Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

En France comme ailleurs : grève générale !
Depuis le 20 janvier, les travailleuses et travailleurs de Guadeloupe ont entamé une grève générale, contre la vie chère, et plus largement contre le pouvoir colonial français, et le contrôle de l'économie par les familles de la bourgeoisie coloniale Béké. Cette bourgeoisie, qui représente 1 % de la population possède près de la moitié des terres et des grandes surfaces. Ce mouvement a réussi à fédérer sur des bases de classe le mécontentement populaire, montrant qu'il est possible de riposter à la politique de casse sociale de l'État et du patronat. Un mouvement du même type est en cours en Martinique, et des mobilisations se font jours en Guyane, à la Réunion...

La réponse de l'État, en bras armé fidèle du patronat, c'est le mépris et la répression, rappelant les heures sombres de l'histoire : en 1967 la répression sanglante du pouvoir colonial avait fait plus de 100 morts. Des dizaines d'arrestations, plusieurs blessés graves par la police, et l'envoi de renforts de gendarmerie, voilà la réponse que donne le pouvoir aux revendications légitimes des grévistes.
Le mépris raciste s'ajoute au mépris de classe, et la violence coloniale relaie la violence patronale. Cette stratégie de la tension menée par le pouvoir a déjà fait un mort dans des circonstances qui restent à élucider.

La Coordination des Groupes Anarchistes affirme son soutien au mouvement de lutte en cours en Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane, et dénonce la répression d'État. Pour nous, la meilleure des solidarités avec ce mouvement, consiste à construire en France, la grève générale. Les travailleurs et travailleuses de Guadeloupe, Martinique, nous ont montré qu'il était possible de réussir sur cette voie !

Les gesticulations du pouvoir montrent qu'il n'a peur que d'une chose, c'est que le mouvement s'étende et qu'il reprenne les formes de lutte qui ont montré leur efficacité en Guadeloupe, les blocages et l'occupation des lieux de travail et de la rue.

Construisons la grève générale, pour en finir avec l'exploitation !

le 20 février 2009
Relations Extérieures et Relations Internationales
Coordination des Groupes Anarchistes

Le communiqué est disponible en suivant ce lien.
Ecrit par recga, à 17:08 dans la rubrique "Social".

Commentaires :

  TOLKIEN
21-02-09
à 21:25

grève générale .. oui mais...


grève générale d'accord mais à condition que celle ci soit systématiquement accompagné d'une volonté forte et déterminé d'émancipation et d'autonomie, il n'est absolument pas question de reproduire un nouveau mai 68 ayant permis non  seulement à l'etat d'acheter la paix sociale tout en brisant toute conscience de classe chez les exploités mais aussi au système capitaliste de s'autoréguler au travers de la colère sociale des exploités eux mêmes...

pour moi la mise en danger des anarchistes dans une grève générale insurectionniste et régulatrice du capitalisme n'a strictement aucun interêt si ce n'est de renforcer par la suite l'illusion démocratique tout en affaiblissant le mouvement anarchiste lui même, voir d'amener ensuite de nombreux militants déçus à des actes désespérés et suicidaires..

il faut savoir qu'aujourd'hui le capitalisme en crise est justement dans l'attente de cette nouvelle autorégulation insurectionnelle qui permettra aux exploités de définir eux mêmes les nouvelles régles d'une exploitation mondiale provisoirement "acceptable" avec de nouvelles structures de pouvoir politiques elles aussi adaptés à cette nouvelle servitude..

beaucoup de militants rêvent aujourd'hui d'un monde sans frontières ni barrières territoriales entre les peuples, et bien il est fort probable que le capitalisme réalisera bientôt ce rêve lorsque celui ci aura trouvé le moyen ou certaines conditions du chaos lui permettant d'amener les populations à exiger volontairement et d'elles mêmes l'implantation sous cutanés de puces RFID permettant de suivre à la trace "les marchandises" humaines que nous sommes devenus..
Répondre à ce commentaire

  parleur
23-02-09
à 10:59

Re: grève générale .. oui mais...

Greve generale d abord, ensuite... s il est important de tirer des lecons de l histoire pour eviter les boucles, de poser les bases de ce qui pourra suivre, on peut pas pretendre gerer une revolte d ampleur autrement qu en tentant in situ d inflechir le cour des choses. Que certain aient les idees plus claires que les autres sur le plan des mecanismes qui se mettent en place au moment d une greve generale, c est parfait. Qu ils informent, mettent en garde et tentent d inflechir le cour des evenements OK. Cependant le prealable essentiel est que les evenements adviennent, ce qui est loin d etre gagne aujourd hui en metropole. Alors au risque de reproduire mai 68, qui de mon point de vue ne porte pas en elle (lui?) meme le poids du desastre reactionnaire consecutif, encourageons tout de meme la mobilisation pour la greve generale.

effectivement, faisant un lien avec un autre post sur Chomsky, il explique tres simlement avec sa metaphore de la cage (l etat) et des fauves (les multinationales), que les fauves travaillent pour faire disparaitre (obtenir les cles de) la cage, non pour nous liberer, mais pour plus facilement se repaitre de nos depouilles exangues. Ainsi je partage la crainte de Tolkien d un usage de nos revoltes par le systeme combattu qui comme il l a tres bien dit, userait de la crainte genere par le cahos pour assoir son pouvoir sur des populations consententes. Seulement fort de ce savoir, je me demande si nous ne devons pas a un moment prendre le risque de s engager. Si les evenements s emballent, qui pourra alors affirmer en maitriser l issue et les repercutions. Ni nous, ni eux il me semble. Parfois, au moment que chacun peut juger opportun, il faut juste considerer que la donne doit changer et s engager pour que cela advienne. Peut etre d aileurs ne choisit on pas ce moment opportun et est ce lui qui nous choisi ?

Cogitations tout haut que je souhaitais partager...
Répondre à ce commentaire



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom