CHOISIR LA RÉSISTANCE: Pour continuer à nous battre, faisons le choix de la tactique rusée : le repli stratégique, d´où nous lancerons plus efficacement nos attaques.
PRENONS LE MAQUIS !
Soyons lucides face aux forces
en présence:nous autres, révolutionnaires, nous
ne gagnerons jamais
militairement ces anées-ci. Il est plus raisonnable de
prendre le maquis, de
partir nous cacher pour continuer la RÉSISTANCE .
Le pire serait de prendre
argument de la PUISSANCE colossale du lobby
industrialiste et
occidentalo-centré,
(lobby qui a convaincu hélas la totalité des élites
dirigeantes des pays vaincus
par la colonisation, et désormais soumis
culturellement, idéologiquement et
économiquement à l´idéal non durable,
utopique et impossible au vu des limites
biologiques et physiques de notre
petite et fragile planète, cet idéal de la
minorité occidentale de ce monde
qui ne se sait pas encore agonisant malgré son
état de déliquescence
avancée...)
pour se replier dans une paresseuse inaction.
Au
contraire, c´est parce que l´horizon semble noir et bouché qu´il
faut
persévérer dans la RÉSISTANCE.
Nous devons seulement changer de
tactique : abandonner le combat frontal,
direct, et choisir les chemins de
traverses, les commandos invisibles, la
tactique astucieuse du repli
stratégique au moyen de la multiplication des
poches discrètes de Résistance.
Nos communautés de déserteurs, de renégats, de
rebelles indomptables doivent
s´insérer dans les moindres espaces laissés encore
vacant par l´affairisme
capitaliste ou socialiste. Ces communautés farouchement
auto-subsistantes
doivent jeter les bases des futures et foisonnantes
micro-sociétés
sécessionnistes, capables de se moquer de l´inéluctable
effondrement du
monstre industriel mondialisé, colosse aux pieds d´argile.
Nous en
sommes aujourd´hui (nov. 2004) à la constitution de groupes de
RÉSISTANTS, de
groupes de complices pour comploter nos projets d´évasion hors de
cette
société absurde, dans le but de créer des communautés. Un exemple de ce
qui
se fait et se pense maintenant, entre autre, du côté de la France et
de
l´Allemagne, est donné ci-dessous.
Nous n´avons plus de temps à
perdre, il faut nous rencontrer , nous voir,
multiplier de suite les
correspondances mails, lettres, téléphones, entre nous
pour devenir de plus
en plus solidaires et réussir collectivement à
révolutionner notre mode de
vie...
Impossible de s´en sortir seul... et inutile, car on ne peut être
heureux en
sachant que le voisin ne l´est pas... Donc il faut créer les lieux
favorables à
la vie en groupe, et penser déjà que nos enfants, en
grandissant, auront vite
besoin de jouer avec d´autres de leur âge, ce qui
suppose que les adultes
eux-mêmes vivent en groupe, en quelque sorte en tribu
. Pas question de confier
nos enfants à l´ennemi, à l´Education Nationale, ou
à toute autre institution
fréquentée par les enfants des familles encore
vautrées dans la vie urbaine, la
vie de veau obéissant, vie qui engendre des
drogués de télé, et autres habitudes
de la Société de Consommation...Nous
devons déserter en groupe : plus on est de
fous plus on s´amuse !
Et
plus nos enfants seront nombreux, dans nos micro-sociétés de vie
libérée,
plus ce sera aussi amusant pour nos enfants. Fini ces expériences
cul-de- sac
des hippies qui, faute de s´être installés en groupes
suffisamment nombreux à la
campagne, ont presque tous fini par céder aux
sirènes du Système, et au prétexte
des enfants et de leurs "besoins", ces
hippies sont rentrés dans le rang, ils se
sont rapproché de "Babylone" avec
comme excuse les besoins sociaux de leurs
enfants, voilà comment ces gosses
se sont retrouvés à l´école, tout bêtement, y
apprenant le contraire des
idées des parents. Evitons ce choc culturel à nos
enfants en construisant de
suite ces sociétés alternatives où nous maîtriserons
aussi tout l´aspect
éducation...
Vite ! le bateau coule, et tous les gouvernements du monde
se raidissent autour
des soit disants impératifs économiques, en faisant
donner de plus en plus
férocement leur police... Organisons-nous pendant
qu´il reste encore quelques
plages de liberté... demain, il sera trop tard,
baisse de tous les avantages
sociaux, mise au travail obligatoire de tous les
chômeurs, fin des allocations
de type R.M.I., ambiance de plus en plus
pesante, fliquée, polluée, moyens
accrus de droguage des foules par la
publicité, crétinisation généralisée des
citoyens, comme on le voit déjà aux
Etats-Unis .
Voilà pourquoi c´est maintenant qu´il faut agir
:
Concrêtement, ces 25 à 28 novembre, quelques membres francais et
allemands liés
au projet de création de villages écologiques vraiment
indépendants et autonomes
économiquement et culturellemenvont vont se voir
pour visiter des communautés
écolos du Wendland, en Allemagne, cette région
rebelle au sud de Hambourg, en
rive sud de l´Elbe, ce fameux Wendland qui
ressemble un peu au Larzac pour ce
qui est de la détermination des paysans.
Ici, ils luttent contre une
installation nucléaire : Gorleben.
But :
visiter les communautés écolos de ce coin, et y discuter de la
radicalisation
de la démarche vers un mode de vie encore plus autarcique,
auto-suffisant,
par le biais non du classique RETOUR À LA TERRE, mais en ce cas,
du carrément
RETOUR À LA FORÊT, par un retour à la vie sauvage de nos très
lointains
ancêtres, du fait de notre conviction, renforcée depuis la réélection
de G.
W. Bush, qu´on va à la catastrophe, que le Titanic orgueilleux coule, et
que
pendant que tous les riches continuent à danser dans les salons de luxe de
ce
merveilleux bateau, alors que l´alerte a déjà été donnée, quelques
personnes
plus lucides et conscientes, dont je suis, et malgré les reproches
de la plupart
des autres :
<< Vous exagérez, et puis la science
trouve toujours des solutions, de toute
facon, on n´arrête pas le progrès,
alors cessez de nous faire peur avec votre
alarmisme, et venez danser avec
nous ! >>
... quelques personnes de ce navire en perdition se
préparent pour survivre au
naufrage qui se profile à l´horizon : notre
riposte à la gravité de la situation
doit être à la hauteur de l´ampleur de
la catastrophe qui s´annonce...
Mais je fais partie des optimistes, je
sais qu´il n´y aura que quelques
milliards de morts, donc sur 6 ou 7
milliards d´humains, il y aura des
survivants, car si j´ai l´intuition
salutaire de l´urgence de fuire, de préparer
les canots de sauvetages, avant
de les mettre à la mer, et de contacter les
autres qui comme moi ont la
claire vision de la nécessité de fuire avant le
naufrage,
cela
signifie que d´autres sur cette Terre,
-- car on est tous influencé par les
mêmes nouvelles qui circulent dans les
réseaux écolos, ces réseaux de
personnes qui ouvrent les yeux pour échapper à la
crétinisation générale
organisée par le lobby industrialiste--
(= obliger par les subtiles
moyens terrifiants de la publicité tous les gens à
être seulement des robots-
con-/-sommateurs, donc des gens sommés d´être con, y
compris pour les plus
frileux, qui risquerait, ô suprême horreur ! de moins
consommer, en leur
faisant avaler la pseudo- évidence de la consommation en
utilisant, quelle
hypocrisie ! l´argument du COMMERCE ÉQUITABLE, une facon de
faire croire que
l´on peut être encore moral, attaché à l´éthique, tout en
consommant... ( ! )
Le piège est dans l´expression que je viens d´utiliser : <<
tout en...
