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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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FAIRE VIVRE LA FERME KAKO A AINHARP, souscrire pour garder la terre.
--> Kako,une ferme en en GFA, un outil pour la vie paysanne en pays basque
Lu sur les Amis de la Terre : FAIRE VIVRE LA FERME KAKO A AINHARP, souscrire pour garder la terre. 33 ha de terre, des bois, un troupeau de brebis manex têtes noires. Pendant 26 ans, Anne et Joseph Godement y ont été paysans, aujourd’hui Frédéric Larranaga souhaite prendre la relève.

« Joseph et moi n’étions originaires ni de la région, ni du monde paysan. Après quelques années à travailler dans des fermes du Pays Basque, nous avons décidé de devenir paysans. Avec nos deux enfants, nous nous sommes installés fermiers à kako en 1980. Nous étions animés par la volonté de faire revivre cette ferme avec un troupeau de brebis et aussi d’apporter notre pierre à la vie du pays. Le troupeau a été au centre de notre vie de paysans. Les derniers temps Joseph se préoccupait de passer le relai. A la suite de son décès, Frédo est venu travailler à kako en 2006. Lui et moi, nous nous sommes trouvés en phase, notamment sur notre attachement commun aux brebis. Que le GFA achète la terre est pour moi une grande satisfaction : l’obstacle du foncier est aboli, Fred pourra s’intaller et avec Jasmine faire vivre Kako et en vivre ». Anne

« Des HLM de Bayonne où j’ai grandi, à la ferme Kako où je veux m’installer, 35 ans ont passé. Des études de biologie marine, des petits boulots, des voyages, des rencontres, et à 28 ans, je reviens au Pays Basque avec l’idée de devenir berger. La formation de berger d’Etcharry me conforte dans ce choix et l’idée de m’installer se dessine avec le temps.L’an dernier on me propose d’aller travailler avec Anne à Kako. Je passe l’hiver à m’occuper du troupeau, salarié par Anne qui ne baisse pas les bras et se bat pour que Kako et le troupeau, fruits d’un travail acharné de leur vie, soient transmis. De mon côté, je retrouve Jasmine, une bergère rencontrée à la formation Etcharry. Mon histoire se mêle à la sienne, à celle d’Anne qui nous aide au mieux, à celle du troupeau auquel je m’attache et à celle des nombreuses personnes qui nous encouragent dans ce projet. Ensemble nous décidons de continuer à faire vivre Kako. »Frédéric


LE GFAM LURRA :

un outil militant pour maintenir la vie paysanne 32, rue de la Bidouze – 64120 DONAPALEU tel : 05 59 65 46 02 – fax : 05 59 65 61 08 arrapitz@wanadoo.fr www.gfam-lurra.org

LE GFAM LURRA

En Pays Basque, en 1979 a été créé le Groupement Foncier Agricole Mutuel « Lurra ». la volonté des personnes qui participent à ce GFAM est d’acheter collectivement des terres afin de permettre à des paysans de les louer et d’y vivre. Depuis sa création le GFAM a acquis les terres de 12 fermes grâce à la solidarité de 1700 personnes de tout horizon. Pour s’intaller paysan, lorsqu’on ne reprend pas l’exploitation familiale, l’investissement financier est important. Pour Frédéric, être fermier du GFA est la seule possibilité pour réaliser son projet. ● Le GFAM Lurra achèterait les 33 ha de terres + 20 ha de bois, pour une valeur approximative de 165 000 €, ce qui correspond à 2700 parts à 63 €. ● Frédéric aurait à sa charge : – les locations de terres au GFA – l’achat des bâtiments agricoles – l’achat du troupeau – l’achat du matériel, pour une valeur de 156 000 €

Souscrire : un acte militant et solidaire !!

Aujourd’hui le GFAM relance une campagne et fait appel à vous. Votre contribution par l’achat de parts permettra de réunir l’argent nécessaire à l’acquisition des terres de la ferme Kako. Frédéric y sera fermier. Plus tard et grâce à votre démarche une autre personne pourra à son tour s’installer et continuer à faire vivre la ferme, sans que le fléau de la spéculation foncière n’entrave la transmission. Concrètement pour l’achat des terres à Kako, le GFAM a besoin de réunir 2700 parts à 63 € avant le 10 novembre 2007.

renseignez-vous , notre soutien est indispensable après les déboires avec la SAFER

et l’actualité sur www.gfam-lurra.org

Par Hélène Gassie

Ecrit par satya, à 20:48 dans la rubrique "Projets alternatifs".



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