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Excusez-moi mais elle me gratte
Ma pauvre peau de phallocrate
Dans la région de la prostate
Des z’hommes...
Excusez-moi mais je me tire
Sans un regret, sans un soupir
De votre maffia, votre empire
Des z’hommes...
A chacun-e sa révolution
Aurais-je seulement trois compagnons
Qui partagent l’indignation
D’un homme ?...
Dans
le texte qui suit, j’écrirais à la première personne. D’une part,
simplement parce que cela correspond à la réalité concrète d’écriture,
et d’autre part pour en finir avec le ton mytho de nombreux textes
anarcho-révolutionnaires qui voudraient faire croire qu’on est des
milliers dans la lutte et qu’en plus on est super nerveux-ses et
radicaux-les.
C’est un texte où je me mets en danger. Ce n’est pas facile de le
publier car il me renvoi à mes innombrables contradictions, entre
valorisation et flagellation de l’ego. Alors que ce soit immédiatement
clair, je ne cherche ni à me valoriser, ni à me victimiser, ni à
m’élever au dessus de quiconque. Si le ton peut parfois être virulent
ou incisif, c’est simplement car il est l’expression de mes
frustrations.
QUI SUIS-JE ?
Pour
la bonne compréhension de ce texte il me semble d’abord important de me
présenter. Ainsi certains propos que je peux tenir le long de ces
quelques lignes seront peut-être plus compréhensibles.
Je suis un homme blanc de 21 ans, qui a eu une éducation genrée mais
assez peu machiste. J’ai grandi et vécu comme hétérosexuel avec des
aspirations bisexuelles jusqu’à ce que je décide et assume d’être pédé,
il y a environ un an. Durant les quelques dernières années de ma vie
j’ai beaucoup vécu en contact avec les milieux anarcho-trucs et plus
particulièrement avec des amies féministes. C’est donc avec quelques
coups de pieds au cul derrière moi que je suis aujourd’hui en mesure
d’écrire ceci.
OUI, LES MECS SONT DES BITNIKS...
Les
idées présentes dans ce texte sont les fruits de nombreuses discussions
entre mecs relatives au sexisme et à la construction masculine, et plus
particulièrement d’une rencontre intense avec un pote avec qui on
devait écrire une brochure sur le sujet. Nous avons élaboré la plupart
de ces reflexions ensemble, mais comme il habite à l’autre bout de la
(F)rance et que comme tous bons mecs qui se respectent on est un peu
des bitniks quand il s’agit de produire quelque chose en lien avec les
questions de genre et de sexisme, le projet est un peu tombé à l’eau...
Donc voilà, ce texte a pu être écrit grâce à popo0, Corbak, Tamaz, KHG.
A QUI S’ADRESSE CE TEXTE ?
Ce
texte s’adresse avant tout aux hommes qui gravitent autour des
féministes. Il faut le lire en considérant qu’il a été écrit à partir
d’un constat de base : nous (les hommes) sommes socialement construits
et oppresseurs. Nous avons le pouvoir de l’oppresseur au sein du
système sexiste et patriarcal qui régente la domination des hommes sur
les femmes. C’est mon point de départ. Il n’est pas question de
tergiverser infatigablement sur ces questions comme c’est trop souvent
le cas dans les groupes non-mixtes hommes. Ces bases sont des réalités
dont on ne peut nier les fondements. Alors la question qui se pose
n’est plus de savoir si on doit se flageller parce qu’on est méchants
ou se victimiser parce qu’on n’y peut rien, mais bel et bien de savoir
comment on s’y met, ici et maintenant, collectivement et
individuellement.
Aussi je m’inclue totalement dans ce qui suit. C’est à partir d’un
regard critique sur mes expériences que je me permet d’écrire tout
ceci. Je ne veux absolument pas me positionner en tant que donneur de
leçon, et lorsque je parle « des hommes », je parle aussi de moi.
PAR RAPPORT AUX FEMINISTES
Il
n’est aucunement question pour moi de récupérer les propos qui
appartiennent aux féministes, mais l’on ne peut pas nier que d’une part
je suis influencé et issu de la pensée féministe, et que d’autre part
il y a convergence entre l’anarcho-tafiolisme et l’anarka-féminisme sur
un certain nombre de points.
A aucun moment je ne tolérerais que mes propos soient utilisés contre
les féministes. Il s’agit bien ici de dénoncer l’inconsistance des
hommes vis à vis de la lutte contre le sexisme et non pas des
féministes à l’égard des hommes.
Par rapport aux féministes, je ressens personnellement un confort
humain et un inconfort politique. Un confort humain, parce que c’est
beaucoup plus facile pour moi de relationner avec des femmes plutôt
qu’avec des hommes. Parce que c’est chouette de pouvoir avoir des
rapports humains où il n’y a pas besoin de se battre. Enfin, parce que
c’est super constructif et agréable d’apprendre à s’écouter, d’essayer
de se comprendre, de s’attarder sur les subjectivités de chacun-e...