>> ! Par exemple : Créer un Parc National chez les Indiens TOUT
EN
respectant leur mode de vie...ou encore : Protéger la nature TOUT EN
favorisant
le développement économique... là dans ce cas, pour faire avaler
plus facilement
la pilule, on aura l´astuce immonde de décorer le mot
DEVELOPPEMENT avec un
adjectif au look sympa : DURABLE, un piège bien
décortiqué par un économiste
comme Serge Latouche, et de nombreux articles de
la revue SILENCE, ou de la
revue LA DÉCROISSANCE; LE JOURNAL DE LA JOIE DE
VIVRE, une belle idée de
Casseurs de Pub !)
cela signifie, disais-je,
que plein d´autres personnes dans le monde échappent
au moins mentalement au
bourrage de crâne généralisé, que ces idées de sécession
radicale , de
désertion pour fuire in extrémis (In Extrémis = nom de la revue
des amis
situationistes de René Riesel planqués, eux, en Lozère) sont dans
l´air, et
que donc de partout, influencés par les mêmes idées de renégats, de
rebelles,
des personnes qui ne se connaissent pas croient chacune dans leur coin
être
les seules à comprendre à quel point il est urgent de fuire, pour vivre
vite
la vraie vie, donc pas seulement fuire dans le seul but pratique de ne
pas
crever avec tous ces imbéciles qui préfèrent rester au chaud au fond
du
Titanic... Voilà pourquoi je suis optimiste : en réalité on est très
nombreux,
on est seulement encore isolé, inorganisé, non fédéré, et d´une
certaine facon,
c´est mieux, l´ennemi ne peut nous décapiter, car
précisément, il n´y a pas de
tête, cela fuse de partout, incontrôlable,
viscéral, instinctif... De partout,
des jeunes,
au moment où les
adultes leur enjoignent l´ordre de rentrer dans le Système,
d´être sérieux,
pour se "former" de facon réaliste (réaliste ? mais de quelle
réalité
parlent-ils, ces aveugles ! ) et suivre sagement une filière qui promet
des
débouchés...
sentent à la fois par l´instinct,
--instinct de ceux
et celles qui sont les plus sensibles, les plus à l´écoute de
leur for
intérieur, et par chance, accident de la vie, un choc qui ouvre soudain
les
yeux sur la cruauté du monde, comprennent qu´il ne faut pas faire le
mouton,
et vivre connement comme tous ses petits camarades, bercés de
distractions
imbéciles et autres divertissements
infantilisants...--
et par l´intellect,
-- grâce à des lectures ou
des rencontres, ou les deux, toutes choses qui aident
au dévoilement de
l´atroce réalité : cette planète va à la catastrophe, et le
germe de l´erreur
qui mène à la destruction écologique de la planète, à la
surpopulation
humaine, parallèle à la dépopulation des espèces animales
sauvages, et au
mal-être généralisé de tous les humains tragiquement ethnocidés
par la
redoutable et perfide occidentalisation, les plus ethnocidés, depuis
des
milliers d´années, étant les Européens, un avantage, peut-être : cela
accélère
la prise de conscience, lorsqu´on est au fond du trou, au bord
de
l´anéantissement ! --
qu´il faut prendre le taureau par les
cornes, se secouer, devenir OBJECTEUR DE
CROISSANCE, et surtout, une fois
avoir pris conscience viscéralement et
intellectuellement de la gravité des
problèmes et de l´urgence d´inverser la
vapeur pour aller avec ses ami(e)s
vers un mode de vie vraiment agréable, joyeux
et épanouissant, pour nous et
nos enfants...
Voilà pourquoi je suis optimiste : les temps sont mûrs
pour qu´on se rencontre,
que des petits groupes (surtout non coordonnés, mais
foisonnants, multiples,
désordonnés, insaisissables, instinctivement orientés
vers le même but ! ) se
constituent, et soient déterminés à préparer avec
calme et détermination leur
évasion définitive:
pour ne donner aucune
chance à l´ennemi de nous reprendre !
