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"Il est clair qu’ils avaient l’intention de causer des dommages et de tuer des gens", a dit cependant un responsable de la police de New York Raymond Kelly.
La ville de New York, un bastion démocrate, site des pires attentats de l’Histoire le 11 septembre 2001, est majoritairement hostile aux républicains qui se préparent à introniser officiellement George W. Bush comme candidat à un second mandat à la Maison Blanche face au démocrate John Kerry.
Au moins 100.000 personnes sont attendues dimanche dans les rues de New York à l’appel de nombreuses organisations anti-Bush lors d’une manifestation qui se dispersera à Union Square, une grande place au coeur de Manhattan.
Mais déjà, 286 personnes avaient été interpellées vendredi soir dont 264 pour avoir, selon la police, bloqué une route durant la manifestation d’environ 5.000 cyclistes qui manifestaient pour la défense de l’environnement.
Un policier a été sérieusement blessé à une jambe au cours d’une échauffourée avec des manifestants vendredi soir.
Le niveau de sécurité dans New York, qui accueille la convention républicaine du 30 août au 2 septembre, sera "sans précédent", avait indiqué mercredi Tom Ridge, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure.
Plus de 10.000 policiers dont des unités spéciales et des démineurs ont été mobilisés à cette occasion. Un strict périmètre de sécurité a été dressé aux abords du Madison Square Garden, siège de la convention, et l’accès dans cette zone sera strictement réglementé.
Selon un sondage réalisé vendredi par le New York Times et CBS, plus de la moitié des New-Yorkais (52%) auraient voulu voir la convention républicaine organisée ailleurs que chez eux.
Les personnes interrogées disent notamment leur crainte d’un attentat à cette occasion : 20% se disent "très inquiets", 33% "quelque peu inquiets", 25% "pas tellement" et 21% "pas du tout".
M. Bush est attendu à New York tout auréolé de sondages à la hausse, en dépit d’une croissance économique ralentie, de nouveaux chiffres de la pauvreté ou d’une situation irakienne qu’il vient d’admettre avoir mal évaluée.
Comme en 2000, il devrait certainement se poser en rassembleur, même si les sondages montrent un pays divisé. La convention pourrait faire une large place aux sujets de politique intérieure, loin de l’épineux bilan en matière de politique étrangère, tandis que les orateurs ont été choisis parmi les personnalités les plus consensuelles du parti, de l’acteur et gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger au populaire sénateur d’Arizona John McCain.
http://www.courrierinternational.com/AFP/depeche.asp?obj_id=040828182008.8fttuz5x