Parallèlement à cela, je vis aussi un inconfort politique très fort. La
grande majorité des thématiques et des luttes féministes ne me concerne
pas, normal, je suis un mec. Et en tant que mec justement, j’ai mes
propres problématiques et questionnements par rapport aux questions de
genre, de sexisme, de patriarcat. Et du coup, j’ai aussi ma propre
lutte à mener, indépendante du féminisme. Et ces problématiques ne
concernent politiquement pas les féministes, ce ne sont pas nos mamans.
C’est à nous, hommes, de prendre en charge nos responsabilités, de
s’impliquer activement dans ce qui nous concerne.
Cela dit, attention ! Il ne s’agit pas pour moi de nier tout ce que les
féministes m’ont apporté. La structure de toute ma pensée actuelle est
intimement liée avec les apports théoriques et pratiques des féministes
dans ma vie.
PAR RAPPORT AUX PROFEMINISTES
Ce
que je reproche au proféminisme, c’est de se limiter à un gentil
soutien aux luttes féministes et à des tentatives de déconstructions
individuelles timides. Le proféminisme permet aux hommes de conserver
leurs beaux rôles de mecs qui assurent (comme c’est beau, quand même,
des oppresseurs qui se regardent de temps en temps dans un miroir...),
histoire au passage de préserver leurs activités affectives et
sexuelles avec les féministes.
De part sa définition permanente par rapport aux femmes, le
proféminisme occulte même toute remise en cause des rapports entre
hommes ainsi que toute perspective de lutte indépendante. Une fois de
plus, les féministes sont nos mamans qui nous montrent la voie à
suivre. Or, depuis quand les femmes ont besoin de nous dans leur
lutte ? Nous sommes des boulets pour elles, un point c’est tout.
Fichons leur la paix et organisons nous.
Il est évidemment absolument nécessaire que nous, hommes, oeuvront à
des déconstructions et reconstructions individuelles, mais cela n’est
pas suffisant. Il y a urgence à mettre en oeuvre une lutte collective
et des outils communs, par et pour les hommes avant tout. Je ne veux
pas que mon travail sur ces questions soit prioritairement au service
des femmes, mais si je le fais, c’est bien pour moi. C’est parce que la
situation me fait gerber, que des personnes s’en prennent plein la
gueule, que je ne trouve pas ma place dans tout ça, que ma passivité me
révolte et que mes comportements actifs proféministes m’apparaissent
dans toute leur stérilité politique. Par ailleurs, il n’est pas
question non plus de dire que je me fous complètement des implications
que peut avoir ma lutte anarcho-tafioliste sur la vie des femmes. Il
est évident que je veux que cette lutte serve à l’éradication complète
du patriarcat et de la moindre once de sexisme.
Nous réussissons à nous organiser collectivement pour beaucoup de
luttes. Alors pourquoi pas pour celle-ci ? Si nous voulons réellement
nous défaire de nos privilèges de mâles, nous ne pouvons y arriver que
collectivement... C’est beaucoup trop facile de parler de
déconstruction de genre à échelle individuelle. Cela permet juste de ne
pas trop se mettre en danger, de ne pas risquer de trop se mouiller, et
même de se valoriser face aux autres mecs et de passer pour le type
trop cool, pas macho et déconstruit, alors que tout ceci est emprunt au
plus haut point d’ego viril et de valorisation sociale.
PAR RAPPORT AUX HEDONISTES « ANTISEXISTES »
On
dirait que le concept libéral d’individu-e ex-nihilo a fait son bout de
chemin jusqu’à chez les anar-e-s, parmis lesquel-le-s on trouve entre
autres des hédonistes antisexistes qui sont parvenu-e-s à un état de
sublimation intellectuel leur permettant, en un claquement de doigts,
d’anéantir des années de construction sociale genrée. Il est inutile de
préciser que ces personnes sont parfaitement déconstruites, qu’elles ne
rencontrent jamais de sexisme dans leur vie, et que d’ailleurs les
rapports de domination ne sont que des lueurs de nos esprits paranos.
Ainsi, la philosophie hédoniste amène à continuer de vivre les mêmes
types de rapports, en changeant juste le regard que l’on y porte.
Précisons pour finir que ces individu-e-s majestueux-ses gardent
précieusement leur formule magique permettant de régler tous les
problèmes et se contentent de cracher sur les féministes, la
non-mixité, et aussi de manière plus générale, sur toute lutte où des
opprimé-e-s s’organisent collectivement de manière autonome contre
leurs oppresseurs.
C’est pour cela que je m’allie ici entre autres aux féministes, aux
non-blanc-he-s, aux ouvrier-e-s, aux mineur-e-s, etc... pour exprimer à
ces hédonistes mon plus profond mépris et dénoncer leur inconsistance
politique et leur aspect profondément contre-révolutionnaire et
dangereux pour nos propres luttes.
L’ANARCHO-TAFIOLISME, C’EST QUOI ?
