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En 2010, 146 femmes et 28 hommes ont été tués par leur conjoint*
Les campagnes médiatiques, pas toujours désintéressées, voudraient nous faire croire que les violences conjugales sont uniquement le fait des hommes. Que montrent les statistiques ? Que les violences les plus graves aboutissant à un homicide sont largement le fait des hommes mais que des femmes peuvent être aussi violentes que les hommes, en tuant leur conjoint. Pour ce qui est des violences ne conduisant pas à la mort du conjoint, les violences masculines restent majoritaires mais dans une proportion plus faible ( 120.000 hommes et 260 000 femmes victimes de violences de leur conjoint ). La violence n'a pas de sexe, elle concerne hommes et femmes, même si  les hommes y recourent plus que les femmes. Le chômage, la vieillesse, l'alcool ou la drogue sont des explications bien peu prises en comptes par des interprétations sexistes de ce phénomène au sein des couples.
La délégation aux victimes du ministère de l’Intérieur a réalisé le bilan annuel pour 2010 des « morts violentes au sein du couple », à partir de l’exploitation des synthèses de police judiciaire transmises par les services de police et de gendarmerie.

Les services de police et de gendarmerie ont recensé 173 homicides conjugaux en France, les femmes constituent 84 % des victimes (146 personnes décédées), 28 hommes ont été tués par leur compagne ou ex-compagne.
Sur les 5 dernières années ces chiffres varient peu ( 156 femmes et 27 hommes décédés en 2008 par exemple ) mais en tenant compte du fait que l'ensemble des homicides ne cesse de diminuer depuis un quart de siècle.
Dans la grande majorité des cas les homicides au sein du couple ne sont pas prémédités, ils surviennent à cause de l'émotion aggravée par la consommation d'alcool, de médicaments ou de stupéfiants.
Les causes des émotions sont principalement les séparations, des disputes diverses, la jalousie, la maladie mentale, des maladies graves ou la fin de vie ( proche de l'euthanasie ).
La misère sociale est un des principaux facteurs de ces violences : 33% de ces affaires concernent des chômeurs ou sans emplois. Ces homicides sont aussi des violences d'âge mûr  : 30 % impliquent des retraités, un sixième des victimes ont plus de 70 ans.
Le fait que les chômeurs et les retraités soient les plus touchés par ces homicides tendrait à montrer que le huis clos conjugal qui exacerbe les conflits serait la principale cause à rechercher. Ce fait mettrait plus en accusation la structure sociale du couple mortifère, norme sociale imposée, plutôt qu'une prétendue domination patriarcale. En effet les jeunes de moins de 20 ans ne sont pratiquement pas concernés par cette forme de criminalité, le huis clos conjugal semble être particulièrement mortifère.

Source : Les homicides conjugaux en France : bilan de l’année 2010

*Cette phrase pourrait être écrite aussi de cette façon, pour être mieux comprises par certains milieux : "En 2010, 146 femmes et 28 hommes ont été tuéEs par leur conjointE"
Ecrit par libertad, à 11:35 dans la rubrique "Le privé est politique".

Commentaires :

  Caseillant
29-03-13
à 22:44

merci

Oui, merci.
Je commence à être une veille militante _ égard à la jeunesse du milieu et à la faible durée de vie active de ces individus _ et je me bats contre les féministes occidentales modernes (desquelles je dirais tout bonnement en m'appuyant sur Freud que leur envie d'avoir un pénis (ou alors puisqu'elles n'en ont pas, et bien que personnes n'en ait!) leur a ravagé la boîte à idées) depuis bien longtemps en me sentant assez seule.
Et je suis bien aise de voir ici cet article.
Si ces tarées de féministes occupaient le camp qui est le leur, celui du fascisme, elles ne m'énerveraient pas tant, mais elles sont apparentées à l'extrême gauche et viennent pourrir nos rares assemblées par leurs diatribes  mensongères, toujours très violentes pour dénoncer l'Agression que constitue le regard des hommes sur notre cul, alors que de dos, on ne s'en rend pas compte (je n'ai pas pu retenir cette blague idiote).
Lors de la conclusion, une version féminisée du titre est proposée (je crois de façon moqueuse). Je trouve ce procédé ridicule car je ne souhaite pas que l'humain soit divisé entre hommes et femmes car je pense que justement, dans le domaine de l'abstraction idéative, nous sommes semblables et qu'il convient donc de ne pas genrer. Et je me fous éperdument que grammaticalement le masculin l'emporte sur le féminin. C'est une aberration de croire que là-dedans réside, aujourd'hui, la perpétuation du patriarcat.
Je crois qu'au moment sociétal où nous nous trouvons, c'est de l'oppression des hommes qu'il faut s'occuper car ce qu'il reste du patriarcat c'est l'exigence qui leur est faite d'assumer tout un tas de trucs sociaux pour les femmes.
Le fond de ma pensée c'est que nous sommes au point où il est plus confortable d'être une femme que d'être un homme.
Ce qui devrait faire se poser des questions au "milieu", c'est que le féminisme est à la mode ce qui est une des aunes à laquelle on mesure une connerie.
Fraternellement (et surement pas sororellement :-) ! )
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