Place maintenant aux astuces pour
préparer notre évasion, travail de sape
méthodique et persévérant, courage
des privations pendant quelques temps encore
: il faut encore patienter,
savoir être humble, on ne devient pas un être libéré
, dans une micro-société
révolutionnaire, du jour au lendemain, il faut avoir
l´humilité patiente
d´envisager encore quelques compromis, quelques usages
encore d´objets ou
moyens fabriqués par l´ennemi, dans d´épouvantables usines
polluantes, avec
dedans, un travail inhumain, comme tout ce qui se fabrique
non
artisanalement, de toute façon ! Oui, il faudra passer par là, encore
quelques
temps utiliser leurs objets, mais c´est pour la bonne cause,
astuce
machiavélique, peut-être, mais phase provisoire pour réussir
notre
réensauvagement, notre évasion, notre fuite définitive hors de la vie
moderne et
urbaine, cette vie à l´intérieur du Titanic où ils vont tous
crever...
Mais nous,
--pendant qu´ils dansent dans les salons du
Titanic, ou pendant que les
manipulés par les syndicats réformistes
manifestent pour avoir eux aussi une
part du gâteau
(qu´ils ne voient
pas comme un gâteau empoisonné, ce gâteau de la pseudo
opulence de la vie des
riches, vie stupide, qui ne rend même pas heureux, combat
cul-de-sac des
syndicats de gauche, accro au mythe du Progrès depuis 1789 et
Karl Marx !
lamentable conservatisme des gens qui se croient révolutionnaires,
car ils ne
font que conserver les bases monothéistes pluri-millénaires de
l´orgueil
ethno-centrique occidental, celui-là -même qui conduit tous les
soit-disants
gentils humanitaires à continuer à se comporter en colons
occidentalisateurs,
partout où ils prétendent intervenir charitablement pour
faire le bien, selon
eux -- lire l´essai de Bernard HOURS sur ce piège de
l´Humanitaire !
)--
... nous, pendant que les autres perdent leur temps, on creuse
méthodiquement le
tunnel pour sortir de la prison occidentale, et retrouver
le mode de vie de nos
ancêtres d´avant la folle dérive vers le mythe du
bonheur par la Puissance et la
Richesse, Puissance et Richesse qui passent
par l´enrégimentement des micro
sociétés communautaires, conviviales,
chaleureuses et égalitaires: pas de chefs
à pouvoir coercitif, comme
l´expliquait l´ethnologue Pierre CLASTRES ( mort trop
tôt le 31 juillet 1977,
jour où les flics tuaient Vital MICHALON devant la
centrale nucléaire de
Creys-Malville !) enrégimentement dans d´inhumaines méga
structures sociales
hiérarchisées : ce qui deviendra l´Etat, l´Empire, et autres
délires
mégalomanes de malades mentaux, car ces délires de puissances sont le
signe
d´un profond malaise psychique, seuls les névrosés veulent fuire
leur
mal-être insondable en faisant les chefs, plaissir pervers et cruel...
lié au
désarroi des ethnocidés, arrachés à leur quiétude multi millénaire de
vie
tribale discrète et conviviale, lors de ces 100 000 années au moins
d´existence
de notre espèce Homo Sapiens sapiens, 100 000 années de
peaufinage extrémement
intelligent d´un mode de vie qui donne le
bonheur...Marshall SAHLINS et Jacques
LIZOT ont démontré que dans ces
sociétés qui échappent encore de nos jours à
la
colonisation-mac-donaldisation du monde, on ne travaille pas, on s´amuse,
et les
activités quotidiennes nécessaires à ce qu´il faut biologiquement pour
vivre
sont vite expédiées : deux à quatre heures par jour suffisent, et ces
activitées
sont ressenties comme agréables, passionnantes ! Pour moi, ces
sociétés avaient
déjà inventées il y a des milliers d´années le meilleur de
la technique, le
meilleur progrès : on n´a jamais fait mieux depuis, on ne
pourra qu´améliorer
des points de détails, et les nouvelles sociétés tribales
que les anciens
occidentaux vont créer désormais, seront des sociétés
novatrices surtout au
niveau des coutumes quotidiennes, découlant de nos
expériences et savoirs acquis
en matière de développement de la vie
psychologiquement saine et épanouissante,
au niveau des rapports hommes /
femmes, par exemple . Loin de nous l´idée de
reproduire avec une fidélité
d´archéologue le mode de vie tribal, on ne fera que
s´en inspirer, pour ce
qu´on y ressent de meilleur, tout sera revisité avec
notre sens critique, et
les trouvailles en matières comportementales, estimées
émancipatrices,
libératrices, au seul profit du sentiment de bonheur et de
plénitude, seront
testées , évaluées puis adoptées et enseignées à
notre
descendance...