L’emploi
du terme « tafiole » dans le mot « anarcho-tafiolisme » n’a pas
forcément de lien direct avec le sens originel de « tafiole », à
savoir : « homosexuel »... Ce mot semble cependant pertinent dans la
mesure où aujourd’hui il est plus utilisé pour désigner un homme pas ou
peu viril ne correspondant pas aux schémas du genre masculin que pour
désigner un homosexuel. C’est donc dans une perspective d’abandon de la
virilité et de la construction masculine que j’emploie ce terme, dans
l’optique de tous devenir des tafioles, des mecs pas virils...
Ce terme nouveau d’ « anarcho-tafiolisme » est fondamental dans la
mesure il ne me semble pas qu’il existe de lutte d’hommes contre le
sexisme en dehors du proféminisme. Et au vu des paragraphes précédents,
vous comprendrez aisément que je n’ai aucune envie de rejoindre la
lutte proféministe (même si par ailleurs je n’en suis encore que trop
imprégné...).
Il s’agit pourtant bien pour moi d’établir avant tout les bases d’une
lutte par et pour les hommes. Si nous parvenons à réinventer des
rapports nouveaux sains et dénués de domination entre hommes, nos
rapports aux femmes s’en retrouveront forcément transformés.
Mais au delà de cela, je veux vivre pleinement. Ma construction sociale
de mâle m’empêche de vivre un certain nombre d’aspects de ma
personnalité et d’envies. Et c’est bien cela que je compte détruire par
le biais d’une lutte en non-mixité, en plus de l’éradication complète
de tout comportement sexiste.
Ce dernier point n’est pas le départ de ma lutte, mais en est
l’aboutissement. Si nous, hommes, arrivons à recréer des rapports
non-mixtes sains et dénués de domination, je suis convaincu que la
disparition de tout comportement sexiste en découlera. Il est
nécessaire que nous posions des bases saines entre nous plutôt que de
vouloir courir au plus vite vers ce que nos comportements impliquent
pour les femmes.
Les objectifs que je place dans cette lutte sont clairs. Je veux
détruire mon genre, ma virilité, mes comportements genrés et remettre
en cause ma spontanéité qui n’est bien souvent que le reflet de ma
construction sociale. Je veux inventer des relations saines dénuées de
domination, me construire une identité propre à l’écart des normes de
genre, construire une lutte collective et contribuer à l’anéantissement
complet du patriarcat et du sexisme.
Il me semble évident qu’en plus d’être collective, cette lutte se fasse
en non-mixité, afin de partir réellement de problématiques et
d’approches d’hommes, même si je le répète, toute l’analyse théorique
du patriarcat provient avant tout de femmes.
Je souhaite donc créer des espaces-temps d’échanges entre hommes pour
avancer concrètement sur ces problématiques. Je souhaite trouver des
solutions efficaces et saines, loin de toute envie ou possibilité de
valorisation sociale. Je souhaite mettre en place des outils concrets
pour que les choses changent réellement et ne pas me contenter d’une
place confortable de proféministe. Je souhaite me mettre en danger dans
ces relations, pour être vrai et que les évolutions soient ainsi vraies
elles aussi. Bon, ok, je sais que je veux beaucoup de choses et que
concrètement j’en suis encore très loin, d’autant plus que c’est très
facile d’écrire tout ça caché derrière mon écran d’ordinateur...
Mais bref, je crois que je me rend compte que mes comportements
proféministes et les changements que j’effectue dans mon quotidien me
sont insuffisants, et pire, me semblent impliquer des cohortes de
nouvelles contradictions et de nouveaux problèmes. A quoi ça sert de
chercher à détruire la domination sexiste si je joue à celui qui pisse
le plus loin avec les mecs ?
Dans cette lutte anarcho-tafioliste, il m’apparaît fondamental que les
rapports que nous créons soient détendus et agréables. Le militantisme
et l’action politique sont bien souvent trop tristes et sombrent dans
une noirceur anxiogène pathétique. Je ne veux pas de ça. Même si des
situations sont graves et déconcertantes, il s’agit bien de ma vie qui
est en jeu. Et je ne sacrifierais pas ma vie pour une quelconque lutte.
Je veux lutter avec du plaisir, rire, être enjoué à l’idée d’avancer
politiquement, aller joyeusement à l’action... Cette joie et cette
simplicité n’impliquent nullement une négation de l’importance des
enjeux, ni une prise à la légère des actes. Il s’agit simplement de ne
pas se sacrifier pour une noble cause, mais bien d’engager sa vie dans
des réflexions et des actes qui nous appartiennent, qui nous
remplissent, qui nous impliquent.
Par le biais de ces rapports nouveaux, je veux m’affranchir de mon
statut social d’homme et des privilèges qu’il implique. Cependant, à
moins de ne vivre qu’entre nous sur une île, je sais pertinemment que
je resterais en partie confronté à ce rôle qui est en moi et que le
monde n’oubliera pas de me rappeler. Ainsi, au delà de réinventer des
rapports sains entre nous, il apparaît indispensable de résister
fermement à l’utilisation de nos privilèges au sein de la « société »
et concrètement de ne pas en profiter à aucun niveau quel qu’il soit...
