L'En Dehors

 "Mohamed Merah, tueur à Montauban et Toulouse de trois militaires, de trois enfants juifs et d'un père de famille entre les 11 et 19 mars."

Pardon !?! il est passé du status de suspect à celui de coupable par laction du sait esprit.

Il y a cinq ans, une dizaine de jours avant ce qui tient lieu d'élections présidentielles en Espagne, des attentats étaient perpétrés à Madrid. Le premier ministre de l'époque, Aznar, voyant bien que, si cet attentat était attribué à des islamistes, ils perdrait les élections, réunit son comité de campagne et décréta que c'était un attenta de l'ETA.

Mais il se trouve que ce n'était pas le fait de l'ETA, ça a fait un foin de tous les diables et Zapatero remporta les élections. Après les élections, il y eut une enquête parlementaire télévisée pour déterminer les responsabilités dans cette mascarade.

Aujourd'hui, je vois une série d"assassinats racistes dont les victimes sont: une personne des DOM-TOM, trois magrébins, quatre juifs. Et le responsable désigné est un extrémiste musulman !?!

Sans blagues ?

Tant que l'on ne m'aura pas fourni le moindre élément, je resterai convaincu que Merha n'a rien à voir là dedans.

Mais quelque chose me dit que, la France n'étant pas l’Espagne, la lumière ne sera faite ni avant, ni après les élections.

Faites vous à l'idée, le nabot sera toujours là le 7.

Je pense que la plupart des lecteur n'ont pas pris au sérieux ma dernière affirmation:
"Faites vous à l'idée, le nabot sera toujours là le 7."

En effet, tous les sondages donnaient le mou vainqueur au second tour.

Mais voilà, les "résultats" taillés sur mesure pour le nabot, nous raconte un joli compte de fées:
"la bête immonde est de retour, et le nabot va prendre appui dessus pour nous la mettre profond."

Ma prédiction de la "victoire" électorale de Nabözy ne relevait d'aucune estimation de l'état d'esprit des français. Non, juste de la détermination du mari de la pouf. Toutes les bassesses sont à sa portée. Et rien ne l’arrêtera. Pas même la fraude électorale.

Nabözy s'est empiffré dans les votes par correspondance (vous savez, la procédure de vote où votre bulletin passe par une bonne cinquantaine de mains...):
http://elections.interieur.gouv.fr/PR2012/000/099/index.html

Et c'est ça qui doit valider les élections:
http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/le-conseil-constitutionnel/les-membres-du-conseil/liste-des-membres/liste-des-membres-du-conseil-constitutionnel.319.html

à vue de nez:
100% à droite
au moins un Alzheimer...


Pour revenir sur les attentats de Toulouse et de Montauban.

- 11 mars 2012, Toulouse:
Imad Ibn-Ziaten, 30 ans, sergent-chef, d'origine marocaine, tué.

- 15 mars 2012, Montauban:
Abel Chennouf, 24 ans, Caporal, d'origine maghrébine, tué.
Mohamed Legouad, 26 ans, Soldat, d'origine maghrébine, tué.
Loic Liber, 28 ans, Caporal, d'origine guadeloupéenne (noir), laissé entre la vie et la mort, dans le comma.

- 19 Mars 2012, Toulouse école juive "Ozar Hatorah":
Jonathan Sandler, 30 ans, Rabbin et professeur de religion, tué.
Gabriel Sandler, 4 ans, fils de Jonathan Sandler, tué.
Arieh Sandler, 5 ans, fille de Jonathan Sandler, tuée.
Myriam Monsonego, 7 ans, fille de la directrice de l'école juive, tuée d'une balle dans la tête à bout portant.
Un garçon de 17 ans a aussi été blessé. (nom? origines? occupation? confession?)

http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-17428860

Le choix du coupable est particulièrement intéressant, à rapprocher de cet autre évènement:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentats_du_11_mars_2004_à_Madrid

Pour lequel, la commission d’enquête parlementaire a conclu:
http://es.wikipedia.org/wiki/Comisión_de_investigación_de_los_atentados_del_11_de_marzo_de_2004

"Les conclusions de la Commission furent adoptées par 184 voix pour, 145 contre et une abstention (le PP étant en désaccord avec l'ensemble des autres partis). Les conclusions fixent que: le gouvernement de José María Aznar (PP) n'a pas anticipé de manière adéquate la menace du terrorisme islamique radical et a tergiversé les données relatives à la paternité de l’attentat dans les jours qui le suivirent, en insistant sur ETA, alors même que l’enquête policière s'éloignait de cette hypothèse."