmes soient incapables de violences dans les rapports de domination qu'elles exercent, ce déni de la réalité qui veut que les femmes soient toujours douces et passives, selon le modèle imposé par le patriarcat. La violence concerne à la fois hommes et femmes : elle s'exerce dans leurs rapports de domination, c'est la seule position que peuvent tenir des anarchistes.

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