(facile à dire, je sais...)
PISTES DE REFLEXION ET D’ACTION
Voici simplement des petites pistes sur des sujets (non-exhaustifs !) que j’ai envie d’aborder dans le cadre de cette lutte anarcho-tafioliste. Ces petites suggestions prennent pour cadre de référence des échanges non-mixtes entre hommes, formels ou informels, en groupe ou en relations interindividuelles...
ESPACES DE DISCUSSION
Il me semble important que dans l’oeuvre anarcho-tafioliste nous nous
attachions à créer des espaces de discussion sains, tant dans les
rapports verbaux que non verbaux. Le vocabulaire que nous employons, le
ton et le volume de nos voix, la place que l’on prend dans les
discussions, les stratégies de manipulation que nous mettons en oeuvre
consciemment ou non, l’attention que l’on porte ou non à l’expression
des autres, les différences d’aisance que l’on a à s’exprimer en
public, les différences d’histoires personnelles, culturelles,
intellectuelles ou sociales qui nous amènent à comprendre et exprimer
les choses de manières parfois très différentes sont autant de choses à
prendre en compte, à analyser, à réfléchir et à remettre en cause pour
arriver à des échanges sains, à de véritables compréhensions
réciproques, à de réelles avancées collectives...
ECHANGES DE SAVOIRS NON SPECIALISTES
De même, dans des rapports moins intellectualisés, il est nécessaire de
réussir à se débarrasser de la spécialisation et des rapports
hiérarchiques de savoirs qui sont forcément générateurs de pouvoir
(subi ou voulu, peu importe). Je pense qu’il est donc pertinent
d’instaurer en permanence des rapports d’échanges horizontaux entre
celui qui sait une chose et celui qui ne la sais pas, sans qu’aucune
valorisation ou jugement de valeur n’apparaisse. Je sais faire la
cuisine mais pas de mise en page informatique, alors je peux t’aider à
apprendre à cuisiner et tu peux m’aider à apprendre à utiliser un
logiciel de mise en page... C’est aussi simple que ça mais pas encore
suffisamment évident pour se passer d’en parler !
COOPERATION PERMANENTE CONTRE COMPETITION LATENTE
De manière plus générale, je pense qu’une attention toute particulière
doit être portée sur les rapports de compétition latents qui existent
entre hommes. Ainsi, si la moindre parcelle de compétition peut exister
elle empêche en elle-même la création de rapports de confiance. C’est
pourquoi des rapports de coopération doivent être mis en place dans
toutes les sphères des échanges non mixtes (et mixtes aussi mais là
n’est pas la question) afin de se débarrasser réellement de toute
attitude de coq dominant et de permettre une vraie proximité entre les
personnes.
SEXUALITES
Je crois que les discussions sur les sexualités et sensualités de
chacun sont parmi les plus difficiles à mettre en oeuvre. Je pense que
cette difficulté vient du fait que c’est un des seuls sujets où l’on
est obligé de s’impliquer personnellement et où l’on ne peut pas se
cacher derrière des approches purement théoriques. Ainsi, discuter de
sa sexualité c’est à la fois une fin en soi dans la mesure où le sujet
est intéressant et à la fois un moyen de créer des discussions où l’on
s’implique personnellement, où l’on se mouille réellement afin de
réussir à se débarrasser des approches purement théoriques dans des
échanges sur d’autres sujets aussi.
La sexualité est souvent compliquée, fait ressortir des tas de
contradictions et de choses dérangeantes, des fantasmes parfois
malsains ou peu éthiques, des blocages divers, et réussir à parler de
tout ça c’est créer un espace de liberté avec les autres et avec
soi-même.
CONTACTS PHYSIQUES ENTRE HOMMES
Les contacts physiques entre hommes sont plutôt rares. Combien de
femmes qui se prennent dans les bras, qui se lancent dans de grandes
embrassades entre elles ? Et combien d’hommes ? Cette peur bien ancrée
d’être des tapettes, de laisser apparaître une moindre faiblesse face à
des concurrents potentiels. Je pense qu’il est fondamental d’établir
des moments de contacts physiques entre hommes, où l’on se touche, se
masse, où l’on danse et que sais-je encore. Des moments où l’on soit
vrais, pas seulement dans nos têtes et nos mots, mais aussi dans nos
corps. Des moments où l’on n’a pas peur de se toucher, et des moments
où l’on est capables de se prendre dans les bras, parce qu’on s’aime,
qu’on rigole, qu’on est tristes, qu’on est fatigués, qu’on a froid, ...