On sait que la perversité de malades mentaux qui
charpente la destinée des chefs
ne peut s´exprimer que face au terreau
favorisant qu´est la présence d´une
population ethnocidée, donc mentalement
fragilisée, perdue, prête à se jeter
dans les pattes du premier mégalo beau
parleur venu, du fait de la disparition
des chamanes, souvent les premières
victimes des attaquants à la solde du fou
mégalomane... Comme disait le
génial jeune Etienne de la Boétie, sans servitude
volontaire, pas de chefs,
c´est l´imbécile soumission des gens qui donnent à
certains malades mentaux
l´opportunité de vivre leur sadisme dominateur...
C´est pourquoi dans
notre complot actuel pour se rencontrer entre complices
déterminés à réussir
notre évasion maintenant, pendant qu´il en est encore
temps, il est
fondamental de lutter contre l´émergence de chefs parmi
nous...tous, toutes,
garcons et filles, tous égaux, toutes égales, personne ne
commande, toutes
les décisions sont prises par toutes et tous, à l´unanimité, en
réutilisant
la vieille technique tribale de la démocratie directe des palabres :
on
discute en respectant le temps de parole de toutes,
--(ici j´innaugure
grammaticalement le féminin qui l´emporte sur le masculin !,
car
historiquement, le mal, le truc des chefs, c´est plutôt un truc de mecs et
il
n´y a que ce Moyen- Orient débile d´il y a 3000 ou 4000 ans pour
avoir
inventé que le mal vient de la femme, le péché originel de la femme à
la pomme !
... Pire, après, ces comiques du Moyen-Orient ont inventé le truc
du corps
diabolique de la femme, qu´il faut voiler, philosophie
stupide,
psycho-pathologique, dirait Wilhem REICH, philosophie ou
religion
(vision/explication totalisante du monde) qui diabolise la
sexualité, et je ne
sais encore pourquoi, enseigne parallèlement le mépris de
la nature, une
caractéristique du monothéisme, véritable poison aux origines
de l´Occidentalité
= j´en déduis que c´est un acte révolutionnaire suprême
que de vivre à poil, et
que la révolution passe par le désapage généralisé
des femmes comme des hommes,
dès que le climat le permet : à bas le voile
catholique ! cessons d´emmerder les
musulmans, nous aussi , on pratique
l´habillement pudique, et on y est tellement
habitué, 2000 années de présence
de connards de missionnaires, en Europe, cela
marque ! que l´on ne voit même
pas que nos femmes sont voilées elles aussi, on
les oblige à cacher leur
torse, au prétexte de la présence de mammelles !)--
on parle chacune à
notre tour, on laisse un temps de silence entre chaque
prise de parole, on
fait tourner la parole dans le cercle à échelle humaine, en
convenant d´une
harmonie cosmique, par exemple dans le sens de la course visible
du soleil,
personne ne coupe la parole à qui que ce soit... Les habituées à la
vie
tribale auront reconnu le principe pratique du Baton de Parole,
pour
faciliter ce respect des autres...
Jamais d´élections, car cela
engendre des perdantes frustrées : nous éviterons
ces procédés peu
démocratiques qui créent des minorités décues : on discute le
temps qu´il
faut, jusqu´à ce que ce soit l´unanimité et l´embrassade
généralisée,
l´émotion de se sentir membre de la tribu, complètement en harmonie
avec ce
qui vient d´être décidé en commun...
Bon, mais évidemment, comme ya pas
de chefs, de cela aussi, il faut
discuter...en faisant tourner égalitairement
la parole . tant pis si cela prends
plus de temps !
Alors il faudra
qu´on se voit physiquement, et ne pas se contenter de lettres,
coups de
téléphones et mails, même si cela aide au début, et permet de voir
qu´on est
finalement très nombreux, certainement 600 dès aujourd´hui, en France,
prêts
à tout plaquer pour creuser le souterrain secret (chut ! ) et nous
évader
définitivement...
600, cela ne fait guère qu´une personne sur
100 000 en France , autrement dit,
les 99 999 autres ne sont pas encore
motivées pour se donner les moyens
concrets de la belle vie, moyens qui en
même temps nous donneront le maximum de
chances de survivre aux temps
apocalyptiques qui s´annoncent... Mais le plus dur
est de commencer : dès que
des écolos encore timides entendront parler de nos
projets, et des premiers
villages de sauvageons, plein de joyeuses luronnes ,
gais lurons et bambins
espiègles, c´est sûr, le mouvement salutaire
s´enclanchera, cela fera tache
d´huile, boule de neige, et nous consacrerons une
bonne partie de nos énegies
à accueillir les nouvelles ve--nues, et nouveaux
ve--nus, au fin fond des
derniers coins libres de cette planète, où il est
encore possible de
"cimarronner"
(= fuire, notamment l´esclavage, retourner à l´état sauvage,
mot espagnol des
Antilles, donnera le francais : marronner, et
Noirs-Marrons)
joyeusement, facilement, au coeur d´une nature intacte, à des
centaines de
kilomètres des villes et des routes, et au milieu de tout ce
qu´il faut pour
vivre : nature riche, giboyeuse, poissonneuse, immensités
vierges disponibles
pour un discret jardinage nomade, selon les astuces
millénaires de la
permaculture, connue en Amazonie aborigène depuis 7 ou 8
000 ans, comme en
Papouasie, et pleins d´autres endroits sur Terre, où les
techniques agricoles
ont su rester en harmonie avec un mode de vie agréable,
sans hiérarchie et sans
travail.
(tripalium = torture, tourment, alors
que le mot CHOMAGE, lui, vient du grec =
faire la sieste aux heures chaudes
du milieu de la journée , donc ... vive le
chômage ! : au moins, quand on
cesse de besogner dans le Système, on détruit
moins la planète, vu que toutes
les activités salariées sont liées plus ou moins
à des activités complices de
la destruction de la biosphère, une des
caractéristiques de la civilisation
...)
Or comme civilisation signifie : qui procède de la ville, à bas
toutes les
civilisations, et vives la remultiplication à la surface de la
Terre des
SYLVILISATIONS = qui procède de la forêt, de la vie sauvage, c´est
à dire
non-domestique. Avant, il y avait 20 000 langues parlées sur Terre,
donc 20 000
peuples, et en 1980, plus que 7000 peuples ou langues, 5000
maintenant : cette
baisse de la diversité des langues est le signe des
ravages de l´ethnocide,
l´ethno-diversité est en danger comme la
biodiversité, ce que presque tout le
monde oublie !
Vive la vie libre,
naturelle, nous ne sommes pas des animaux domestiques, nous
ne voulons plus
vivre parqués, en ville (civis, polis) ...A bas le lissage de la
vie policée,
soyons impolis, impertinents, effrontés, indisciplinés, hilares et
ricaneurs,
fiers de notre caractère indomptable, le caractère des sylvilisés !
Pour
le Projet << Bonheur et Vie Sauvage en Forêt
Amazonienne,
B.V.S.F.A.>>=merci de nous donner vite votre avis et vos
critiques sur tout
celà, et de nous dire où vous en êtes de vos préparatifs
pour réussir l´évasion,
en ne donnant aucune chance à l´ennemi de nous
reprendre et de nous réincarcérer
dans cette société-prison !
Takpilem et
F.C.
tsallantin@hotmail.com
et
soleildugrandest@hotmail.com
à 10:48