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Lu sur Collectif "Autres chiffres du chômage" : "L’Unédic annonce pour 2007 un retour à de substantiels excédents. Mais la nouvelle n’est pas bonne pour les chômeurs, car elle résulte d’une dégradation importante de leurs droits : la proportion de demandeurs d’emploi indemnisés a reculé de près de sept points depuis 2003. Moins d’un chômeur sur deux est aujourd’hui indemnisé par l’Unédic.
Le montant des allocations demeure faible, 80% du SMIC en moyenne ; les inégalités de traitement entre chômeurs sont importantes, particulièrement au détriment des jeunes, des précaires et des femmes. Depuis 1979, pas moins de six réformes ont progressivement réduit les droits à indemnisation, et le RMI sert de plus en plus de voiture-balai. Sur vingt-cinq ans, malgré la hausse considérable du chômage, le poids de l’indemnisation du chômage dans le PIB tend à diminuer.
Fin 2006, 1,85 millions de chômeurs étaient indemnisés par les Assedic. Au même moment le chiffre officiel du chômage(1) s’élevait à 2,17 millions de personnes. Selon une opinion courante, que ces chiffres pourraient paraître confirmer, la plupart des chômeurs perçoivent une allocation. De là à dire qu’ils vivent confortablement aux dépens de « ceux qui se lèvent tôt », il n’y a qu’un pas…
Pourtant en réalité, selon les statistiques de l’Unédic, seulement 47,5% des chômeurs étaient indemnisés fin 2006 : moins d’un chômeur sur deux(2).
Depuis 2003, la proportion des chômeurs qui reçoivent une indemnisation est en chute libre
Le nombre de chômeurs indemnisés a diminué de 18,8% (- 429 000) entre fin 2003 et fin 2006. Grâce à la baisse du chômage ? Pas seulement. Le nombre d’inscrits à l’ANPE n’a diminué que de 8% sur la même période. Après une amélioration substantielle entre 2000 et 2003 (cf. fiche 1), le taux de couverture de l’assurance chômage est en chute
libre sous l’impact de la réforme initiée au début 2003: il est passé de 54% en novembre 2003 à 47,5% en novembre 2006, soit le plus bas niveau depuis 5 ans. Et ce taux serait encore plus bas si l’on comptabilisait au dénominateur les chômeurs qui ne s’inscrivent ou ne se réinscrivent pas à l’ANPE (cf. « Chômeurs et chiffres sous pression », Note ACDC n°2).
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