CONTACT À SON PROPRE CORPS
Même si les hommes ont une fâcheuse tendance (ô doux euphémisme...) à
s’approprier le corps des autres, ils ne connaissent pas pour autant
forcément très bien le leur. La façon la plus répandue pour les hommes
de s’attarder sur leur corps se fait par le biais de sports
physiquement violents et difficiles (ou par le biais d’émeutes
aussi...), dans un dépassement de soi et de ses limites. Ainsi, se
réapproprier son corps d’homme autrement que par la force fait partie
intégrante d’une remise en question complète de son statut d’homme et
de la construction sociale qui l’accompagne, en vue de les dépasser par
et pour la création de rapports alternatifs sains. On peut imaginer
ensemble des tas de façons de se sentir à l’aise avec réellement chaque
bout de notre corps, en en parlant, en échangeant, en essayant, etc.
HUMILITE
Je pense sincèrement que l’humilité est une clef majeure de
l’émancipation et de la déconstruction du genre masculin. Vaste
programme, hein ?
Ce que je veux dire par là, c’est qu’en tant qu’homme on est habitué à
avoir une place prédominante, à systématiquement vouloir poser notre
marque partout, à remettre souvent en cause les capacités et réalités
des autres et surtout des femmes, à nier les subjectivités différentes
de la notre, etc... Et pour moi, un des prémices à toute autre
évolution est déjà de réussir à remballer cette foutue prétention de
toujours tout savoir mieux que tout le monde, à réussir à se mettre en
retrait et à prendre moins de place, à observer ce qui se passe, à
faire confiance aux autres et à ne pas remettre toujours en cause les
réalités des autres sous prétexte qu’elles ne correspondent pas à notre
propre subjectivité... Par exemple, si on me dit que tel jour j’ai eu
un comportement de merde, plutôt que de me mettre directement sur la
défensive et de chercher à argumenter soit pour nier soit pour me
trouver des excuses, je peux plutôt essayer de remballer mon foutu
orgueil, d’encaisser ce qu’on me dit, d’y réfléchir sincèrement puis
après de me positionner réellement. Ouais, je sais, c’est plus facile à
dire qu’à faire, et quand j’écris ces mots ça me prend aux tripes parce
que je sais pertinemment que je suis le premier à avoir du mal à faire
cet effort sur moi-même...
POUR EN FINIR RADICALEMENT
Je
n’ai à attendre strictement aucune reconnaissance. Ce texte et ses
applications concrètes constituent le minimum pour poser les bases de
rapports sains. Je n’ai pas non plus à espérer une tolérance plus
grande de la part des femmes parce que quand même, je ne suis pas le
pire macho de la Terre et que j’essaye de déconstruire ma masculinité.
Toute once de sexisme est de trop, quel que soit l’individu qui en est
à l’origine, « macho affirmé » ou « tafiole dégenrée ». Je n’ai pas à
faire le fier par rapport à cette lutte anarcho-tafioliste.
Je n’ai qu’à me faire tout petit, pour cause de m’y être mis si tard.
lire la suite ici
Commentaires :
libertad |
Je dois dire que ce genre de texte finit par devenir lassant, à force de répétition. Que de précautions vis à vis du féminisme, avant de dire ce qu'il veut dire, on a l'impression que pour avoir une pensée autonome, il faut d'abord marcher sur des oeufs.
"nous (les hommes) sommes socialement construits et oppresseurs" : partir d'un tel présupposé sans le démontrer c'est considérer que le féminisme radical est une idéologie qu'il n'y a pas à discuter. Or s'il existe une idéologie dominante à laquelle les mères participent largement ( et la reproduisent ) qui essaye de faire de chaque homme un être dominant, rien ne garanti que chaque individu rentrera dans le moule et de même à l'inverse pour les femmes. Chaque individu peut résister à l'ordre, des hommes refusent la dominance et des femmes refusent la domination. Généraliser ce concept à tous les hommes ou toutes les femmes c'est reprendre une idéologie réactionnaire, essentialiste et sexiste. "Alors la question qui se pose n’est plus de savoir si on doit se flageller parce qu’on est méchants" Justement il faut arrêter de se flageller et de se nier : il n'y a pas de culpabilité collective mais seulement des responsabilités individuelles ( pour hommes et femmes ). Fini de se considérer comme les méchants dominants parce que nous avons un pénis. Soyons en fier comme les femmes sont fières de leur clito ( doivent-elles se le couper aussi ? ) "Ce que je reproche au proféminisme, c’est de se limiter à un gentil soutien aux luttes féministes et à des tentatives de déconstructions individuelles timides. Le proféminisme permet aux hommes de conserver leurs beaux rôles de mecs qui assurent (comme c’est beau, quand même, des oppresseurs qui se regardent de temps en temps dans un miroir...), histoire au passage de préserver leurs activités affectives et sexuelles avec les féministes." Tout à fait d'accord avec cette analyse, je m'étonne d'ailleurs que les féministes n'aient pas encore compris le petit "jeu" des hommes pro-féministes ( mais il faut sans doute être un homme pour comprendre ce genre de stratégie ) : il ne s'agit que d'une façon comme une autre que de draguer en ayant un langage politiquement correct dans le mileu féministe. "passer pour le type trop cool, pas macho et déconstruit" J'aimerais qu'on m'explique ce qu'est un type déconstruit à part ceux que le texte critique ( les pro-féministes qui posent pour draguer les féministes ). Le langage de la "déconstruction" finit par être passablement pénible, politiquement correct et ne veut rien dire sinon se nier comme mec. Les féministes radicales se déconstruisent-elles aussi ? J'en doute en lisant la pauvreté de l'analyse sur la sexualité masculine. Arrêtons ce fatras de mots qui ne font marquer que le fait qu'on appartient à un mileu mais qui ne veulent rien dire. "le concept libéral d’individu-e ex-nihilo a fait son bout de chemin jusqu’à chez les anar-e-s" Quelle ignorance de l'anarchisme qui fait complètement l'impasse sur l'anarchisme individualiste, comme s'il s'agissait d'une nouveauté issue de je ne sais quel courant libéral-libertaire "en un claquement de doigts, d’anéantir des années de construction sociale genrée" L'auteur à une conception de l'anarchisme qui nie la possibilité pour chaque individu de résister aux normes sociales, il ne suffit pas d'un claquement de doigts mais d'une vie et il faut en payer le prix Sur la question des contacts physiques entre hommes, je ne comprend pas très bien où veut en venir l'auteur. Autant je comprend que cette idée puisse séduire des homos, autant des hétéros peuvent n'y voir que peu d'intérêt et cette question ne manque pas d'ambiguité. En effet le mouvement féministe a lui aussi connu ce genre d'équivoque entre lesbiennes et hétéros, toutes ces ambiguités amenant des scissions, officiellement pour des causes politiques Répondre à ce commentaire
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Lady-Freyja 15-02-09
à 00:20 |
En fait, des choses similaires existent déjà, c'est le mouvement queer, relié aux luttes sociales par les pinkblock. Seulement, ce mouvement s'adresse aux hommes, femmes, naturel-les ou pas ainsi qu'aux intersexués voir asexués si ces derniers existent...
Et c'est justement là que je suis en désaccord avec ton idée, c'est que pour lutter contre le patriarcat et l'imposition des genres, il ne faut pas que chaque sexe le fasse tout seul dans son coin, mais qu'ils le fassent ensemble. Dans ce que je lis, tu appelles à un mouvement masculiniste qui a pour but de déconstruire le genre masculin, or je ne connais pas beaucoup de féministes qui veulent déconstruire le genre féminin, du moins pas totalement. Il y a deux choses bien différentes mais liées, la distinction des sexes, et la distinction des genres, or notre société patriarcale tend à confondre genre et sexe, pourtant les genres transcendent les sexes, il suffit de voir tous ces trans, les homo, ou simplement les garçons/filles manqué-e-s. Le sexisme est le postulat de faire une distinction d'égard et de traitement envers les différents sexes, ce sexisme est en partie basé sur la physiologie des différents sexes (et serait donc un sexisme acceptable dans certaines situations, médicales par exemple...et je n'en vois pas vraiment d'autres à vrai dire...) mais se base aussi et surtout sur les genres, si une femme se doit d'être belle c'est parce que la beauté est intrinsèque au féminin, et si un homme se doit être fort, c'est parce que l'infaillibilité est intrinsèque au masculin. Pour annihiler le sexisme, il faut se débarrasser de la binarité des genres, donc tenter de détruire le binarisme des genres en se catégorisant par sexe revient à jouer au jeu de l'ennemi. Par contre, je rejoins ce qui a été dit plus haut, déconstruire les genres ne veut rien dire: le genre n'est qu'une vue de l'esprit servant à ce dernier de tout bien catégoriser, pour avoir de l'ordre. Objectivement le genre n'existe pas. Ces genres sont deux moules comportementaux à l'intérieur desquels on essaie de faire rentrer tout le monde, ce qui est impossible: Notre comportement étant le résultat de notre vécu, de se que l'on subit, il est propre à chacun, et il ne faut donc pas blâmer les gens qui rentrent parfaitement dans un des moules, il ne sont que le fruit de la lobotomie normalisatrice ambiante, ou par le hasard de sa vie... La seule chose que l'on puisse faire est d'affirmer ce que l'on est, ne pas avoir honte de ce que nous sommes, et de l'afficher clairement, ça gênera les gens, ce qui les poussera, de manière grégaire, à se remettre en question, et peut être à affirmer ce dont ils avaient honte. Petit à petit les deux moules ne tiendrons plus et se désagrègeront, et si féminin et masculin ne sont plus que deux genres perdu en plein milieu de milliers d'autres genre, le sexisme en prendra de facto est très gros coup... C'est là où je rejoins le mouvement queer, il faut gêner, être "bizarre" et cetera. Répondre à ce commentaire
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OgRuR 15-02-09
à 10:53 |
Re:Puisqu'il s'agit d'une chanson d'Henri Tachan je veux évoquer son revirement: peu après le 11 septembre Tachan affichait ouvertement son soutien à Chirac...
