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Le préfet a nié qu’une personne allongée sur une civière soit sortie de l’immeuble par des pompiers. (cf. photo).
Des personnes se sont plaints qu’elles n’ont pu récupérer leurs papiers administratifs. L’entrée a été rapidement murée en fin de matinée.
Le préfet est parti sous les huées de manifestants et de badauds.
Le Réseau Education Sans Frontières (RESF13), la CIMADE 13, le comité CGT-sans papiers, la CNT, le Collectif contre les expulsions et les reconduites à la frontières, le collectif Caracol, Rouges vifs ont condamnés dans un communiqué de presse les expulsions des sans papiers du territoire et les expulsions locatives sans relogements.
le lundi 21 novembre 2005
Vendredi 18 novembre, à l’aube, le Préfecture des Bouches du Rhône a procédé à l’expulsion d’une centaine d’habitants, dont une trentaine d’enfants scolarisés, qui occupaient depuis plusieurs années l’immeuble du 14 rue Fiocca, en plein centre de Marseille.
Les célibataires qui avaient des papiers se sont retrouvés à la rue, totalement démunis. Une dizaine de célibataire en situation irrégulière ont été immédiatement conduit au commissariat central avant d’être placé en rétention et finalement expulsés.
Le Réseau Education Sans Frontière 13 dénonce ces méthodes qui font fit de la trêve hivernale et exige que les personnes mises à la rue soient accueillis également en hébergement d’urgence et que des propositions de relogement leur soit faîtes.
Pour ce qui le concerne plus directement, le RESF 13 se montrera très vigilant concernant la situation des familles expulsées de la rue Fiocca, en particulier pour les familles sans papiers ayant des enfants scolarisés.
Elles doivent toutes être relogées le plus rapidement et de manière définitive. Un titre de séjour doit leur être octroyer.
La préfecture ne saurait se cacher derrière la circulaire Sarkozy du 31 octobre pour les placer en hôtel ou en hébergement relais jusqu’à la fin de l’année scolaire, puis procéder à leur expulsion au moment où la solidarité et le soutien dans les établissements est de fait plus difficile. Les enseignants, les parents d’élèves, les élèves eux-mêmes ne laisseront pas faire ça.
Isolés au fin fond du 14e arrondissement, sans bus actuellement, les enfants sont déscolarisés, les parents ne peuvent se rendre sur leur lieu de travail.
Cette expulsion répond avant tout à la volonté de faire peau neuve dans le centre ville de Marseille, en particulier vers la rue de la République. La préfecture doit en assumer les conséquences en relogeant au plus vite l’ensemble des familles et en régularisant les familles sans papiers.
Le RESF 13 appelle tous ceux que cette situation révolte, en particulier dans les établissements scolaires fréquentés par les enfants du 14 rue Fiacco au rassemblement.
Réseau Education Sans Frontières 13