Répondre à ce commentaire
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libertad 15-02-09
à 17:33 |
Re:Je rejoins ton analyse sur les genres Lady-Freyla qui ne sauraient se confondre avec les sexes masculins et féminins.Là où je critique l'analyse féministe radicale à laquelle se réfère l'auteur du texte, tout en la trouvant insufisante, c'est de confondre sexe et genre en faisant croire que tous les individus d'un sexe déterminé seraient assignés à un genre. Or il n'en est rien et tous les invidus ne rentrent pas dans le moule social qu'on leur assigne. C'est la tout le sens des résistances individuelles au moule social.
Il est catastrophique que cette idéologie sexiste imprègne encore à ce point le milieu anarchiste. Un individu de sexe biologique masculin n'est pas automatiquement un dominant et n'a donc pas à se "déconstruire" au nom d'un culpabilité collective. La hiérarchie, le pouvoir dans la socité n'a pas de sexe, être torturé par un homme ou une femme, subir un chef homme ou femme, être victime de violences conjugales d'un homme ou d'une femme, tout celà montre que personne n'est assigné à une fonction de dominant ou de dominé en fonction de son sexe biologique Répondre à ce commentaire
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Rakshasa 16-02-09
à 05:18 |
Exercice de déconstruction n°1: se mettre un doigt dans le cul (oui oui, le sien, à soi !)Le paragraphe sur les hédonistes et la philosophie hédoniste est d'un crétin succulent !!! Ca me rappelle des féministes radicaux de Nancy qui ne connaissaient rien à la chose et ne s'étaient nullement penchés dessus, mais avaient déclaré la guerre aux hédonistes individualistes (Libertad méfie-toi, de source sûre tu es dans le colimateur ;-) ...moi aussi je crois :-))... oups, si ça se trouve c'est eux... Ces mêmes féministes vivaient en couple hétéro, alors que leurs interlocuteur-trice-s hédonistes qu'ils ne voulaient pas écouter, étaient bi-sexuel-le-s, anarchistes, antisexistes, non-exclusifs, pro-sexes, bref des gens qui agissaient directement considérant que c'était dans les expériences directes que résidaient aussi la déconstruction (et la construction)... ça devait géner ces obscures militant-e-s rabougri-e-s que d'autres vivent directement des situations qu'eux-mêmes n'arrivaient pas encore à envisager (ou alors ils ont eu peur d'une éventuelle proposition de partouze ? :-) ). J'espère que ce ne sont pas ces malheureux qui écrivent cela aujourd'hui, ça signifierait qu'ils n'ont pas évolué d'un iota, ni dans leurs réflexion, ni dans leurs pratiques. Génant pour des militants, logique pour des limitants. Ils peuvent se renseigner chez Aristippe de Cyrène, philosophe grec hédoniste qui allait tenir tête à Platon habillé en femme et parfumé (dont la fille Arété reprendra la suite) . Ou auprès d'Hypparchia une des rares femmes philosophes antiques, matérialiste, cynique, hédoniste. Je pense que ce texte qui ressemble fort à la énième tentative de "réappropriation du masculinisme", ici déguisé en "tafiolisme", est le fruit de platoniciens auto-flagellés à la psychanalyse freudienne en quête de l'inaccessible déconstruction. Répondre à ce commentaire
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satya 16-02-09
à 09:16 |
Re: Exercice de déconstruction n°1: se mettre un doigt dans le cul (oui oui, le sien, à soi !)si j'ai bien lu c'est un jeune de 21 ans qui a écrit cela, alors j'ai pensé que vous auriez des commentaires qui pourraient lui donner un coup de pouce dans ses réflexions.
faut pas le laisser se débattre tout seul avec ça non? merci :) Répondre à ce commentaire
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Lady-Freyja 16-02-09
à 13:30 |
Re: Exercice de déconstruction n°1: se mettre un doigt dans le cul (oui oui, le sien, à soi !)Il lit les commentaires ?
En fait, je crois que pour se faire une idée rapide du reste de son texte, il suffit de lire le tout début présenté sur infokiosque, la partie "DEFINITION DE L’OPPRESSEUR". Quand on lit la petite liste, si on a fréquenté un minimum de femmes, on se rend rapidement compte que beaucoup de traits énoncés sont fréquents chez les femmes, sont-se-t-elles de transgenres/sexuels qui s'ignorent ? Ça m'étonnerait grandement... Le truc, c'est que pendant la révolution sexuelle, les femmes ont acquis tout un tas de choses (même si le résultat final est peu reluisant tout de même, suffit de regarder n'importe quelle publicité...) dont certains traits de caractères codifiés de masculin. Sauf que pendant cette période, chez les hommes, il y a eu un immobilisme certain, le mouvement commence doucement en ce moment avec un début de féminisation de l'idéal masculin. (mais on est loin de croiser des hommes en jupe à tout les coins de rues !) Maintenant, anonyme arrive et propose aux hommes quelque chose: de laisser tomber tous les attributs masculins, même ceux qu'ont acquis les femmes ! Or notre système étant toujours binaire (soit c'est féminin soit masculin, il n'y a pas neutralité, d'au milieu ou d'en dehors), il demande grosso-modo de remplacer les attributs masculins par les attributs féminins, ainsi on passera d'un système bipolaire à un système unipolairement uniforme et où le seul homme (et pas femme) qui aura un minimum d'orgueil se fera dilapider. C'est un peu extrême comme vision mais c'est comme ça que je vois cette proposition en fait... Par ailleurs, il est "amusant" de remarquer que beaucoup de traits de caractères masculins permettent la lutte, ce que ne permet pas les traits de caractères féminins (sauf dans la sphère intime, privée et familiale, tout le social et le publique étant typiquement masculin). Répondre à ce commentaire
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j0n 16-02-09
à 21:19 |
Cette image est complètement abusée !!!!!!! On est où là ?!! Sur anarGore.net ?!!!
Je vais désormais avoir une certaine méfiance à ouvrir mon quotidien habituel ?!!! Je ne comprendrais jamais cet intérêt qu'on certain(e)s de jouer à choquer. C'est limite complaisant de diffuser/discuter en dessous de ce genre d'image. Sans moi. Répondre à ce commentaire
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Rakshasa 16-02-09
à 22:40 |
Re:T'as pas tord, t'as raison, cette brochure pue la mort.
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TOLKIEN 16-02-09
à 22:56 |
Re:un sexe en erection est une chose qui fait partie de la vie de toute espece animale humaine ou non humaine, donc belle en soit.. je ne peux m'empêcher de voir dans cette image d'un sexe mutilé une sorte de castration visant non pas à éradiquer la bétise mais bien au contraire une représentation ultime de domination et de reniement du corps et de ses désirs charnels.. reniement du corps d'ailleurs véhiculer durant des siècles par toutes les religions monotheistes et patriarcales ayant la haine du corps et du vivant dans sa globalité car considérer comme "impur".. jusqu'à preuve du contraire couper un sexe n'à jamais permis d'éradiquer la bétise.. Répondre à ce commentaire
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libertad 16-02-09
à 23:06 |
Re:Je m'étonne que la castration puisse servir d'illustration à quoi que ce soit, imagine-t-on un texte sur la déconstruction des femmes avec pour image une excision ?
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satya 17-02-09
à 08:37 |
Re:il faudrait peut être le demander à infokiosque et savoir qui a choisi cette image pour cette brochure?
je suis malade en ce moment mais dès que j'aurais plus d'énergie j'avais pensé envoyer un mail à l'auteur pour lui signaler que la discussion se poursuivait ici :) Répondre à ce commentaire
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libertad 17-02-09
à 11:00 |
Re:J'ai enlevé l'image qui illustre le texte car sa violence ne facilite pas la discussion. On peut toujours la voir en cliquant sur le lien d'Infokisque Répondre à ce commentaire
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Rakshasa 17-02-09
à 19:34 |
Re:En fait, je pense qu'il est important de laisser l'illustration ou d'enlever carrément tout le document. L'illustration fait partie du propos et je pense que l'auteur l'assume entièrement. L'illustration informe sur l'auteur, ses intentions, ses aspirations, ses sources d'inspiration.
D'ailleurs, je ne saurais trop lui conseiller de passer aux actes pour lui-même en priorité. Il existe des traitements hormonaux et des actes chirurgicaux qui lui apporteront peut-être ce qu'il cherche, l'intégration à une communauté universelle féminine imaginaire en même temps que l'extraction d'une communauté universelle masculine toute aussi imaginaire. Répondre à ce commentaire
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libertad 17-02-09
à 23:03 |
Re:Enlever le document, c'est enlever les commentaires, alors qu'il suffit de cliquer sur le lien vers Infokiosque pour ceux qui veulent voir l'image.
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TOLKIEN 17-02-09
à 23:47 |
Re:personnellement la présence de ce texte sur l'en dehors ne me dérange pas, étant donnée que la seul présence de cette illustration à permis d'établir une reflexion suivi de commentaires critiques permettant aux différents lecteurs de l'endehors et peut être à l'auteur du texte lui même d'en tenir compte tout en faisant avancer sa reflexion sur l'impact et la signification négative d'une telle illustration plus proche d'une approche autoritariste de soumission et de négation du vivant que d'une réel remise en question des différentes facettes du pouvoir patriarcal contre lequel nous luttons.. bien plus que l'illustration elle même, ce qui m'aurait le plus préocupé aurait été l'abscence totale de commentaires critiques.. car d'un certain point de vue, publier un texte ou une illustration qui s'avére être en opposition avec nos convictions peut être trés instructif à partir du moment ou celui ci est bien évidémment et systématiquement accompagné d'une analyse extrêmement critique permettant ainsi aux individus non conscientisés ou n'ayant pas encore acquis cette esprit d'analyse de prendre du recul car j'imagine que l'en dehors n'est pas uniquement visité par des anarchistes.. Répondre à ce commentaire
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à 22:32